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Django Unchained de Quentin Tarantino (Western moderne, 2012)

Publié le 28 juillet 2013 par Florian @punkonline

django.jpgAprès avoir remis au goût du jour le genre Grindhouse (films de série B) avec Boulevard de la mort, Quentin Tarantino déterre le Western Spaghetti.
Reprenant le titre d’un western des années 60 et son approche violente, Django s’inspire surtout des films de Sergio Leone avec la complicité du compositeur Ennio Morricone auteur des mythiques bandes originales des films du cinéaste italien. Du côté de l’esthétique, on retrouve les zooms furtifs, la longueur (près de 2 h 45) ou le lettrage propre à ce genre de films. Il ne manque que les cultes et interminables plans-séquences, Tarantino étant plutôt adepte des plans courts.
En revanche, l’histoire est peu commune avec la présence d’hommes noirs et plus généralement du thème de l’esclavage dans un genre où les histoires se passent entre blancs avinés.
 
La narration se passe deux ans avant la guerre de Sécession, dans le sud des États-Unis. Le docteur King Schultz, devenu chasseur de prime, achète Django, un esclave, afin de retrouver des hommes recherchés, en lui promettant sa liberté une fois le travaille achevé. Découvrant, la rapidité et la précision de Django au tir, Schultz lui demande de devenir son partenaire. L’affranchi accepte, mais ce qu’il désir plus que tout c’est retrouver sa femme toujours en esclavage...
Le sang giclant à foison est une des spécialités de Tarantino, et Django n’y échappe pas. Plus qu’un simple remake, ce film est aussi une parodie avec ces anachronismes langagiers digne d’un ghetto black actuel ou musical avec du gros hip-hop lors des scènes de shoot.
Mais le plus jouissif est certainement l’émancipation d’un noir chez les rednecks, dans les États les plus racistes du pays et fief des esclavagistes peu avant la guerre civile.
Pour moi une des meilleures réalisations de Tarantino.


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