Le jour attendra versus Dans la tête de Charles Swan III

J'adore les sorties. J'ai du mal à dire non quand on m'en propose. Hormis en cas de maladie ou de rencard (je suis phobique des rencards). Donc quand mon MERVEILLEUX ami (il va sûrement lire ces lignes) me propose une autre soirée ciné et que mon plan A me lâche, je saute à pieds joint sur l'occasion.

Le Jour Attendra d'Edgar Marie avec Olivier Marchal et Jacques Gamblin, n'est pas un film que j'aurai été voir comme ça. L'affiche ne me plaisait pas plus que ça. Je sais, je suis con, j'ai loupé Match Point comme ça. Mais bon l'aventure c'est l'aventure.

L'histoire, c'est deux mecs qui tiennent une boîte sur une péniche (celle a côté de la piscine Joséphine Baker pour les parisiens). Ils font ça à l'ancienne et ça ne marche pas. Du coup pour payer leurs dettes, ils font les mules dans un trafic de drogue au Mexique. Pas de bol, ils se font chopper par la police locale, et après torture, dénonce leur contact du coin. Re-pas de bol, six ans plus tard le mec sort de taule et est bien d'avis de se venger. Les deux compères, qui ne se parlaient plus, sont obligé de refaire équipe.

Garder à l'esprit que ce film est un premier film. On le sent, comme si le réalisateur se cherchaient, on oscille entre le film de truands classes et le film basé sur un duo comique. Il y a une superbe photographie avec de très beaux plans, l'ambiance est relativement pompé sur drive (avec musique électro en prime), mais c'est agréable à voir. Par contre le scénario et la direction d'acteur sont une horreur. On a pourtant de bons acteurs, mais pas une seule minute ils n'arrivent à nous faire croire à leurs personnages (au combien stéréotypés).

A voir si vous êtes fan du genre ou immunisé au jeu d'acteur type "série télé française de l'après-midi sur TF1".

J'attendais beaucoup plus du film qui suivait. L'affiche, pour le coup, m'avait attirée. Dans  la tête de Charles Swan III de Roman Coppola avec Charlie Sheen, Jason Schwartzman, Patricia Arquette et Bill Murray.

Charles Swan III est un publicitaire (censé être) délirant, riche et sexy. Mais il n'arrive pas à se remettre de sa dernière love story avec une apprentie actrice blonde et bien roulée, Ivana. Son BFF, sa sœur, son comptable vont l'entourer pour qu'ils se change les idées.

Boriiiing. Chiant du début à la fin. Pourtant les histoires de rupture en ce moment c'est ma came. Charles Swan est aussi délirant que ma tante adepte des régimes. Pas d'inventivité, pas de lignes directrices compréhensibles (il y a une fille dans la salle qui a été faire pipi, je ne sais pas comment elle a réussi à suivre, moi sans bouger, j'étais paumée), pas de scénario, pas de performance marquante (quoique le toucan fait très bien le mort). Une grande déception.

Roman Coppola a collaboré avec Wes Anderson, en plus d'être de la famille de vous-avez-deviné-qui. On retrouve une certaine patte "Anderson" dans ce film. Mais ça part dans tous les sens. Rêve, fantasme, histoires, réalité, passé, présent, tout se mêle. Comme si on voulait cacher un manque d'imagination et de créativité sous une narration incohérente. L'image est belle, sans pour autant être à la hauteur des tons de Wes Anderson. La musique est sympa.

A voir si vous avez bu avant si vous voulez au moins rigoler.