Le pitch :
"
Angéla est journaliste pour une télévision
locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le
quotidien de ceux qui travaillent la nuit.
Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme,
aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui
réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et
découvre en arrivant sur place des voisins très
inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans
l'appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la
tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la
routine... Elle n'imagine pas à quel point
!
Ce film est tout droit dans la lignée des "Cloverfield" et "Projet Blair Witch » aussi bien dans la façon de filmer, caméra à l'épaule, que dans la façon de nous faire trembler, en effet, c'est un film intelligent car si boucherie il y a, elle n'est jamais gratuite et si des fois on en rit, ce n'est surtout pas de ridicule.
Quand on ressort de ce film, qui est plutôt court au demeurant d'ailleurs (1h15 pas plus), on s'est déjà qu'on vient d'assister à un must du genre.
Tous les ingrédients son réunis, une atmosphère super prenante, une histoire qui tient largement debout, des acteurs parfaits et le tout supporté par une mise en scène rythmée et très efficace.
Y a clairement du "Resident evil" là dedans c'est certain.
Le summum du truc, et sans tuer aucun suspense, ce sont les quinze dernières minutes, un fin bizarre mais qu'on pourrait qualifier d'anthologique sans aucun problème.
J'en frissonne encore rien qu'en y pensant.
Quand le talent accouche de génie c'est toujours grandiose de toute façon.
Et en plus c'est espagnol donc une double vraie surprise.
Pour le négatif, pas grand chose, juste et encore c'est tiré par les cheveux, un manque de rythme vers le milieu du film et l'actrice qui joue la journaliste manque parfois de profondeur.
Mais bon c'était pour trouver un petit peu de moins.
Si vous aimez les films du genre courez-y, ce film va rester comme un must du genre et vous n'aurez aucun regret à y être allé.
Bonne séance de trouille.