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Le Chien Des Baskerville (Terence Fisher, 1959)

Par Doorama
Le Chien Des Baskerville (Terence Fisher, 1959) Sherlock Holmes investigue pour protéger Sir Huho, dernier descendant des Baskerville. En effet, comme Charles Baskerville a été retrouvé mort, comme son ancêtre, c'est la Malédiction du chien de l'Enfer qui semble de nouveau menacer les Baskerville Sir Hugo... Sherclok Holmes parviendra-t'il à protéger Sir Hugo de la malédiction ?
Hammer on t'aime ! Il y a quelques films comme ça (avec Jason et les Argonautes par exemple...) qui ont marqués notre enfance... Le Chien des Baskerville, avec son ambiance gothique (normal, c'est la Hammer !) et sa lande désertique fait partie de ceux-là ! Ici, c'est Van Helsing qui protège Dracula, ici pas de monstre assoiffé de sang avant les dernières minutes du film... Ici, on exploitait à merveille ,la frange fantastique de l'univers de Sherlock Holmes dans un film d'aventure au rythme certes vieillissant, mais soutenu !
Le caractère trépidant, presque film d'action, qui avait marqué nos jeunes esprits ne s'y retrouve pas complètement devant le Chien des Baskerville... Malgré sa BO tonitruante, ses coups de tonnerre, les décors du Cauchemar de Dracula, et un rythme sans temps morts, Le Chien des Baskerville porte fièrement son sublime technicolor et le rythme de son époque, c'est à dire presque "mou" au regard de notre cinéma contemporain... Et c'est tant mieux !!!  Petit Joyaux de la Hammer, ce chien-là à profondément marqué bien des esprits, et c'est bien normal au vu du tourbillon de rebondissements qu'il mettait en scène, au vu de sa formidable mise en image ! Le charme du toutou est intact (le film, pas sa créature...!), sa magie opère encore...
Décors, couleurs, rythme... : ce vintage-là est intemporel. Le Chien es Baskerville enfile les scènes où Holmes cogite et s'active, affublé des attributs du personnage (pipe, etc.), et le regard bleu de Peter Cushing s'embrase pour protéger "son ennemi juré" (non, pas Moriarty...) : Christophe Lee ! Ces deux à se sont donné la chasse tant de fois, que les retrouver "alliés" en deviendrait presque un plaisir ! Cushing sort son délicieux cabotinage habituel, et c'est toute une mécanique d'imaginaire qui se met en branle dans ce décorum riche, bariolé et un peu fou que la Hammer était en train de redécouvrir...
Le Chien des Baskerville 1959 n'est peut-être pas resté le chef d'oeuvre éternellement jeune que nous avions vu enfants, mais il est bien resté un petit chef d'oeuvre tout court ! Comme animé par un moteur cinématographique universel (les gentils, les méchants, le suspense, l'aventure et la peur...) il apparaît encore aujourd'hui comme un sublime représentant d'une époque, d'un studio et d'une manière (délicieuse !) de faire du cinéma et de faire rêver. Sublime "petit film" de genre à la mise en scène somptueuse et aux folles ambitions, Le Chien Des Baskerville est de cette catégorie de films que l'on veut un jour partager avec ses enfants, que l'on veut transmettre, que l'on considère comme intemporels malgré ses épaisses rides... Le Chien des Baskerville est un concentré de cinéma dont la redécouverte ne cesse d'étonner : que c'est beau "l'artisanat", que c'est beau la magie en action...
Le Chien Des Baskerville (Terence Fisher, 1959)

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