Genre: horreur, slasher (interdit aux - 12 ans)
Année: 1999
durée: 1h10
L'histoire: Le corps d'une jeune photographe naturaliste et celui de son compagnon sont retrouvés mutilés dans la forêt du camp Blackwood. Quatre amis décident de passer le week-end dans ce fameux camp. Sur le chemin, ils croisent un habitant de la région qui les avertit : le camp est maudit et un dément affublé d'un masque de clown se promène dans les bois.
La critique d'Alice In Oliver:
Attention, gros nanar en perspective ! J'ai nommé Camp Blood, réalisé par un certain Brad Sykes en 1999. Inutile de mentionner les acteurs, tous inconnus au bataillon, et pourvu qu'ils le restent ! Tourné avec un budget dérisoire, Camp Blood appartient à ces nombreuses séries Z qui tâchent et qui piquent les yeux. Le scénario est quasi inexistant et se résume en quelques lignes.
Attention, SPOILERS ! Une jeune photographe et son compagnon sont retrouvés atrocement mutilés dans la forêt du camp Blackwood.
Quelques temps plus tard, quatre amis (deux hommes et deux femmes) décident de passer le week-end dans ce fameux camp. Sur le chemin, ils croisent un mec complètement taré qui les avertit: le camp est maudit et un dément affublé d'un masque de clown se promène dans les bois.
Mais nos héros ignorent les divagations de l'intéressé. Une fois sur place, ils font connaissance avec leur guide, mais très vite, le clown commence à massacrer les randonneurs un par un...
Le scénario obéit aux codes inhérents du slasher. En revanche, de nombreux détails prêtent à sourire. Premièrement, que vient foutre un clown dans une forêt paumée ? Ensuite, la grande majorité du film est tournée en DTV, donc caméra à l'épaule, comme si Brad Sykes voulait donner un ton réaliste et quasi documentaire à son long-métrage.
Hélas, Brad Sykes est un véritable manchot derrière la caméra. Résultat: Camp Blood est une catastrophe à tous les niveaux !
Clairement, il n'y a strictement rien à sauver de cette grosse purge. En dehors du fait que le film n'a pas dû coûter très cher à produire puisque l'action se déroule essentiellement dans une forêt, Camp Blood brille surtout par sa nanardise involontaire.
On se croirait presque dans une parodie ou un mauvais sketch tourné par les Inconnus. Sauf que Camp Blood se veut très sérieux dans sa tonalité. Déjà, pendant plus de 40 minutes, il ne se passe quasiment rien.
Force est de constater que le clown maudit est plutôt discret. En même temps, ses rares apparitions confinent au ridicule (et le mot est faible). Pire encore, le film se permet de citer Délivrance, le chef d'oeuvre de John Boorman.
Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Camp Blood souffre de nombreux faux raccords et d'erreurs de montage. Aussi sera-t-il nécessaire de ne pas être trop regardant sur la qualité (franchement médiocre) des effets spéciaux et des maquillages.
A cela, ajoutez un clown en mousse écrasé par une bagnole, des acteurs mauvais comme des cochons et condamnés à l'improvisation, et une conclusion finale totalement incompréhensible, et vous obtenez un bon vieux gros nanar des familles !
A noter qu'il existe une suite, donc Camp Blood 2, toujours réalisée par ce nullard de Brad Sykes. En revanche, je n'ai pas vu ce second chapitre, mais je m'en dispenserai !
Note: Noooooooooooooooonnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!
Note nanardeuse: 17/20