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12 heures (Stolen)

Publié le 30 juillet 2013 par Cinephileamateur
12 heures De : Simon West.
Avec : Nicolas Cage, Josh Lucas, Danny Huston, Malin Akerman, Sami Gayle, Mark Valley, M.C. Gainey, Barry Shabaka Henley, Edrick Browne...
Genre : Action.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 36.
Date de sortie : 24 juillet 2013.
Synopsis : Trahi lors d’un hold-up qui a mal tourné, Will Montgomery, un voleur surdoué, vient de purger huit ans de prison. Désormais, il est décidé à tourner la page et souhaite seulement renouer avec sa fille, Alison. Mais ses anciens associés, tout comme le FBI, sont convaincus que c’est lui qui a caché les 10 millions de dollars du butin avant de se faire prendre. Pour récupérer le magot, Vincent, son ex-complice, kidnappe Alison.
Will a 12 heures pour trouver la somme s’il veut libérer sa fille. Sa seule chance de la sauver est de monter le coup le plus audacieux de sa carrière avec l’aide de Riley, une voleuse aussi sexy que futée…
Bande annonce française
"Ton père m'a abandonné. Il va payer pour nous deux."
2.5
12 heures
Depuis quelques années maintenant, Nicolas Cage subit pas mal de critiques assassines (presse et spectateurs) concernant son jeu et ses choix de films. Pourtant, ça reste quand même à mes yeux un acteur que j'aime bien (même lorsqu'il cabotine) et qui me propose en général des films que je trouve certes imparfait mais plutôt divertissant. C'est donc dans l'optique de me divertir et rien de plus que je me suis dirigé vers mon cinéma pour aller voir ce "12 heures".
Et je reste sur ma faim... Bon d'accord le scénario écrit par David Guggenheim n'est pas très original je m'y attendais mais bon, c'est quand même tellement classique et tellement prévisible qu'il y à fort à parier qu'il sera vite devenu oubliable pour moi dans les mois à venir (si ce n'est pas les semaines). Attention, ça reste divertissant, je ne me suis pas ennuyé et j'en attendais pas moins c'est juste que je reste quand même diablement sur ma faim devant tant de facilité. Tout se devine, tout se sais longtemps à l'avance et du coup, j'ai eu un peu de mal à vraiment rester captiver.
J'ai suivi ce film comme un téléfilm du samedi soir qui me ferait passer le temps sans me le transcender. Alors oui c'est plaisant car dans le genre, c'est toujours amusant à suivre. Le film sens bon les années 80 parfois je trouve le seul hic c'est qu'il n'a pas réussi pour autant à me rendre nostalgique de cette époque (que j'adore pourtant) et à côté, on à vu tellement mieux par le passé (de "Taken" en passant par le plus jouissif "The call") que la mayonnaise peine à prendre. C'est pas foncièrement mauvais, c’est juste assez anodin en soit.
Même Nicolas Cage en Will Montgomery semble avoir du mal à y croire. L'acteur cabotine toujours autant, le genre lui va plutôt bien, j'ai bien aimé ses scènes d'action et c'est toujours un plaisir pour moi que de le voir à l'écran mais l'intrigue étant trop légère, sa se ressens fortement dans sa prestation. Sa présence suffit à me divertir mais l'acteur m'a quand même paru plus plaisant par le passé. Son face à face avec Josh Lucas en Vincent ne m'a pas convaincu. Ce dernier est beaucoup trop risible d'ailleurs pour qu'on y croit que ce soit dans son jeu ou dans son look de clochard qui se laisse aller. L'affrontement final en devient alors très risible avec cerise sur le gâteau, un côté nanardesque qui m'a beaucoup fait sourire et que je regrette presque de ne pas avoir retrouver durant tout le long métrage car la pilule serait mieux passé je trouve. Là il se prend au sérieux mais on y croit pas.
Même Danny Huston semble ne pas y croire. Avec son personnage de Tim Harlend, l'acteur joue la surenchère comme rarement je l'avais vu chez lui et du coup, ça ne m'a pas aidé non plus à rentrer dans ce film. A aucun moment il ne semble être un obstacle pour le personnage de Will et le ridicule de l'illusion finale lorsqu'il est sur le bateau (tout aussi prévisible) ne fait qu'accentuer ce point. Il est flic car il nous en faut un pour pimenter un peu la chose mais c'est pas assez pimenté pour vraiment justifié ce rôle. A ses côtés, Mark Valley en Fletcher est tout aussi clownesque mais ce dernier semble quand même plus à l'aise et assume plus facilement son statut on dirait.
Concernant le reste du casting, j'ai apprécié voir à l'écran Malin Akerman en Riley Jeffers. Pas très constructif, si son personnage n'apporte pas grand chose, pour l'homme que je suis, elle reste suffisamment plaisante à voir pour que sa présence anecdotique ne me dérange pas. Sami Gayle en Alison Loeb manque un peu de carrure pour que je trouve son personnage convaincant tandis que M.C. Gainey en Hoyt possède lui une certaine présence mais c'est pas pour autant que j'y ait cru. Dans l'ensemble de toute façon, cette distribution reste à l'image de ce scénario à savoir très léger.
Côté mise en scène, Simon West m'a proposé un gouffre. Après le diablement efficace "Expendables 2" (qui était tout aussi léger mais qui au moins l'assumé pleinement), le réalisateur nous propose quelque chose de moins fou avec son "12 heures". Comme je le dit plus haut, j'aurais aimé à la limite que le film s'assume en tant que nanar car dans la mise en scène, Simon West aurait pu nous offrir quelque chose de plus fou, de plus décalé. Quelque chose de plus explosif que cette course contre le temps (dont on se moque éperdument d'ailleurs) assez lisse.
Pourtant, ce n'est pas non plus totalement mauvais. Il y à un certain rythme, je ne me suis pas non plus ennuyé outre mesure et les différentes scènes d'action m'ont paru bien ficelé c'est juste que j'aurais quand même aimé plus de consistance. Même dans les décors ont à l'impression de ne pas avoir été au bout. Hormis un taxi et une foule dans la ville pour Mardi Gras, j'ai trouvé que les différents décors manquait un peu de folie, de variété et que l'ensemble tournait un peu en rond. Les effets spéciaux restent malgré tout potable, les quelques scènes d'action bien chorégraphié et j'ai apprécié la bande originale signée par Mark Isham qui, même si elle se répète un peu, assume pour le coup totalement la comparaison avec les films d'action du genre des années 80.
Pour résumer, si je ne me suis pas totalement ennuyé devant "12 heures", je suis quand même sorti de ma séance un poil frustré. Peut être pas aidé inconsciemment par des avis positifs que j'avais pu lire et qui me donnait espoir, le film méritera peut être plus tard une seconde chance de ma part. En attendant, j'ai trouvé quand même ce divertissement assez classique dans son fond et dans sa forme et il y à fort à parier que je vais vite l'oublier. Si je n'ai rien personnellement contre Nicolas Cage que je continue d'apprécier malgré sa prestation trop légère ici, c'est pas avec ce film que je continuerais de le défendre. "12 heures" reste un film qui fait passer le temps, qu'on peut regarder sans se prendre la tête et c'est déjà pas mal.
12 heures
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