Pacific Rim - Critique en vidéo

Let's go fishing !

Guillermo Del Toro, le réalisateur des films, Hellboy 1 et 2, Blade 2, Le Labyrinthe de Pan (...) revient pour nous livrer son blockbuster de l'été avec des combats titanesques entre Kaiju et Jaeger.

Vidéo de la critique du film PACIFIC RIM by la Team NoPopCorn

Réalisation: Yannick Raoul Chroniqueur: Yannick Raoul & Patrice Steibel Cadre & Montage: Sacha Bennasar Cadre: Michael Min
Vidéo également disponible sur YOUTUBE (cliquez ici)

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La version texte de la critique

Guillermo Del Toro s'attaque cette fois-ci à un univers bien connu des "otaku", comme avec le manga Evangelion, pour nous livrer son blockbuster de l'été avec Pacific Rim.
Pour contrer l'invasion des "Kaijus", énormes créatures comme ce très cher Godzilla, les humains construisent des robots géants appelés "Jaegers".
(...)

• L'Avis de Yannick R. - Cliquez pour lire la suite (9/10)

  

  Le(s) plus

  L'introduction de Pacific Rim en met déjà plein les yeux.
  Un démarrage si puissant, qui démontre déjà les capacités techniques dès le départ que l'on espère vraiment que ce ne sera pas tout. Rassurez-vous, pendant deux heures c'est une vraie surenchère et on  se demande vraiment ce que va donner le combat final.
  C'est violent, ça cogne sec, Guillermo Del Toro fait vraiment dans le détail, il explose tout pendant 2h.

  Pacific Rim se passe dans un futur très proche et pourtant l'univers y et très crédible. Finalement mis à part les mechas (les robots "Jaeger" pilotés par les humains) et l'existence des Kaijus, ce n'est pas si différent de notre monde actuel.

  Idris Elba est un peu le Nick Fury des Avengers dans le sens où il fait ce qu'il pense le mieux pour la population.
  Un acteur incroyable que l'on a déjà pu remarquer dans Thor ou dans la série Luther, Idris Elba a un charisme incroyable et porte son rôle à merveille, avec ce soldat déterminé qui a quand même une conscience et des sentiments.
  Et surtout, lorsqu'il vous dit de ne plus jamais le toucher, vous l'écoutez !

  Même s'il ne faut pas oublier qu'il a déjà joué dans quelques films, notamment dans Hooligans avec Elijah Wood et qu'il a déjà travaillé avec Ron Perlman sur la série Sons of Anarchy, ce rôle pourrait faire décoler la carrière de Charlie Hunnam et d'ailleurs son charme ne devrait pas déplaire au public féminin.
  L'actrice japonaise Rinko Kikuchi dans le rôle de Mako Mori apporte vraiment quelque chose à Pacific Rim, et c'est une des rares fois où la collaboration Asie/US, ne donne pas une "impression contactuelle".
  Pleins de seconds rôles sont excellents, comme Newton Geiszler (Charlie Day) et Gottlieb (Burn Gorman), d'ailleurs Newton avec son coté déluré et chanceux nous fait penser à Jeff Godblum dans Independance Day, mais le plus incroyable est Ron Perlman, 'la muse' de Guillermo Del Toro, dans un rôle écrit sur mesure. Il faudrait juste l'aider à retrouver sa chaussure ! (joke ˆˆ)

  

  Enfin nous arrivons dans la partie où nous attendons forcément quelque chose d'énorme.
  Il faut savoir, comme le répète souvent Patrice, que Guillermo Del Toro est un des seuls réalisateur à aussi bien exploiter un budget. Avec Hellboy et Hellboy II, il a réussi à donner l'impression que le film valait 2, voire 3 fois plus, alors imaginez ici avec le budget de la Warner.
  Tout en restant fidèle à lui-même et en reprenant bien son univers fantastique/gothique, Guillermo Del Toro nous fait une véritable démonstration technique et les effets spéciaux sont présents dans toutes les scènes.
  D'ailleurs en parlant de l'univers de Guillermo Del Toro, les fans seront enchantés quand ils verront par exemple la base de la résistance, qui ressemble beaucoup à l'esprit de celle du film HellBoy, avec cette mixité, les créatures dans le formol ...

  Le design des kaijus (les énormes créatures) est incroyable, c'est un véritable hommage à ces personnages de l'univers manga, bien mieux réussi et beaucoup plus proche du vrai Godzilla.
  Il y a même quelques clins d'œil à l'univers manga, comme avec le "fulguropoing" de Goldorak.

