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Chabtan – Eleven

Par Darkstein

Tout à fait par hasard, je tombe sur le téléchargement gratuit et légal de l’EP de ce groupe qui m’est totalement inconnu (via le site spirit-of-metal, quand même, je préviens).

L’esthétique de ce premier album est tout à fait alléchant. Une créature serpentesque squelettique qui laisse présager "du lourd", une pyramide inca, qui fait penser à du Nile sous influence sud-américaine ?

Que nenni, publicité mensongère. Primo, Chabtan est français et officie dans un deathcore qui n’a rien à envier à Chimaira et consorts. Les paroles fleurent bon l’hémoglobine, ça djente, ça hurle, ça chante au moment où il faut, c’est barré et calé. Mais, là est le hic. Peut-être trop "parfait", trop calibré, pourquoi ne pas s’être laissé emporter à introduire un peu de folk là-dedans (en même temps, de la flûte de pan sur un morceau death… ?) On s’attend à du tribal, de l’ethnique-sa-race, de l’incantation. Au final on a un album bien léché, mais qui pêche peut-être par son originalité.

Ajoutons à cela la grosse problématique du français qui chante/hurle en anglais qui, quand il a un accent, et bien ça s’entend… (grand bien m’en fasse, je n’oserais (quoique) pas chanter en anglais moi-même)…

Un groupe prometteur donc, à voir s’égosiller sur scène à coups sûrs, qui mérite le suivi, mais qui a besoin, à mon sens, d’imposer une certaine image, une marque de fabrique pour se démarquer de la pléthore.

Pour l’anecdote, Buluc-Chabtan est ZE dieu maléfique du panthéon maya. Pas un rigolo quoi. A côté, Marduk c’est le voisin qui fait juste un peu de bruit après 22h.



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