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FRANCO : Des Gauff’ en guise de fête nationale

Par Misteremma @misteremma

Je me réveille à midi complètement déglingué : la nuit a été longue au Casino de Spa. La dernière journée de cette 20ème édition du Festival des Francofolies s’annonce chaude, très chaude. Une dernière journée tournée vers la Belgique, 21 juillet oblige. La RTBf a eu la bonne idée de faire fabriquer 25 000 petites couronnes Noir-Jaune-Rouge que les festivaliers arborent fièrement en lieu et place des chapeaux fluos Win-for-Life.

Le festival est paré pour sa journée « Fête nationale ».

La première à l’avoir bien compris est Jenifer. Elle souhaite à son public, d’entrée de jeu, une bonne fête aux belges. Munie de sa couronne, elle demandera même aux spectateurs de poser pour une photo finale avec elle. Entre les deux, elle a eu peur la petite Jenifer. Elle s’est dite qu’elle aurait mieux fait de faire monter une autre personne pour son slow langoureux que ce monsieur qui ose tout… même montrer ses fesses ! Grand moment de solitude.

A la fin de son spectacle, alors que ses musicos retournent en loges, la jeune chanteuse française fuit dans sa voiture aux vitres teintées ne laissant aucune chance aux quelques personnes présentes de prendre une photo ou d’obtenir un autographe. Peut-être est-elle vite allée voir le concert du Grand Jojo qui venait de démarrer… ou pas.

La vraie et sincère belgitude nous la trouveront sur la scène Pierre Rapsat avec le groupe mythique liégeois Les Gauff’ et avec le Grand Jojo en clôture des Francofolies de Spa.
Le public ne s’y trompe pas. Il connaît les paroles par cœur des deux vedettes, danse, fait des chenilles et autres farandoles. Ambiance bon enfant et Jupiler que seuls les belges peuvent provoquer.

Les Gauff’ ont apporté dans leurs valises quelques guests dont les frères Taloche, Tatayet, Jean-Luc Couchard et même Jean Sarrus de Les Charlots qui entonnera un cultissime L’Apérobic !

Le Grand Jojo, quant à lui, est paré d’un orchestre et des Allumettes, deux jeunes choristes fières de servir leur pays.

Si le gaillard de 77 balais vient d’enregistrer le prochain hymne des Diables Rouges pour le Mundial de football au Brésil, c’est qu’il croit dur comme fer aux chances de l’équipe nationale belge comme au bon vieux temps (1986) à Mexico. Mais, entre-temps, il enregistre également un album, un duo rap avec Jean-Luc Fonck et sera prochainement sur la scène de Forest Nationale.

Entre les deux vedettes, le festival a intercalé Suarez. A entendre les cris de ferveur pour les Gauff’, il semblerait qu’il y ait eu une erreur de programmation. D’horaire en tout cas. L’ambiance se crispe en coulisses. S’approprier le public aura certainement été la tâche la plus ardue de Marc Pinilla et son groupe.


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