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Chronique ontarienne, par Jean-François Tremblay…

Publié le 28 juillet 2013 par Chatquilouche @chatquilouche

C’est avec un rhume que j’écris ces mots.  Congestionné, la tête qui veut éclater…  Si mon texte n’a aucun sens, vous saurez pourquoi !

Aaaah, Londres.  Londres, la magnifique, Londres, la belle.  C’était mon premier voyage hors de l’Amérique du Nord.  Dix jours dans cette grande capitale, dans cette ville si riche culturellement, où chaque pas dans la rue équivaut à une leçon d’histoire.

Ma copine et moi avions des opinions similaires sur ce que nous voulions visiter à Londres.  Mais là où ses choix se portaient davantage vers les musées, je préférais voir des bâtiments qui avaient des liens avec la culture populaire (cinéma, musique, etc.).  J’avais noté de nombreuses adresses avant de partir : l’emplacement de la défunte salle The Marquee, les studios d’enregistrement Trident, la maison de Sherlock Holmes (un musée, en fait, situé à l’adresse fictive où vivait le personnage), etc.

Finalement, nous avons fait un peu des deux (les musées et le reste), et je n’ai pas visité tant d’adresses que ça dans ma liste.  Nous avons plutôt opté pour une approche semi-improvisée, où nous avions chaque jour un certain itinéraire pour la journée, mais avec beaucoup d’ouverture pour la découverte.

Abbey Road

Chronique ontarienne, par Jean-François Tremblay…
Par contre, une visite s’imposait dans ma liste, et je n’allais pas y déroger : la traverse piétonnière près des studios d’Abbey Road.  Je ne pouvais passer à côté de cette occasion.  L’amateur des Beatles que je suis ne pouvait s’empêcher d’aller se faire prendre en photo en traversant la rue comme les quatre membres du groupe sur la pochette de leur album classique de 1969.  Et voilà, maintenant c’est fait.   Une chose de moins sur ma « bucket list ».

C’est tellement achalandé !  Difficile de se faire prendre en photo, surtout seul ou en couple, alors que des voitures passent à tout moment (et à toute vitesse) et que des dizaines de touristes, comme nous, veulent leur photo aussi.  De plus, si on veut faire les choses correctement, il faut traverser dans le bon sens, celui dans lequel les Beatles se sont fait photographier.  Donc, en résumé, il faut patienter.

Au bout du compte, nous avons fait appel à un jeune homme qui se tenait là avec une pancarte « Free pictures » et offrait de nous photographier avec notre propre appareil en échange d’un pourboire.  Il a bloqué lui-même la circulation quelques secondes, nous a indiqué quelle pose prendre, et nous a photographiés.  Ma copine avait décidé de faire comme Paul McCartney sur l’original et de traverser nu-pieds.  Le « photographe » lui a également remis une cigarette, pour parfaire l’illusion.

J’aime bien le résultat, malgré notre air figé non naturel.  J’ai ma photo d’Abbey Road.  J’ai réalisé un rêve.  Je suis heureux !

St-Paul’s

L’une de mes visites préférées fut celle de la Cathédrale St-Paul.

J’aime beaucoup la photo noir et blanc de 1940 intitulée « St Paul’s Survives », prise après un bombardement de la Luftwaffe.  On peut la trouver facilement sur Internet.

Lorsque j’ai vu le dôme de la cathédrale pour la première fois, de mes propres yeux, j’ai été quelque peu ému.  Ça n’avait rien de religieux.  Il y a tellement d’histoire derrière ce dôme, derrière cette construction, que je n’ai pu empêcher une vague d’émotion de monter en moi.

L’intérieur est majestueux.  Nous nous sommes assis pour admirer l’architecture, tellement c’est imposant et impressionnant.  Aucune photo (qui sont interdites à l’intérieur, d’ailleurs) ni description ne saurait faire justice à la beauté de cette construction.

Nous avons également grimpé les 528 marches, dans d’étroits – TRÈS étroits – escaliers, qui mènent au dôme et à son observatoire extérieur qui permet une vue imprenable sur Londres.  C’est tout simplement magnifique.   À voir absolument !

J’ai également adoré ma visite de l’Abbaye de Westminster.  C’est tout aussi majestueux, bien que d’un autre type d’architecture.  On se sent petit et humble à marcher entre les murs d’un tel lieu.

Ce qui m’a le plus surpris de ces structures, de ces grands bâtiments religieux, c’est leur fonction funéraire.  Je m’y connais peu en histoire et en rituels religieux ; je n’avais jamais retenu l’information que l’on enterrait des gens dans les églises.  Par exemple, à Westminster Abbey, on trouve les restes de nombreux rois et reines, ainsi que des figures historiques appartenant à tous les domaines d’activité.  Entre autres, Laurence Olivier, grand acteur du 20e siècle, y repose.

Une leçon d’histoire

J’ai énormément appris sur les rois et les reines durant mon voyage.  On ne peut faire autrement à

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Londres, surtout lorsqu’on fait la tournée des lieux touristiques les plus courus.

Nous avons visité Kensington Palace (où j’ai énormément appris sur la reine Victoria, que je ne connaissais pratiquement pas), la Tour de Londres (l’une de mes visites préférées), le British Museum (beaucoup trop de touristes et de gens qui photographient les œuvres sans prendre le temps de vraiment les regarder), etc.

La National Gallery — et ses nombreux tableaux de grands maîtres — fait partie des lieux que j’ai le plus aimés visiter.  Mais il faut avoir du temps.  C’est vaste, très vaste !

Downton Abbey 

Nous avons également consacré une journée à aller visiter le château de Highclere.  Nous avons pris le train en partance de Londres vers le village de Newbury, et de là nous avons pris un taxi vers le château.  Si vous regardez la série télévisée Downton Abbey, c’est ce château que nous avons visité.

L’endroit sert de demeure aux comtes de Carnarvon depuis très longtemps.  Le 5e comte de Carnarvon fut celui qui découvrît le tombeau de Toutankhamon au début du 20e siècle.  D’ailleurs, le château abrite une exposition permanente sur les découvertes de ce noble en Égypte.

Mais le simple fait de nous trouver sur les lieux de tournage de Downton Abbey était suffisant pour nous émerveiller, ma copine et moi.  Nous sommes de grands amateurs de la série, et cette visite avait quelque chose de surréaliste pour nous.

Trop de choses à raconter, trop de merveilleux souvenirs…  Ce que je viens de faire dans ce texte, c’est une relation très superficielle.  Il est donc très probable que je vous reparle de ce voyage une prochaine fois…

Notice biographique

Jean-François Tremblay est un passionné de musique et de cinéma.  Il

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a fait ses études collégiales en Lettres, pour se diriger parla suite vers les Arts à l’université, premièrement en théâtre (en tant que comédien), et plus tard en cinéma.  Au cours de son Bac. en cinéma, Il découvre la photographie de plateau et le montage, deux occupations qui le passionnent.  Blogueur à ses heures, il devient en 2010 critique pour Sorstu.ca, un jeune et dynamique site web consacré à l’actualité musicale montréalaise.  Jean-François habite maintenant Peterborough.   Il tient une chronique bimensuelle au Chat Qui Louche.

(Une invitation à visiter le jumeau du Chat Qui Louche : https://maykan2.wordpress.com/)


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