  La 3D est loin d'être mauvaise, mais pas indispensable. La version relief de Pacific Rim permet une belle immersion sans gâcher les scènes pleines de détails.

  Enfin, restez jusqu'au générique de fin où vous pourrez apprécier une petite scène supplémentaire.

  Le(s) moins

  A mon avis il n'y en a pas, mais si on a pas envie de voir des combats de robots contre des créatures, il vaut mieux passer son chemin. Mais vous ne saurez pas ce que vous ratez, car on est bien loin d'un Transformers VS Godzilla.

  

  Conclusion

  Pacific Rim est un blockbuster dans toute sa beauté.
  Une démonstration technique avec une surenchère d'effets spéciaux tout en restant fidèle à l'univers fantastique/gothique de Guillermo Del Doro et en offrant un second rôle en or à Ron Perlman "sa muse".
  Avec Pacific Rim, Guillermo Del Toro exploite à fond son talent et fait dans le détail, il explose tout pendant 2h non-stop.
  Préparez-vous à combattre !

  Ma note: 9/10.

Le(s) plus

Générosité & économie de crise : Del Toro nous a fait une trilogie mais en un seul film !
Pacific Rim renoue avec bonheur avec un esprit de blockbuster pur, dénué de cynisme absent des écrans depuis que Steven Spielberg a déserté ce terrain. Il s'adresse à l'enfant qui sommeille en nous, mais offre aussi aux enfants de 2013 un univers où accrocher leurs rêves. (...)

• L'Avis de Patrice S. - Cliquez pour lire la suite (9.5/10)

  

  Comme George Lucas en 1977, Del Toro et son scénariste Travis Beacham ont bati un monde dont les limites sont bien plus grandes que l'écran, qui a son propre vocabulaire, sa propre mythologie, non pas pour nourrir d'éventuelles suites ou prequelles, mais pour nous donner un spectacle complet et immersif.

  Comme s'il savait qu'il ne retrouvera peut etre jamais un tel budget, Del Toro offre un spectacle d'une echelle proprement titanesque et donne même une leçon de démesure aux maîtres du genre que sont Michael Bay ou Zack Snyder. Sa mise en scène s'adapte à l'échelle du film, l'action s'étend des limites de l'atmosphère aux abysses. Il iconise les postures de chaque personnage et donne à chaque combat sa géographie et sa dramaturgie propre évitant les redites. Mais il sait aussi qu'on attend d'un blockbuster estival LES moments qui font chavirer la salle, par chance Pacific Rim en regorge.

  Mais Pacific Rim est un pur film de Guillermo del Toro tout aussi personnel que le Labyrinthe de Pan ou Hellboy, ses obsessions sont toutes presentes (la liste n'est pas exhaustive) sa passion des insectes et de leur carapaces (l'armure des pilotes qui rappellent celle du blood pack de Blade II), les étagères lourdes de bocaux pleins de curiosité biologiques, les mécanismes d'horlogerie, les dissections, les scaphandres très 19e siècle, l'ombre des grands anciens de Lovecraft plane (apparition non créditée de Cthulhu !). Même ses deux acteurs fétiches Ron Perlman dans un rôle taillé à sa démesure et le comique ibére Santiago Segura sont de la partie.

  La direction artistique du film, la photographie et la conception des décors (assurés par des collaborateurs réguliers Guillermo Navarro et Carol Spier) montrent un niveau de détail rarement atteint.

  

  Si il doit beaucoup à Guillermo Del Toro la réussite du film ne serait pas la même sans l'apport de deux hommes de l'ombre.

  Tout d'abord John Knoll, superviseur des effets spéciaux pour ILM livre ici un tour de force aux confins de la technologie et de l'art ILM mettant une grosse pression sur le concurrent WETA : animation des robots dont on ressent le poids et la texture, Kaijus et leurs design baroques, le tout avec des atmosphères ultra complexes à restituer, en pleine mer ou sous la pluie.

  Second co-pilote Travis Beacham dont j'ai trouvé la structure du script, sous une apparente simplicité, très dense il utilise un concept à la fois très SF mais aussi très émotionnel avec le "drift" qui relie les copilotes par leurs souvenirs communs pour multiplier les relations croisées entre les personnages .

  Son script référence les films de monstres japonais mais aussi les films de guerre à travers la rivalité très "Top Gun entre les pilotes.Son script exalte Les valeurs mises en avant par le film sont humanistes, ici pas d'élu ou de messie mais la solidarité face au chaos. 

