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La Reine, le Bon Dieu et les ânes

Publié le 11 juillet 2013 par Oliaiklod @Olia_i_Klod

On ne peut pas plaire à tout le monde… surtout quand on a le vilain défaut de raconter ce que certains souhaiteraient bien que personne ne sache… ou ne veuille vraiment savoir, même si tout le monde s’en doute.

Car si certaines certains se prennent soit pour le Bon Dieu, soit pour les Reines et les Princes, sans aucun doute ils s’imaginent que les autres sont des ânes.

Il était une fois, dans un pays imaginaire qui ne peut exister vraiment, une grosse et mauvaise femme, acariâtre, sale et menteuse comme une vipère,  qui s’était imposée comme La Reine.

C’est ce qu’elle prétendait être, et comme elle le criait plus fort que tous les autres, le bon peuple voulait, ou faisait semblant d’y croire.

Le fait est que toute cette prétendue suprématie reposait sur de fausses argumentations étayées par de faux documents. La meilleure aime de La reine était une faussaire émérite, plusieurs fois condamnée par la justice divine, mais toujours épargnée par les simples. Il suffisait de prétendre que l’on devait oublier ces condamnation, et répandre moult bruits, rumeurs et commérages pour que les  esprits s’égarent. Les simples sont comme les ânes, qui ne voient qu’en l’écurie la solution à leur peine.

Oubliées donc les années de prisons et les victimes spoliées, seule restait la grandeur et l’éclat quand La Reine et sa troupe de complices se pavanaient devant la foule des crédules, tel un Médicis a Florence au temps de la peste.

Certains, quand la lumière leur était venus, se détournaient de cette troupe de menteurs et de voleurs. Certes ils sauvaient ainsi leur honneur et leurs économies, mais ils en devenaient aussitôt les victimes d’une vindicte faite de ragots infâmes propagés par un troupeau de disciples aussi dociles que des moutons. Nos pires ennemis nous sont plus fidèles que nos meilleurs amis, c’est bien connu.
(Nous le vérifions chaque jour, ceux qui médisent à notre égard et dénigrent notre blog sont nos plus fidèles lecteurs)

Les ânes auraient ainsi pu faire prospérer ce commerce indigne pendant des temps infinis.

Mais la divine justice veillait, et celle des hommes se trouva inspirée d’aller vérifier, dans son ensemble, et séparément, ce que chacun, dans cette bande de trousse chemins, pouvait avoir à se reprocher.

C’est ainsi qu’un jour de carnaval, le soleil revint, pour la joie de tous, illuminer la lagune enfin libérée.

La Reine, le Bon Dieu et les ânes


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