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Indiana Jones et le royaume du Crâne de cristal (Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull)

Publié le 24 juillet 2013 par Cinephileamateur
Indiana Jones et le royaume du Crâne de cristal De : Steven Spielberg.
Avec : Harrison Ford, Shia LaBeouf, Cate Blanchett, Karen Allen, Ray Winstone, John Hurt, Jim Broadbent, Igor JiJikine...
Genre : Aventures - Fantastique.
Origine : États-Unis.
Durée : 2 heures 03.
Date de sortie : 21 mai 2008.
Synopsis : La nouvelle aventure d'Indiana Jones débute dans un désert du sud-ouest des États-Unis. Nous sommes en 1957, en pleine Guerre Froide. Indy et son copain Mac viennent tout juste d'échapper à une bande d'agents soviétiques à la recherche d'une mystérieuse relique surgi du fond des temps. De retour au Marshall College, le Professeur Jones apprend une très mauvaise nouvelle : ses récentes activités l'ont rendu suspect aux yeux du gouvernement américain. Le doyen Stanforth, qui est aussi un proche ami, se voit contraint de le licencier. A la sortie de la ville, Indiana fait la connaissance d'un jeune motard rebelle, Mutt, qui lui fait une proposition inattendue. En échange de son aide, il le mettra sur la piste du Crâne de Cristal d'Akator, relique mystérieuse qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes. Ce serait à coup sûr la plus belle trouvaille de l'histoire de l'archéologie. Indy et Mutt font route vers le Pérou, terre de mystères et de superstitions, où tant d'explorateurs ont trouvé la mort ou sombré dans la folie, à la recherche d'hypothétiques et insaisissables trésors. Mais ils réalisent très vite qu'ils ne sont pas seuls dans leur quête : les agents soviétiques sont eux aussi à la recherche du Crâne de Cristal, car il est dit que celui qui possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s'assure du même coup le contrôle absolu de l'univers. Le chef de cette bande est la cruelle et somptueuse Irina Spalko. Indy n'aura jamais d'ennemie plus implacable... Indy et Mutt réussiront-ils à semer leurs poursuivants, à déjouer les pièges de leurs faux amis et surtout à éviter que le Crâne de Cristal ne tombe entre les mains avides d'Irina et ses sinistres sbires ?
Bande annonce française
"- Vous êtes professeur ?
- Seulement à mi-temps."

4
Indiana Jones et le royaume du Crâne de cristal
Cela faisait un petit moment maintenant que je n'avais pas revu ce "Indiana Jones et le royaume du Crâne de cristal", quatrième aventure du plus célèbre archéologue du cinéma. Pourtant, bien que descendu par la critique, j'ai de l'affection pour ce film que j'aime bien défendre. C'est loin d'être mon volet préféré de la saga (je conçois même que c'est peut être celui que j'aime le moins) mais pourtant je trouve le film sous estimé et j'en gardais un bon souvenir. C'est donc avec un certain plaisir que je l'ai revu récemment.
Et le plaisir est toujours intact. Mieux, en sachant très bien cette fois ci à quoi m'attendre, le scénario écrit par David Koepp, George Lucas et Jeff Nathanson passe même un peu mieux. Je ne crie toujours pas au génie mais j'apprécie toujours autant ce divertissement que je trouve assez frais et assez cohérent avec le reste de la franchise dans son contenu. Il y à bien sûr un peu plus de surenchère qui fait que le charme opère moins mais dans la façon d'aborder cette nouvelle aventure, j'ai trouvé qu'il y avait une certaine logique ce qui fait que je ne me sens pas spécialement déstabilisé par ce volet.
Bourré de facilités scénaristique, notre cher Professeur Jones à toujours le don pour se mettre dans des situations pas possible et de s'en sortir d'une façon aussi abracadabrantesque que surprenante. L'humour et l'action sont toujours présent au rendez vous et même si le contexte historique est un peu moins exploité, en regardant les volets de cette franchise à la suite, on se rends compte qu'il y à une certaine suite cohérente au même titre qu'on ressens la "cassure" dans le temps entre l'épisode 3 et ce quatrième épisode.
Oui, le Professeur Jones à vieilli mais c'est toujours un plaisir pour moi que de le voir évoluer à l'écran. On se doute que les doublures ont dû se faire plaisir mais si on se laisse prendre au jeu, la magie opère toujours je trouve et retrouver un héros de mon enfance à de quoi me faire très plaisir. Le scénario possède aussi quelques clins d’œils aux autres volets que j'ai trouvé très plaisant tandis que la fin, décriés de nombreuses fois à sa sortie, me parait elle aussi en parfaite adéquation avec cette franchise même si je n'en dirais pas plus afin d'éviter tout spoliers.
