Magazine Culture

Le parfum de la dame en NOIR de Gaston Leroux lu par Jacques Rolland

Par Vive_les_betises

11 juillet 2013

LIV13046M

Mathilde Stangerson se marie avec Robert Darzac. Le jeune couple commence son voyage de noces lorsque Rouletabille et Saint-Clair reçoivent une dépêche leur signalant que Larsan, l'ex-mari de Mathilde que tout le monde croyait mort est en fait réapparu. Le couple et ses deux amis se retrouvent au fort d'Hercule où un étrange siège commence.

Mon avis : Il faut croire que je deviens allergique aux digressions car dans ce titre elles ne manquent pas et cela m'a beaucoup déplu.

Deux types de digressions : celles qui expliquent au lecteur le lien de cette affaire avec la précédente, le mystère de la chambre jaune et celles sur les personnages. L'une comme l'autre ne m'ont pas plu parce que je les trouvais trop longue, comme si l'auteur avait voulu meubler, rallonger son histoire.

J'ai globalement trouvé que tout était excessif dans cette histoire : la relation qui lie Rouletabille à la dame en noir, le caractère fragile de cette dernière, entre histérie et folie, les aménagements du fort, les personnages secondaires.

J'ai trouvé aussi qu'un passage était confus, probablement vers la fin de l'histoire, le lecteur ne sait plus vraiment qui est qui après le coup de feu entendu un soir dans le fort. C'est sûrement fait exprès pour destabiliser le lecteur sur l'identité réelle des personnages mais je ne m'y retrouvais pas.

C'est Saint-Clair qui est le narrateur de cette histoire et sa vision est tantôt déductive, tantôt larmoyante. Sa façon d'interpeller le lecteur, ce serait étonnant qu'il arrive à deviner la fin quand lui n'y arrive pas, est désagréable. D'accord je n'ai pas deviné mais j'avais l'impression d'être prise pour une imbécile.

Enfin le lecteur a une voix légèrement chevrotante, j'ai parfois eu l'impression que l'enregistrement a été fait au 19ème siècle tant il avait une façon de parler qui doit bien retranscrire le style oral de l'époque. Après recherche je découvre que le titre a été publié en 1908. Ce lecteur a du s'adapter au titre car franchement, plus personne ne parle comme cela. La fidélité à l'oeuvre était-elle judicieuse ? Une lecture plus neutre aurait-peut-être été souhaitable

Une forte impression de vieillot et d'ennui, je m'en excuse auprès de Gaston Leroux


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Vive_les_betises 3002 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines