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Le mois de juillet

Par Richard Le Menn

OrchisBoux3a-300lm Photographies du dessus : Orchis bouc, (Himantoglossum hircinum). Une des nombreuses espèces d'orchidées terrestres que l'on trouve à l'état sauvage en France.

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Photographie de gauche : Poème intitulé 'La journée champêtre' provenant de : Opuscules de M. Le Chevalier De Parny, seconde partie, à Londres, chez Manoury, 1787, quatrième édition, de 16 x 11 cm.

Ce qui compte ce ne sont pas les choses, mais le regard que l'on porte sur elles. Cette vue est orientée par de multiples facteurs. La nature a toujours été la compagne de l'homme qui s'en ai aussi beaucoup méfié et a souvent essayé de la maîtriser. Ses possibilités sont aussi infinies que les appréciations que l'on fait de ses parties. Pour moi, ce qui m'impressionne, c'est la présence à nos pieds de plantes sauvages, que certains appellent des mauvaises herbes, pleines de propriétés, nous interpellant, dialoguant avec nous par leurs formes, leurs spécificités, leurs capacités ... et l'équilibre qui en résulte.

Si vous voulez découvrir une petite partie de la nature de la région parisienne en ce mois de juillet tout en étant loin, vous pouvez  vous promener virtuellement dans le bois de Vincennes en allant sur ce site : www.pixiflore.com (je remercie Connie de me l'avoir fait découvrir). Cela permet d'apprendre à reconnaître les plantes sauvages ou de compléter ses connaissances. Les photographies ont été prises en cette période estivale.

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Les champs laissés en jachère ou non cultivés offrent des fleurs multicolores jaunes, bleues, rouges … et des graminées aux tons dorés, verts ou rouges.

Photographie de droite : Millepertuis perforé (Hypericum perforatum L.).

Le Millepertuis se trouve presque partout en région parisienne avec ses fleurs du soleil comme les rayons de cet astre, éclairant chemins boisés et prairies d’une couleur bienfaisante (surtout lorsque l’on sait que l’huile de la plante protège la peau des coups de soleil). Si vous froissez ses fleurs dans la main, votre peau rougira comme les prés à la toison écarlate ou rousse.

Les espèces de graminées sont nombreuses à se montrer. Chacune a une forme spécifique et sa beauté particulière formant de jolis bouquets dans les bois, les prés et les chemins. Du reste la fin du mois de juillet est le moment de la moisson du blé.

Photographie du dessous : Frontispice de Les Saisons, Poème traduit de l'anglais de Thompson, Londres, 1779. Cette gravure est datée de 1781. Elle est de Nicolas de Launay (1739- 1792) d'après un dessin de Clément Pierre Marillier (1740-1808). Elle représente les quatre saisons.

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De nombreuses fleurs sont belles à contempler à cette époque, comme les petites centaurées.

Un champ d’Épilobes à feuilles étroites ressemble à un nuage rose/violet.

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Photographie de gauche : Aigrette (ou pappus) de Pissenlit (Taraxacum officinale). Son nom vient de ses propriétés diurétiques.

Comme associations naturelles, on rencontre près des rivières et des étangs la Reine des prés avec la Salicaire. Il y a aussi l’Eupatoire que l’on trouve aussi dans les endroits plus secs et puis l'Origan, la Saponaire, l’Achillée millefeuille … Chaque parcelle propose son jardin d'agrément, magique, potager ou médicinal. L’Achillée millefeuille et l’Origan peuvent servir comme aromates. Les teintures de Reine-des-prés et d’Eupatoire s’administrent ensemble contre la grippe.

Un Buddleia (Arbre aux papillons) dans les bois ou même poussant spontanément en pleine ville dans des terrains vagues, est toujours une agréable rencontre ; surtout que les fleurs de celui-ci diffusent une odeur particulièrement bonne. Et c’est un arbuste dont les papillons affectionnent les fleurs comme celles de  l’origan et plus généralement semble-t-il les fleurs violettes. Cependant il s'agit d'une des nombreuses espèces s'étant introduites à l'état sauvage relativement récemment en France. Elle est originaire de Chine. Elle est critiquée car modifiant fortement l'écosystème où elle se développe.

Près de points d’eau des plantes reflètent leurs couleurs et formes élancées. Les fleurs de la Reine des prés sont d’un blanc crème scintillant plus pur que les reflets étincelants des rayons sur l’onde, traits lumineux qui teintent de rosé les fleurs d’Eupatoire, couleur de chair rougie, de même que de la Salicaire d’un pourpre de Tarente foncé. Salicaires purpurines, Eupatoires couleur chair et Reines des prés d'un blanc brillant, jouent sur les gradins des rives face au public des ondes et du ciel les esquissant sur les flots de son bleu azuré.

Dans les champs, les multiples fleurs des Crépis à tiges capillaires (Crepis capillaris)  parsèment d’étoiles les étendues de prés laissés en jachère avec de multiples autres espèces aux fleurs jaunes.

Celles de la Molène noire sont particulièrement jolies.

Les haies de Clématites sont blanches et pimpantes quand les fleurs s’épanouissent par centaines.

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Photographie de droite : Clématite des haies (Clematis vitalba L.). Il s'agit d'une liane vivace sentant bon et ayant en hiver des fruits à l'apparence soyeuse et plumeuse.

La Circée de Paris est sans doute une plante magique car dans la mythologie grecque, Circé est une magicienne parmi les plus connues experte en potions.

Comme les graminées, les bruyères colorées forment des bouquets que dame nature semble avoir placés à dessein.

Aux formes et couleurs s'ajoutent les parfums. Les Clématites sont odorantes et on s’en rend compte quand on passe près d’un de ses bouquets. Séchées, les fleurs peuvent servir d’encens. Autour des Fougères exhale l'humus. Les forêts de Pin sylvestre ont une fragrance de résine particulièrement agréable lorsqu'il fait chaud.

Éclairé en plein jour par les cierges fleuris d’Aigremoines, au milieu des piliers d’un temple boisé, parmi les parfums de Myrrhe d’endroits baignés d’eau bénite de rosée et chauffés de soleil, au milieu de chœurs d’oiseaux, on peut apercevoir, une biche ou un cerf, un faon ou un chevreuil, même une harde ou une femelle avec ses enfants. Dans la nature, en silence, se joue en substance tous les dialogues humains et leurs mille langages. Les insectes rappellent les inventions mécaniques des hommes, les plantes leurs appétits en substance et tous les remèdes aux maux que la nature même invente, les plus gros animaux des caractères : le coucou triomphateur, libre et unique, d’autres oiseaux au nid coquet, les lapins furtifs et agiles, les chevreuils voluptueux remplis de vie … Dans cette église, les feuilles et les gouttes de rosée sont des vitraux dessinés par les branches que la lumière transperce doucement. Le berceau de l’étable est un nid d’oiseau, le souffle qui réchauffe celui de la biche et du cerf sur le faon ; les étoiles guident vers chacune des parcelles du ciel sans en laisser de côté, comme invitant à découvrir la nature toute entière dans son infinité. Qu’entends-tu jeune faon avec tes grandes oreilles qui s’agitent ? Vers qui s’adresse ton chant oiseau ? Et toi mésange bleue pourquoi tant de délicatesse dans la couleur de ta parure azurée ?

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Photographie de gauche : Brunelle commune (Prunella vulgaris). Fleurie, elle ressemble à un aéroport pour abeilles à pistes multiples.

On peut confectionner de nombreux bouquets de fleurs, graminées et fougères. On a le choix. La plupart des fleurs indiquées en juin sont présentes ainsi que beaucoup d'autres. Il y a la Saponaire particulièrement jolie en bouquet unique ou en accompagnement d’autres fleurs : Origan, Sénéçon jacobée (une autre plante aux fleurs de soleil), Tanaisie, Crépis à tiges capillaires … Un autre bouquet composé d'Origan, Millepertuis, Campanule (s’il y en a beaucoup, car la campanule semble si fragile). Pour ceux qui aiment le Rose et les atmosphères douillettes et féminines, mélanger la Saponaire au Millefeuille. La Saponaire a des fleurs à cinq pétales qui s’ouvrent dans les vases, et leur odeur discrète est agréable. L’Achillée millefeuille porte de multiples petites fleurs blanches ou roses à l’odeur moins plaisante.

