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Et si on parlait...de tous ces films que je n'ai pas eu le temps de critiquer.

Publié le 21 juillet 2013 par Flow

 

Et si on parlait

...de tous ces films que je n'ai pas eu le temps de critiquer.

Se prétendre critique de cinéma (amateur, je n'ai pas pris la grosse tête) ce n'est pas une vie de tout repos. Il faut trouver l'envie d'écrire (non ce n'est pas toujours le cas) et surtout le temps. Ça c'est une autre histoire. En effet, et même si on peut en rêver, commenter un film ne met pas du beurre dans les épinards (expression datant du XIXe siècle, check). Il faut donc travailler, et travailler ça prend du temps. Surtout quand en plus de travailler, on prépare le CAPES, vous savez ce concours de merde où on te fait comprendre que t'es pas assez bien alors qu'au fond de toi tu sais que tu pourrais apporter beaucoup à une bande d'ados avec les hormones en folie qui n'en a rien à branler de ce que tu racontes !!!!!!!!!!!! C'est dit, mais je m'égare de ce qui vous intéresse: les films que je n'ai point eu le temps de critiquer par manque de temps, d'envie ou les deux (il y a aussi des séries dans ce cas mais ça sera l'objet d'un futur article). Si ça ne vous intéresse pas, tant pis, je vais en parler tout de même.

 

 

Dans l'ordre de parution:

 

 

-La Chute de la Maison Blanchede Antoine Fuqua.

 

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Mike Banning, ancien garde du corps du président des États-Unis, s’occupe désormais des basses besognes des services secrets. Lorsqu’un commando nord-coréen lance une attaque sur la Maison Blanche, prenant en otage le président américain et son fils, il se retrouve seul à pouvoir leur venir en aide. Deux ans après avoir été tenu responsable de la mort accidentelle de la Première Dame, il va pouvoir faire preuve de sa loyauté et de sa bravoure.

 

Un objet d'une débilité rare. Mais qu'est-ce-que c'est bon de voir les USA triompher avec classe. Comme à la grande époque de Air Force One. Les méchants sont très méchants mais on ne sait pas vraiment pourquoi, eux non plus de toutes façon donc ce n'est pas vraiment important. Le seul truc qui change ? L'origine des vilains. Tataner du Ruskof n'est plus forcément bien vu donc les scénaristes ce sont tournés vers les méchants Nord-Coréens. Quels vils personnages qui s'en prennent à de gentils américains! Mais pas d'inquiétude, le bon héros au passé trouble veille et ce n'est pas une invasion qui va lui faire peur ! Débile, donc, mais jouissif car dégoulinant de patriotisme primaire. Toujours mieux qu'un Die Hard 5 de toute façon...

Note:

pastèque commune

 

-Oblivionde Joseph Kosinski.

 

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2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui.

 

Le prototype du film aussitôt regardé, aussitôt oublié. Je l'ai vu en avril mais je ne m'en souviens déjà plus. Alors que dire... C'était un film banal, commun. Pas désagréable mais déjà vu cent fois. Il n'inventait rien et se contentait de reprendre ce qui avait déjà été fait ailleurs. Mais avec un talent certain. Un pot pourri appliqué. C'est ce qui le définit le mieux. A voir si rien de mieux se profile à l'horizon. Enfin, d'après mes souvenirs...

 

Note:

pastèque commune

 

-Les Profs de Pierre-François Martin-Laval.

 

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Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. Ayant déjà épuisé toutes les méthodes conventionnelles, l’Inspecteur d’Académie, au désespoir, s’en remet aux conseils de son Adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs pour soigner le mal par le mal… C’est sa dernière chance de sauver l’établissement, à condition de dépasser le seuil des 50% de réussite au bac. L'inspecteur accepte, pour le meilleur... et pour le pire.

 

Et voilà que je me mets à la comédie française populaire. Comme quoi tout arrive. Je ne connais pas la BD d'origine, je ne sais pas si l'adaptation est fidèle, et à vrai dire je m'en tamponne le coquillard sur un solex. Ce n'est pas le film de l'année, je ne suis même pas certain qu'il m'ait plu. J'ai passé un agréable moment et j'ai pas mal ri. C'est le principal pour un film de ce type non ? Un produit commun, donc, à déguster puis à oublier. Ni plus, ni moins.

 

Note:

pastèque commune

 

-Only God Forgives de Nicolas Winding Refn.

 

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À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue.

Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy: le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers.

Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics…

 

Certainement ma plus grosse déception de l'année (elle n'est pas encore finie mais je vois mal comment un autre pourrait le détrôner). Putain mais quelle bouse ! Alors, évidemment, ses défenseurs me diront que visuellement c'est splendide. Et ils auront certainement raison, je ne peux le réfuter mais putain depuis quand cela permet de justifier le refus de faire un film ? Désolé mais on ne paye pas une place hors de prix pour voir un thaïlandais neurasthénique armé d'un katana marcher pendant deux heures, puis s'arrêter pour tuer quelqu'un ou chanter (mal) dans un karaoké... C'est beau, c'est graphique mais ça offre surtout la représentation la plus caricaturale qui soit de Bangkok.