  Composé d'acteurs ici pour la plupart de la télévision nous permet une meilleure identification aux personnages.
  Idriss Elba (Luther, Thor) domine par son autorité impressionnante et donne une profondeur au général en chef des Jaeger Stacker Pentecost. Charlie Hunnam décrié par certains endosse parfaitement ce rôle de héros dont il ne surjoue ni la blessure ni l'héroïsme.

  Mention spécial au score de Ramin Djawadi qui, s'il avait marqué la télévision avec son thème de Game of Thrones peinait à s'imposer au cinéma, c'est chose faite avec ce score épique (avec des touches de john Carpenter) dont le thème principal dopé à la guitare de Tom Morello (Rage against the Machine) est proprement galvanisant.

  Le(s) moins

  Encore sous le choc de la première vision rien ne m'a sorti du film, même si ils répondent à une thématique tous les combats majeurs se déroulent de nuit et sous la pluie, un combat diurne ne m'aurait pas déplu. La fin du film m'a fait penser à celle [petit spoiler] à celle d'independance day mais la encore est-ce un moins, vu que j'ai aimé ce film !

  

  Conclusion

  Guillermo Del Toro nous offre un spectacle total, pur plaisir de cinéma dénué de cynisme mais pas d'ambitions.
  Le blockbuster ultime de l'été vient d'arriver, il s'appelle Pacific Rim !

  9.5/10 sur l'échelle de Kaiju!

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Pacific Rim

Réalisé par: Guillermo del Toro.
Avec: Charlie Hunnam, Idris Elba, Ron Perlman.
Genre: Action, Aventure, Science fiction.
Nationalité: Américain.
Distributeur: Warner Bros. France.
Durée: 2h11min.
Date de sortie: 17 juillet 2013.

Synopsis : "Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses, les "Kaiju", ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l'humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d'un genre nouveau a été mise au point : de gigantesques robots, les "Jaegers", contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie. Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju. Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l'humanité n'ont d'autre choix que d'avoir recours à deux héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau et une jeune femme en cours d'entraînement qui font équipe pour manœuvrer un Jaeger légendaire, quoique d'apparence obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l'humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…"

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• Les Anecdotes !

  
  Dans Pacific Rim, Guillermo del Toro collabore une fois de plus avec son acteur fétiche Ron Perlman, après Cronos, Blade 2, Hellboy et sa suite. Pour l'occasion, le comédien retrouve son statut d'être humain dans un film de del Toro pour la première fois depuis "Cronos" en 1993. Ce film marque également les retrouvailles de Perlman avec Charlie Hunnam, les deux hommes se connaissant très bien de par la série à succès Sons of Anarchy.

  Le compositeur très chevronné Ramin Djawadi a été choisi pour être aux commandes de la musique de Pacific Rim, d'après son travail sur Iron Man et la série Le Trône de fer : Game of Thrones.

  A travers ce film, le metteur en scène Guillermo del Toro a cherché à rendre hommage aux films de monstres géants japonais ("kaijū eiga"), un genre qu'il affectionne particulièrement.

  A l'origine, Tom Cruise devait incarner le personnage d'Idris Elba.

  Avec un budget avoisinant les 200 millions de dollars, Pacific Rim est de loin le film le plus cher réalisé par Guillermo del Toro.

  Pacific Rim a été converti en 3D en post-production, ce qui peut paraitre étonnant étant donné que Guillermo del Toro a toujours été réfractaire à ce procédé. Cette décision réside en fait d'une volonté de la Warner, celle-ci ayant jugé que ce film, faisant la part belle à la robotique, comporte des éléments se prêtant parfaitement à des effets 3D.

  Guillermo del Toro a préféré opter pour des techniques d'animation traditionnelles pour le déplacement des robots et non de la motion capture, qui aurait trop "humanisé" leur démarche selon le réalisateur.

  Un deuxième volet de Pacific Rim serait déjà en projet, avec Guillermo del Toro à l'écriture du scénario et (peut-être) à la réalisation.

  Avec Pacific Rim, Guillermo del Toro avait envie de réaliser un film "léger" pour l'été, en contradiction avec les habituelles productions qu'il juge particulièrement sombres et cyniques à cette période de l'année.

  Guillermo del Toro avait fait part de son intérêt pour produire et participer à l'écriture du scénario de Pacific Rim en 2010, qu'il estimait alors trop mince. Ce n'est qu'après avoir quitté le projet des Montagnes hallucinées, en raison de désaccords avec la production, que le cinéaste a été choisi pour réaliser ce film.