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Photographie de droite : Fleurs d'Achillée millefeuille (Achillea millefolium). Il est déjà question de cette plante dans l'article du mois de juin.

De nombreuses fleurs forment de beaux bouquets séchés et d'agréables pots-pourris qui embellissent et parfument un endroit. On peut faire sécher à cet usage des fleurs de Roses par exemple. On a la possibilité de fabriquer des coussins odorants avec des plantes sauvages et de jardins ayant en plus des propriétés thérapeutiques, par exemple contre les migraines ou facilitant le sommeil comme la Menthe poivrée, la Sauge, la Lavande, l’Aspérule odorante (s’il en reste dans la nature) ... Dormir sur un matelas de Fougères mâles séchées ou de feuilles de Sureau noir soulagent les rhumatismes paraît-il. L’Aspérule odorante se mélange aussi aux fleurs séchées de la Reine-des-prés.

Les fleurs séchés qui gardent leurs couleurs et leur beauté sont plus nombreuses en juillet. Il y a l’Origan, avec ses teintes vert-foncées, roses et rouges, certaines Centaurées et de nombreuses graminées aux tons dorés, verts ou rouges. De couleurs voisines à l’Origan il y a la Bruyère et d’autres plantes qui sèchent très bien. Les graminées forment dans les champs des bouquets aux nuances dégradées et aux formes diverses et agréables.

Voici quelques noms de plantes médicales et de bien-être à cueillir autour de Paris au mois de juillet : Achillée millefeuille, Aigremoine, Armoise, Bardane, Bétoine, Bouillon blanc, Bourrache, Brunelle, Caille-lait, Centaurée (petite), Coquelicot, Eupatoire, Fumeterre, Genêt à balai. Géranium Robert, Guimauve, Linaire, Matricaire, Mauve, Millepertuis, Molène bouillon blanc, Noyer, Origan, Ortie, Plantains, Quintefeuille, Reine-des-prés, Ronce, Rose trémière, Salicaire, Saponaire, Tanaisie, Tormentille, Verge d’or, Verveine officinale et beaucoup d'autres. En France nous avons la chance d'avoir de très bonnes et complètes éditions de livres nous permettant de les reconnaître facilement et d'apprendre à les utiliser.

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Photographie de gauche : Mauve des bois, (Malva sylvestris). C'est une plante aux jolies fleurs que l'on trouve à l'état sauvage même en plein Paris. Elle a des propriétés ornementales, gustatives, médicinales. Son nom est porté par une couleur. Ses fleurs donnent aux préparations cette teinte.

La Verveine officinale que l’on trouve dans la nature est différente de celle vendue généralement. Elle a cependant de nombreuses propriétés, et est tenue en haute estime durant l’Antiquité. La plante fleurie serait sédative, digestive,  antispasmodique, tonique, fortifiante, calmante, galactogène, antinévralgique, et en compresses chaudes en usage externe vulnéraire, pour soigner plaies, entorses, contusions, névralgies (décoction dans de l'eau, du vinaigre ou du vin) et en usage interne aussi pour traiter rhumatismes et migraines. Le nom Verbena proviendrait du latin Veneris 'Vénus' et herba herbe ; car la plante aurait été consacrée à Vénus par le romains. Les parties aériennes se cueillent de juillet à août. Elle agit contre les asthénies (diminution des forces), favorise la sécrétion lactée et est une tisane pour les femmes (agirait sur l’utérus).

Il paraît que la Tanaisie serait un vermifuge, un insecticide contre les fourmis, les mites, les puces, les punaises, les tiques, les moustiques en sachets de feuilles et d'inflorescences séchées. Un bouquet séché dans une cuisine ou une autre pièce est donc bénéfique et ornemental.