Du coup, on comprend facilement pourquoi pendant tout le film des gens se levaient et partaient. Face au vide, c'était certainement le plus intelligent à faire. Sans parler, que ces spectateurs éclairés ont évité les relans œdipiens risibles d'un scénario qui se permet en plus d'offrir à Ryan Gosling la pire prestation de sa carrière. Désolé, Nicolas, mais je vais en rester à Drive...

Note:

Pastèque périmée

 

-After Earth de M. Night Shyamalan.

 

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Après un atterrissage forcé, Kitai Raige et son père, Cypher, se retrouvent sur Terre, mille ans après que l’humanité a été obligée d’évacuer la planète, chassée par des événements cataclysmiques. Cypher est grièvement blessé, et Kitai s’engage dans un périple à haut risque pour signaler leur présence et demander de l’aide. Il va explorer des lieux inconnus, affronter les espèces animales qui ont évolué et dominent à présent la planète, et combattre une créature extraterrestre redoutable qui s’est échappée au moment du crash.

Pour avoir une chance de rentrer chez eux, père et fils vont devoir apprendre à œuvrer ensemble et à se faire confiance…

 

Shyamalan est certainement un des réalisateurs les plus conspués de Hollywood. Allez savoir pourquoi. Moi, personnellement je n'en sais rien... Certes, il a fait pas mal de films à chier (ah le mal nommé Phénomènes), mais est-ce une raison valable pour s'en prendre à ce pauvre homme? Et puis il y a Will Smith qui reçoit les foudres du public car il impose son fils comme acteur en devenir. Les gens trouvent cette attitude détestable. J'aurais envie de leur dire: «les gars, réfléchissez quelques secondes. Tout le monde essaie d'assurer le futur de ses enfants. Will Smith en fait autant». Ça me semble logique mais apparemment je suis le seul à penser de la sorte.

Bref, tout ça pour dire que tout le monde s'en est pris au film avant même sa sortie à cause de préjugés. Je déteste juger d'un livre par sa couverture. Et c'est tant mieux car ce After Earth m'a bien plu. Ce n'est pas une révolution, rien n'est original et la structure même du film (on se croit dans un jeu-vidéo, Will guidant son fils équipé d'une combi à la Crysis) est répétitive et limitée. Mais en contre-partie, le divertissement offert est de bon niveau et la relation père/fils est assez émouvante (et pour le coup, rendue crédible par les deux acteurs qui sont donc tout comme leurs personnages...un père et son fils). Un bon petit film en somme.

Note:

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-La Grande Boucle de Laurent Tuel.

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François est un passionné du Tour de France.

Licencié par son patron et quitté par sa femme, il part faire la Grande Boucle avec un jour d’avance sur les pros. D’abord seul, il est vite rejoint par d’autres, inspirés par son défi. Les obstacles sont nombreux mais la rumeur de son exploit se répand. Les médias s’enflamment, les passants l’acclament, le Maillot Jaune du Tour enrage. François doit être stoppé !

Encore un film français ! Et une comédie en plus !!! Oui oui, je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Je ne suis plus réfractaire à l'idée d'aller voir ce genre de films. Une maladie peut-être... D'autant que celui-là aussi il m'a plu. Pourtant, ce n'était pas gagné au vu du scénario consensuel. Exemples: le type va se dépasser pour reconquérir sa femme et son fils, va rencontrer des clichés vivants (des Hollandais), un manager pourri qui est en fait gentil. Et bien évidemment, tout se finit bien ! Bref, tout ce que je déteste. Mais bizarrement, ça passe bien en plus de posséder un petit côté Rockynon négligeable. Auquel, ils rendent un petit hommage croustillant. Bref, un petit film agréable, pour fans de vélos ou pour néophytes.

Note:

pastèque commune

 

-Star Trek: Into Darkness de J.J Abrams.

 

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Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos…

Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive.

Nos héros entrent dans un jeu d’échecs mortel. L’amour sera menacé, des amitiés seront brisées et des sacrifices devront être faits dans la seule famille qu’il reste à Kirk : son équipe.

 

Autre grosse déception de ce début d'été. J'ai bien aimé le reboot/remake/préquel de 2009. La fin finissait (quelle belle formule) la mise en place et promettait de fabuleuses aventures pour la suite. Hélas cet Into Darkness ne remplit pas sa mission. Certes, c'est un blockbuster qui se laisse regarder. Mais on s'ennuie. Le rythme est trop haché et le film trop long. De plus, je me suis senti escroqué par les enjeux du long-métrage. Ils sont identiques à ceux du premier et pire, il se termine sur la même scène qui promet que la mise en place de ce petit groupe d'explorateurs et définitivement réglée. Les vrais aventures commencent au prochain épisode. Nous faire le coup une fois ça passe, deux, la pilule est plus dure à avaler. Un beau gâchis. D'argent et de talent. Le personnage (que les fans seront contents de reconnaître alors que les autres s'en branleront comme moi) du méchant, interprété par l'excellent Benedict Cumberbatch, est assez mauvais en caricature du Joker. Dommage même si tout n'est pas à jeter.

Note:

pastèque commune

Auncun film qui ne sort du lot en somme...

Dimanche prochain, même principe. Mais avec les séries.



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