Le secteur du paiement en point de vente concentre un grand nombre d’avancées technologiques. Dernièrement, les empreintes digitales, smartphones en tant que terminaux de paiement ou encore les identifiants vocaux ont fait leur apparition. « Payer via un appareil portable risque d’encombrer l’utilisateur, tandis que les voix ne sont guère sûres en tant que moyen de paiement et les empreintes digitales ont l’inconvénient de prendre trop de temps en magasin. Aucune solution actuelle n’est donc idéale » commente Ruslan Pisarenko , directeur de vente chez Uniqul. En effet, cette startup finlandaise a récemment réussi à développer un système biométrique qui permet aux utilisateurs de payer avec leur visage.
Un système basé sur la reconnaissance faciale
Ainsi, lorsqu’un acheteur s’approche de la caisse pour régler ses achats, une caméra haute définition le repère et un algorithme se charge ensuite de l’identifier en fonction des traits de son visage. Et cela, en s’appuyant sur une base de données composés des profils des utilisateurs qui auront préalablement numérisé leur visage et lié leurs coordonnées bancaires en fonction. Il suffit donc ensuite que l’usager confirme le paiement en cliquant sur le bouton « OK » d’une tablette mise à disposition. Selon Ruslan Pisarenko, le processus prendrait de 5 à 30 secondes, le temps qu’il faudrait pour sortir un porte-monnaie. « De surcroît, la reconnaissance faciale est ce qui existe de plus sûr sur le marché contre toutes usurpations d’identités » poursuit-il.
Un modèle de vente inspiré par Itunes Store
Ce système en voie d’amélioration a déjà atteint un taux de succès de 96.8% et est également capable de distinguer des jumeaux. Uniqul propose un abonnement mensuel en fonction du périmètre géographique d’utilisation. Le micro-paiement et le concept d’enregistrer des informations une fois pour toutes ressemblent énormément au système d’Itunes Store. En ce qui concerne les commerçants, l’équipe n’a pas encore dévoilé le montant du service mais assure un taux élevé du retour sur investissement. « Car au final, les clients n’ont jamais eu autant de facilité pour payer en magasin. » conclut-il.