En ce mois de juillet on trouve de nombreuses plantes comestibles. Pour des salades, bien laver les plantes afin de ne pas vous faire piquer par un insecte dans la bouche, comme une fourmi. Laver à l'eau et tremper quelques minutes dans de l'eau mélangée à du vinaigre. Origan, Achillée millefeuille, Pissenlit, Trèfle des prés, Plantains ... sont de saison. Quelques fruits font leur apparition comme les Fraises des bois et les Pommes sauvages. Les soupes sont rafraîchissantes en été. Par exemple, faites bouillir des racines de Carottes sauvages coupées en morceaux pendant un quart d’heure et d’autres racines comme celles du Panais…, ajouter des plantes telles les feuilles et fleurs de Menthe des champs, d’Origan, de Calament, Trèfles, feuilles de Tussilage, Achillée millefeuille, Plantains, Orties … Si en juin les salades sauvages sont salutaires, en juillet et août les soupes apportent des éléments nutritifs importants avec en plus l’eau nécessaire à ces mois particulièrement chauds.

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Photographie de droite : Polypode commun (Polypodium vulgare L.) aussi appelé réglisse des bois ou réglisse sauvage, son rhizome ayant des propriétés médicinales et gastronomiques.

On peut faire du thé avec certaines plantes comme avec l'Aigremoine dont un des noms est « thé des bois » ou « thé du nord ». 

Des champignons se ramassent comme la Chanterelle, la Langue de bœuf, quelques Bolets.

Les fleurs et feuilles de Luzerne se mangent. 

On peut ajouter à un bouillon des fleurs de Molène bouillon blanc comme son nom l'indique.

L’Origan peut se trouver en quantité dans les champs. On hacher les jeunes feuilles et les fleurs et en parsème les salades, les soupes de légumes, les omelettes et d’autres plats d’oeufs ou de légumes cuits, les mélanger avec du fromage blanc ou du beurre pour accompagner les pommes de terre au four, les sauces tomates, les spaghettis et bien sûr les pizzas. Les fleurs et les jeunes feuilles broyées s'incorporent dans du beurre qu’elles aromatisent. L’Origan est de plus bon pour l’estomac, et son odeur quand il est frais est agréable.

Les fleurs de la Reine-des-prés donneraient du bouquet à un vin ordinaire. Crème brûlée à la Reine-des-prés : Mener à ébullition 40 cl de lait, baisser le feu, y ajouter 100 g de fleurs de Reine-des-prés, couvrir et laisser infuser 3 min. Pendant ce temps, mélanger vigoureusement 8 jaunes d’œufs, 180 g de fleur de sucre en poudre et 80 cl de crème fraîche, en prenant soin de ne pas former de bulles d’air. Passer le lait infusé au chinois et le verser sur la crème. Bien mélanger et ajouter le jus d’un citron. Préchauffer un four à 100° C (th. 3-4). Placer dans des moules disposés dans un plat creux dans lequel il y a de l’eau chaude jusqu’à mi-hauteur, et faire cuire une heure. La crème doit être ferme quand on remue le moule. Sortir du four et laisse tiédir. Saupoudrer de sucre roux non raffiné et mettre les moules de 1 à 2 sous le gril du four pour caraméliser la crème. Sorbet à la Reine-des-prés : Porter à ébullition 50 cl. d’eau mélangée à 180 g. de fleur de sucre. Dès que le sirop se met à bouillir, écumer et sortir du feu. Ajouter 100 g. de fleurs de Reine-des-prés. Couvrir et laisser infuser 5 min. sur le coin du feu sans laisser bouillir. Passer au chinois étamine, laisser refroidir et mettre au réfrigérateur. Battre un blanc d’œuf en neige. L’incorporer lorsqu’il commence à monter en neige dans le sirop bien froid. Faire prendre à la sorbetière.

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Photographie de gauche : Laiteron potager (Sonchus oleraceus). Les fleurs et les jeunes feuilles sont comestibles. Comme son nom l'indique, autrefois on cultive cette plante.

