21 & Over en 5 points

Deux jeunes amis emmènent un de leurs camarades, qui célèbre ses 21 ans, dans une grande fête de carabins. Mais quand une bière en débouche sur une autre, la soirée tourne à la débauche. Personne n’est prêt d’oublier les événements pathétiques qui vont en découler…

• Voici encore un gros délire post-teenage mais pré-adulte qu’offre le cinéma US. Avoir 21 ans aux Etats-Unis, c’est devenir officiellement majeur, puisque les jeunes peuvent enfin boire de l’alcool dans les bars. Du coup, Casey et Miller sont bien décidés à célébrer dignement l’anniversaire de leur pote Jeff même si celui-ci à un entretien capital pour son avenir le lendemain matin.

• Au niveau du scénario, on enchaîne les délires autour de l’alcool et des défis à la con, sans oublier de laisser apparaître une trame plus sérieuse sur le fait de vieillir et devenir des adultes responsables. Côté personnage, Jeff essaye de se débarrasser de l’emprise de son père, Miller est tout simplement le pote débile qui entraîne toujours les autres dans des plans foireux et enfin Casey qui oscille entre s’éclater et évoluer vers une vie plus posée et mature… Bref, les clichés sont bien présents, mais sont supportables.

• Un peu comme la bande de Very Bad Trip (mais en moins classe et drôle), c’est trois potes se laissent porter par la folie ambiante et enchaîne les situations hallucinantes qui rappellent régulièrement que l’abus d’alcool est vraiment mauvais à bien des niveaux… Entre la scène où Jeff se met à uriner sur les clients du bar ou à vomir en faisant du rodéo mécanique, j’avoue que le film va loin dans le grand n’imp’ et le sordide.

• Le seul aspect positif du film est de voir Skylar Astin se promener, lors d’une scène, avec seulement une chaussette sur lui. Même s’il n’a pas une plastique à la Ryan Gosling, je maintiens le fait qu’il est craquant.

• L’autre avantage de cette nuit de débauche pathétique est qu’elle n’excède pas les 1h30. Le film a fait le buzz outre-Atlantique, ça ne m’étonne guère, mais j’avoue ne pas trop saisir l’engouement et ne pense pas qu’il rencontre le même accueil en France…