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Pacific Rim, c’est pas l’homme qui prend la mer… TA TA TA

Par Marc @EnviedeSortie

Marc

Pacific Rim Del Toro et gros robot

Goldorak Del Toro

L’homme derrière le Labyrinthe de Pan ou encore l’Échine du Diable, se voit confier les rênes d’un blockbuster hollywoodien. Budget conséquent, effets spéciaux,  le tout mêlé à une humanité aux prises avec une race alien pas franchement pacifique, le nouveau Guillermo Del Toro détonne et étonne, mais ça vaut le détour !

Alors que l’on pensait qu’un jour ou l’autre l’on verrait flotter au-dessus de nos têtes une armada de vaisseaux  spatiaux, dans Pacific Rim l’invasion vient des profondeurs. Alors que l’humanité fait face à des Kaiju (monstres gigantesques) une solution parvient à sauver le genre humain de l’extinction : les Jaegers, énormes robots  au  design façon mécha. Toutefois les sales bêtes en face s’adaptent et peu à peu dominent les Jaegers. Un plan de la dernière chance est mis en place. La lutte commence.

Habitué aux scénarios tortueux, Guillermo livre avec Pacific Rim un film aux codes convenus, les personnages ne présentent pas de réelle surprise, ni le scénario de réel coup de théâtre. Toutefois, il ne faudrait pas y voir un simple blockbuster formaté sur mesure. Le casting tout d’abord, donne sa chance à des nouvelles têtes. Mieux, l’on évite la blonde de service, aux talons aiguilles qui fait face –cheveux dans le vent- à l’apocalypse sans broncher, pour découvrir  l’une des jeunes talents de l’archipel  nippon en la personne de Rinko Kikuchi. Et bien évidemment, l’autre guest-star de poids, c’est ce mécha de plus de 22 tonnes. Animé à la perfection, dans des décors qui une fois encore surprennent, puisque ce n’est pas à Los-Angeles (comme dans le récent Sharknado) où l’action se passe, mais à Hong-kong, l’un des derniers bastions de l’humanité.

Les batailles dans les eaux du pacifique sont d’une beauté époustouflante, la finesse des effets spéciaux nous immerge au cœur de l’action (même sans la 3d). La rétine a sa dose de spectaculaire et ce n’est pas sans rapport avec la patte graphique. Certaines scènes rappellent directement d’autres œuvres japonaises, avec en tête de gondole Evangelion, le sacro-saint du genre mécha au scénario alambiqué.

En définitive, Pacific Rim est un excellent divertissement. On ne sera pas surpris par le scénario, peut-être,  la seule ombre au tableau. Mais en ce qu’il s’agit de nous scotcher, 2 heures durant, devant un spectacle ahurissant, le contrat est rempli.

La bande-annonce:


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