  Le metteur en scène Guillermo del Toro a dû travailler en moins de temps qu'à l'accoutumée pour Pacific Rim, soit 103 jours de tournage - le réalisateur n'avait jamais bouclé de film en moins de 115 jours auparavant. Pour ce, il avait dépêché une équipe restreinte pour travailler avant l'équipe principale et lors des jours de repos. Del Toro lui-même travaillait 7 jours sur 7, jusqu'à 18 heures par jour. Pressé par le temps, il a également laissé une plus grande place à l'improvisation des acteurs.

  Le réalisateur s'est beaucoup inspiré de tableaux pour l'esthétique de Pacific Rim, qu'il souhaitait très picturale. Pour les scènes de bataille, il a notamment étudié le Colosse de Goya, ainsi que La Grande Vague de Kanagawa de Hokusai.

  Pacific Rim est l'histoire de l'affrontement entre "Kaiju" et "Jaeger" créés par les hommes pour leur faire face. Le mot "Jaeger" vient de l'allemand et signifie "chasseur", tandis que "Kaiju" vient du japonais, traduit littéralement par "bête gigantesque" ou "bête étrange". Il s'agit d'un terme communément utilisé pour désigner les monstres des films de science-fiction japonais comme Godzilla.

  Pacific Rim a été envoyé aux cinémas destinés à le projeter sous le nom de Still Seas, "Mers tranquilles" en anglais.

  L'idée initiale du film Pacific Rim est venue du scénariste Travis Beacham (Le Choc des Titans), lors d'une simple balade sur la plage de Santa Monica, en Californie ! Il raconte : "Par un matin brumeux, la digue que j'apercevais au loin, dans le brouillard, m'a soudain fait penser à un monstre gigantesque sortant de l'eau pour aller affronter un robot géant qui l'attendait sur le rivage."

  Charlie Hunnam a été choisi pour le rôle principal de Pacific Rim après avoir rencontré Guillermo del Toro, alors qu'il n'avait pas lu le scénario : "J'ai tout de suite accepté et c'est bien la première fois de ma vie que je le faisais sans avoir lu le script", raconte-t-il, en poursuivant : "Cela prouve à quel point que je lui fais confiance parce que, scénario ou non, j'allais donner mon accord pour tourner sous la direction de Guillermo."

  Les Kaiju et Jaeger ont été l'objet de toutes les attentions des artistes et illustrateurs afin de leur donner à chacun une identité visuelle forte et singulière. Guillermo del Toro a donné carte blanche aux graphistes avec pour seule consigne de s'inspirer de lézards, crustacés ou d'insectes. Les Kaiju ont même différents surnoms : Knifehead (Tête de lame), Axehead (Tête de hache), Leatherback (Dos de cuir)...

  Les équipes de Pacific Rim ont travaillé en étroite collaboration avec ILM (Industrial Light & Magic), société fondée par George Lucas lors de la préparation de Star Wars, et à laquelle on doit notamment les effets spéciaux de Jurassic Park, Indiana Jones et Terminator.

  Les cockpits des Jaegers, abritant les pilotes incarnés par les acteurs, ont été intégralement construits pour les besoins du film : particulièrement imposants, ils pesaient entre 20 et 34 tonnes pour une hauteur de 6 mètres, construits sur une base amovible pouvant secouer toute la structure. Les acteurs, directement attachés aux machines par les mains, les bras, le dos et les pieds, subissaient donc directement la violence des coups, rendant le tournage particulièrement éprouvant. Guillermo del Toro ajoute : "Je voulais que les chocs soient très violents, et que tous les éléments entrent en collision de façon instantanée et viscérale, afin que les acteurs réagissent vraiment physiquement aux impacts."

  Les combats se déroulant pour la plupart dans l'Océan Pacifique, l'eau a été omniprésente pendant le tournage. Laird McMurray, responsable des effets spéciaux, raconte : "Nous avions installé d'énormes jets d'eau (...) programmés pour asperger les acteurs à différents moments, allant parfois jusqu'à un rythme de 4 500 litres par prise. Et il fallait chauffer l'eau, car nous tournions en hiver au Canada."

Merci à "Indian Connection", pour le lieu de tournage.
Restaurant indien, Bar, Music, Lounge
33/35 rue de Lappe 75011 Paris - site internet

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A propos de l'auteurAuthor: Yannick Raoul

Fondateur, Webmaster, Réalisateur et Rédac chef de NoPopCorn.
Chef de projet informatique internet dans la vie professionnelle, mais aussi réalisateur et monteur vidéo, cinéphile, lecteur de comics, blu-ray addict et bien plus encore.
Mon but: Vivre un jour de mon appétit féroce pour le monde du cinéma.
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