Toujours remplis de répliques fort sympathique, j'ai apprécié aussi le fait que ce volet se regarde indépendamment des autres. Quand on connait le passif de ce personnage, les nombreux clins d’œil n'en sont que plus agréable mais si on rentre dans cette saga par cet épisode, bien que ce ne soit pas une très bonne idée je pense en l'état, on est en tout cas pas du tout perdu. On retrouve toute la trame de la saga avec l'humour, l'action, le surnaturel, le chapeau, le fouet qui claque et des vilains pas beaux le tout dans une époque passé qui donne un certain charme à l'aventure. Moins puissante qu'auparavant certes mais tout aussi efficace malgré tout.
Puis quel plaisir de retrouver Harrison Ford dans la peau de Indiana Jones. L'acteur semble n'avoir jamais quitté son personnage. On retrouve ses mimiques, sa gestuelle, sa classe et son charisme qui rende son personnage des plus attachant à chacune de ses apparitions. J'ai beaucoup aimé le rapport père fils inversé par rapport au troisième volet et Harrison Ford semble vraiment s'amuser avec ce rôle à qui il continue de donner ses lettres de noblesses. Oui il à pris de l'âge comme je l'ai dit mais le scénario ne se voile jamais la face non plus sur ce point et s'amuse même de sa condition de nouveau vétéran, de gloire passé, bien qu'il soit toujours actif. J'ai en tout cas trouvé l'acteur toujours aussi convaincant même si juste avec le costume de l'archéologue, une grosse partie du boulot est déjà fait.
A ses côtés, j'ai un peu moins aimé Shia LaBeouf en Mutt Williams. L'acteur n'est pas mauvais, il fourni sans nul doute exactement le travail qu'on attends de lui mais je sais pas, je trouve qu'il à du mal à coller avec cet univers. Peut être le choc des générations qui fait que ça à moins marché sur moi je ne sais pas. Pourtant, comme je le dis, le comédien n'est pas mauvais non plus. Il semble s'amuser à caricaturer son rôle et même si il peine à vraiment exister aux côtés d'Harrison Ford, j'ai quand même trouvé que sa prestation n'était pas honteuse pour autant.
Quel joie sinon de retrouver Karen Allen dans le rôle de Marion Ravenwood. C'est un personnage pour lequel j'avais beaucoup d'affection dans la franchise, un personnage qui fonctionnait à merveille avec celui d'Indiana Jones et la revoir m'a vraiment fait plaisir. L'alchimie fonctionne toujours, l'actrice me plait toujours autant malgré les années qui se sont écoulés depuis notre dernière rencontre à l'écran et elle apporte toujours autant un côté pétillant et frais dans ce couple fait pour être ensemble. Je regrette un peu son arrivée tardive dans l'intrigue, dès qu'elle arrive, certains rebondissements tombe un peu à plat car on s'y attends grandement surtout au niveau de la passation de pouvoir mais la comédienne me convainc toujours autant.
Dans le rôle de la méchante de service (chose agréable ça nous change d'avoir pour vrai méchant un personnage féminin), on retrouve Cate Blanchett en Irina Spalko. On va pas se mentir, c'est là encore, l'un des méchants les plus faibles de la franchise. Son rôle est ultra caricaturé que ce soit dans sa façon de se tenir ou dans le timbre de sa voix mais ça ne m'a pas empêché de bien aimé l'actrice quand même. Je trouve qu'on l'a vraiment sous exploité, elle est vraiment faible quand on se souvient des autres méchants mais l'actrice m'a tout de même plu. J'aurais juste aimer un traitement plus profond la concernant. Il en va de même d'ailleurs pour Igor JiJikine en Dovchenko qui à une vraie gueule de méchant et en plus le charisme nécessaire mais qu'on exploite vraiment mal là aussi.
Dans les seconds rôles, Ray Winstone en "Mac" George Michale révèle peu de surprises. Son personnage nous rappelle d'autres acolytes d'Indy qui n'ont pas toujours été franc avec lui mais bon, force est de constater que l'acteur fait son job. J'ai plus apprécier John Hurt en Professeur Oxley. Quel dommage lui aussi qu'il arrive tardivement et qu'on l'exploite si peu. On aurait pu faire quelque chose de mieux avec lui mais bon, ses apparitions m'ont tout de même amusé. J'ai aimé aussi Jim Broadbent en doyen Charles Stanforth qui ne me fait pas oublier l'ancien doyen mais qui s'en sors bien malgré tout. Quoiqu'il en soit, dans son ensemble la distribution reste quand même correct.
Derrière sa caméra, Steven Spielberg maitrise son sujet. Il nous envoie toujours à l'aventure, nous offre toujours de très bons plans en continuant d'exploiter un univers qu'il connait bien et ses prises de vues me paraisse plutôt bien pensé. Même le final me parait cohérent avec le travail de ce réalisateur que ce soit au niveau de sa carrière (un sujet qu'il à exploité à maintes reprises) où au niveau de la franchise. On y retrouve les thèmes qu'il affectionne comme notamment son approche de la famille et de l'enfant un peu perdu. Avec ce film, il continue en tout cas de réveiller le gamin qui est en nous et qui est prêt à partir à travers le monde à l'aventure.