Les jeunes pousses de la Salicaire ou la moelle des tiges se cuisent en guise de légumes, et les feuilles s'utilisent comme thé.

On peut cristalliser des fleurs de Coquelicot, Mauve, Pâquerette, Pensée sauvage.

Si tous les fruits comestibles font de très bonnes confitures ou autres, ils se gardent très bien si on les sèche au soleil. Ainsi les fraises sauvages, framboises sauvages, mûres, fruits du Sureau noir, cenelles, cynorhodons … se conservent après avoir été dénoyautés si nécessaire et séchés au soleil, et s’ajoutent à des céréales.

Voici une façon de conserver les fruits rouges (fraises, cerises, framboises, myrtilles, mûres…) : Les mettre dans un pot en grès au fur et à mesure de leur cueillette. A chaque couche de fruits ajoutés saupoudrer de fleur de sucre et recouvrir d’eau-de-vie maison. On place sur le pot un film plastique puis le couvercle, et on laisse macérer jusqu’à Noël.

On ramasse les framboises au début juillet. On peut en faire du vinaigre.

Griottier, Merisier, Cerisier… les emplois médicinaux des diverses variétés de cerisiers sont souvent identiques et nombreux. On récolte les fruits et les queues de ceux-ci en juillet et août. Écrasés et appliquées sur la peau, les fruits régénèrent l’épiderme et embellissent le teint.

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Photographie de droite : Fraisier des bois (Fragaria vesca).

Petit à petit des fleurs des ronces naissent les fruits. C’est un joli spectacle de voir sortir du coeur des fleurs les délicieuses mûres. Mais c’est surtout à partir du mois suivant que celles-ci sont les plus nombreuses. On peut cependant déjà faire de belles compositions de fruits sauvages. Si les fruits des Ronces sont parfois amers, ils sont bons mélangés avec de la fleur de sucre ou en tarte etc. Suivant la plante d’origine, ceux-ci ont des goûts particuliers. Il y a la Ronce bleuâtre (Rubus caesius) dont les fruits mûrs semblent couverts de pesticide (on dit recouvert de pruine) et assez fades mais bons en confiture. La Ronce commune (Rubus fruticosus) donne des mûres délicieuses, mais pas dès leur apparition en juillet. Le Framboisier produit aussi de très bons fruits. On peut ajouter à une confiture qui mélange ces fruits d’autres comme ceux du Fraisier ou du Sureau noir. Pour faire des confitures, recouvrez d’eau les fruits, et faites les bouillir puis cuire un quart d’heure ; puis mettez de la fleur de sucre (à peu près 2/3 du poids ou selon les goûts), et faites à nouveau bouillir puis cuire 10 mn. à peu près. Versez dans un pot en verre, et quand elle est refroidie, faites fondre au bain marri de la paraffine et recouvrez-en la confiture. Le fruit du Rubus fructicosus L. est nutritif, vivifiant, rafraîchissant. Les jus de fruits pressés conviennent pour les traitements de refroidissements, de l’entérite, de la diarrhée et comme remède diététique. Sirop de mûres : Faire dissoudre dans le jus pressé de la fleur de sucre à parts égales et cuire jusqu’à consistance sirupeuse. On ferait des teintures et de l’encre avec les mûres sauvages.

Il y a aussi le Groseillier rouge, le Cassissier, le Groseillier épineux, le Pommier …

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Photographie de gauche : Pomme sous un Pommier sauvage (Malus sylvestris (L.) Mill.). Ce fruit est amer mais j'adore !

Enfin certaines préparations de plantes permettent d'en entretenir d'autres. L’ortie qu’on laisse macérer d'une à trois semaines dans de l’eau, dans un tonneau en bois est indiquée aux pieds des plantations comme engrais. L’odeur qui s'en dégage est désagréable mais peut être atténuée en ajoutant une décoction d’ortie. Certaines plantes sont utilisées contre les parasites de toutes sortes.

© Article et photographies LM


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