diane est une vraie personne qui passe des heures dans les
bois. de la déesse en elle certains traits tels que la solitude – une aisance
dégradée chez la petite diane en raison de la fréquentation des forêts le
week-end autour de Paris, tels que l’horreur de l’intrus et la familiarité des bêtes.
sous ce nom atténué, minuscule, latin.
elle comprend le jardin dans la forêt.
le jardin représente un royaume, un extrême bien rare, solitude, horreur de l’intrus,
familiarité avec le êtres sont les dons de Diane à la petite que le jardin a
enchantée. le jardin n’est pas moindre que la forêt. le jeu continue de l’exciter
adulte, c’est marmotter des choses joue contre collée à la terre.
à l’automne aller dans Les Carpates – la chaîne des Hautes Tatras y coucher aux
refuges, venir au cœur des vieilles forêts de loups d’ours.
pygargue gypaète bondrée
l’amour des rapaces la mène sur les lieux de nidification. elle se pétrifie aux
abords des plans d’eau, en montagne, en forêts de feuillus de conifères ou
mixtes aérées laissant choir le soleil à grands traits, très exceptionnellement
l’aire aperçue.
j’en suis par la soudaineté l’esprit de fuite, le nom.
récemment la, fine percée d’elle diane à peine, tant simple. rencontre un pont,
viaduc et sous l’arcade un nid. pourvu que la pierre ait vécu manifeste le
temps par ses pores. et méfiante toujours des possibilités d’affûts, petitement
contre elle au sens peureux des bêtes.
aussi feutrée quand diane aux bois qu’un fantôme. franchi le pas les fantômes
vinrent à sa rencontre.
Sophie Loizeau, Le Roman de Diane,
éditions Rehauts, 2013, pp. 29 et 30.
Sophie Loizeau dans Poezibao :
bio-bibliographie, lectures
franco-finlandaises à la SGDL (06), extrait
1, extrait
2, Bergamonstres
(parution), ext.
3, ext.4