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Star Wars VII : Luke Skywalker, Mickey et les spéculateurs.

Publié le 10 juillet 2013 par Edelit @TransacEDHEC

La saga Star Wars, s’étalant sur deux trilogies (inégalement appréciées), des dizaines de livres et tout autant de jeux vidéo est une marque rentable, très rentable. Les ventes de produits dérivés de la licence ont rapporté jusqu’à présent 22 milliards de dollars, quant aux films, ils classent la saga au troisième rang des plus lucratives de l’histoire du cinéma, devancée par un magicien binoclard et un agent secret coureur de jupons.

Il n’en fallait pas plus pour que Disney, en Novembre 2012, rachète LucasFilm, la société de production de George Lucas (père de Darth Vader, Luke Skywalker et autre Obi-Wan Kenobi) pour la coquette somme de 4 milliards de dollars.
Bien décidé à exploiter sa nouvelle mine d’or autant que possible, l’empire de la souris au short rouge a entrepris la réalisation d’une nouvelle trilogie, située chronologiquement juste après les épisodes originaux. Mais, à peine les prémices d’un début de production se sont-ils manifestés, que déjà les analystes et autres spéculateurs annoncent un succès retentissant au futur box-office de 2015, évoquant plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaire mondial. C’est en tous cas ce qu’affirme Michael Senno, analyste pour Crédit Suisse et spécialiste de l’industrie du cinéma.

Ces affirmations, à prendre avec précaution, seraient du pain bénit pour Disney si elles venaient à se réaliser, le groupe américain ayant subi de douloureux revers avec les échecs  « John Carter » en 2012 et le plus récent « Lone Ranger », qui peine à exister face au film d’animation « Moi, Moche et Méchant 2 ». Le western de Johnny Depp pourrait, en conservant d’aussi mauvaises affluences en salles, faire perdre plus de 200 millions de dollars à ses producteurs.

Il reste à espérer, pour les fans, que Disney mettra autant d’attention à respecter l’univers original et l’esprit si particulier de la saga qu’à exploiter le filon doré de Lucas. Car à décevoir un public difficile et exigeant, Mickey risque gros.

Que la force soit avec lui…

A.G


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