Malheureusement, si ça marche moins que par le passé, c'est sans nul doute à cause d'un visuel vraiment dérangeant je trouve. Quelle est la part de George Lucas dans ce film ? Je l'ignore je vais être honnête mais c'est surtout à cause du visuel que la magie opère moins. C'est pas parce que le film arrive 19 ans après le troisième volet, c'est parce que dans les effets spéciaux, à force de tomber dans la surenchère, le film nous perds parfois en route. Pus que ses scènes énormes (comme la mythique scène du frigo) qui m'ont pour ma part amusé, c'est parce que le visuel n'y ait pas que parfois je sortais un peu de l'intrigue.
La photographie et la lumière sont sur-exploité donnant parfois une image assez laide avec des plans trop propre sur eux là où les précédent volet nous proposais de la sueur, de la poussière et une certaine moiteur. Je ne parle même pas des différentes incrustations qui sont tout simplement hideuse. Suffit de comparer la scène du tank dans le 3 et celle de ce film pour s'en rendre compte si les marmottes et Tarzan ne vous avait pas déjà convaincu. Les autres épisodes ont des effets spéciaux qui ont pris un coup de vieux, ce qui donne parfois du charme à la saga, mais là, ce quatrième volet n'a même pas le temps de vieillir que ses effets semblent dépassés et dénue de toute magie.
Ou sont les décors en cartons que j'aimais tant et qui étaient exploités comme des personnages à part entière ? Ou est passé cette invitation au voyage que les autres volets possédait ? Quid des costumes qui semblait avoir du vécu alors qu'ici, ils sont tellement propre que ça pique les yeux ?... Dans sa mise en scène, Steven Spielberg livre du bon boulot j'en reste convaincu. Son film reste efficace et se laisse regarder sans prise de tête mais dans son visuel, il y à vraiment peu de choses à sauver. Alors oui, je me suis amusé mais à cause de ça, je ne suis jamais rentré totalement dans l'aventure, le numérique gâchant pour beaucoup ce volet que j'aurais préféré sans doute plus "old school" quitte à avoir un résultat plus approximatif. On aurait au moins ressenti l'hommage au reste de la saga (le clin d’œil avec le vieux logo Paramount incrusté dans l'introduction ne suffisant pas) et le film aurait peut être gagner une âme qui lui manque.
Car si je trouve ce film sous estimé, je suis d'accord pour dire qu'il n'est pas parfait et ce manque d'identité joue peut être pour beaucoup sur le désamour que certain ont pu éprouver vis à vis de ce film. Assis entre deux chaises, on sens le tiraillement (et c'est là que je me demande vraiment le poids de George Lucas, coutumier du fait, dans cette production) entre le respect pour cette franchise et le côté commercial qui prend parfois trop le dessus. Je suis en tout cas prêt à parier qu'avec un autre visuel, moins propre sur lui, le résultat ressenti sur le public aurait été différent.
Quant à la bande originale, John Williams nous livre une bonne partition. Il n'y à rien de bien exceptionnel non plus, le compositeur s'efforçant surtout à garder les même tonalités musicales qui collent si bien à la franchise mais ça reste quand même très agréable à écouter et ça colle toujours aussi bien avec cette intrigue. Puis quel pied il faut l'admettre de pouvoir ré-entendre le thème phare, un thème mythique qui à lui tout seul nous fait prendre part à l'aventure en nous faisant presque oublier les imperfections de cette production. John Willams ne signe pas là sa bande originale la plus marquante, il reste beaucoup sur ses acquis mais le cahier des charges est respecter et c'est déjà ça.
Pour résumer, "Indiana Jones et le royaume du Crâne de cristal" est sans doute l'épisode le plus faible de la franchise. Niveau ressenti, et après avoir revu en plus récemment l'intégralité de cette franchise, il se place pour moi au même niveau que le deuxième volet même si ce dernier reste un chouïa meilleur. Sous estimé par la critique à mes yeux, ce film reste quand même diablement plaisant et efficace grâce à son scénario assez cohérent avec les autres aventures et un casting judicieux même lorsqu'il cabotine. Harrison Ford prouve qu'il est le seul et unique Indiana Jones (le dernier plan démontre d'ailleurs que le chemin est long pour qu'on lui enlève son chapeau) et Steven Spielberg semble s'amuser toujours autant à nous replonger dans notre enfance. Dommage que le visuel gâche un peu tout car vraiment, je trouve ce divertissement pour ma part agréable. Je suis pas toujours totalement pris par le spectacle mais j'ai eu globalement ce que j'attendais et c'est déjà une bonne chose. J'apprécie même de plus en plus ce volet au fur de mes visionnages, le temps et le fait de savoir à quoi m'attendre faisant son affaire. Un spectacle qui se laisse regarder et que j'aime défendre encore malgré ses maladresses. Le volet le plus faible certes, mais un volet qui se laisse suivre malgré tout et que j'ai trouvé excellent.
Liens divers :

Indiana Jones et le royaume du Crâne de cristal
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