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Lone Ranger, Naissance d'un héros - Critique vidéo

Par Nopopcorn @TeamNoPopCorn

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Pirates du Far West !

Le trio Johnny Depp / Gore Verbinski / Jerry Bruckheimer de la saga Pirates des Caraïbes, revient pour les studios Disney avec une nouvelle aventure, qui se passe cette fois-ci au Far West entre cowboys et indiens.

Vidéo de la critique du film LONE RANGER by la Team NoPopCorn

Réalisation: Yannick Raoul Chroniqueurs: Yannick Raoul & Patrice Steibel Cadre & Montage: Sacha Bennasar Cadre: Michael Min
Vidéo également disponible sur YOUTUBE (cliquez ici)


La version texte de la critique

Yanchasp portraitAprès un troisième épisode mitigé pour Pirates des Caraïbes et surtout un quatrième dont on aurait pu se passer, on attendait beaucoup de cette nouvelle aventure du trio Johnny Depp / Gore Verbinski / Jerry Bruckheimer.
Adapté d'un feuilleton radiophonique des années 30, Lone Ranger, Naissance d'un héros troque bateaux et épées, contre trains et révolvers. (...)

  • L'Avis de Yannick R. - Cliquez pour lire la suite (6/10)

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    Le(s) plus

    Avec le commencement de l'histoire, à San Francisco en 1933 et le superbe maquillage de Johnny Depp en vieillard dans le musée, Lone Ranger nous livre une superbe introduction même déroutante car elle ne correspond pas à ce que l'on pourrait s'attendre de l'histoire (au début), surtout après avoir vu les bandes-annonces.
    Ça surprend et c'est un très bon démarrage.

    Comme dans tous les westerns, dans Lone Ranger il est histoire de trésor, d'attaque de train, de justicier... et toujours dans l'esprit des films Johnny Depp / Gore Verbinski, il y a des passages comiques (qui marchent plus ou moins bien), de l'action, de la romance et de l'aventure.

    Le personnage de Tonto est un mélange entre Jack Sparrow de Pirates des Caraïbes et surtout il rappelle Edward aux mains d'argent. En Tonto vieux (en 1933), il est incroyable et il y a même une scène très émouvante quand il a les larmes aux yeux. Certainement un des meilleurs rôles, dans les derniers films de Johnny Depp.
    Armie Hammer à un rôle qui lui colle à la peau avec le personnage de John Reid, The Lone Ranger. Son charisme et sa voix caverneuse apporte un gros plus au justicier.
    L'ennemi commun de Tonto et du Lone Ranger, Butch Cavendish est interprété par un William Fichtner méconnaissable.

    A noter la présence de Ruth Wilson (Rebecca Reid), de la série Luther et de l'acteur James Badge Dale (Iron Man 3, World War Z), qui interprète dans Lone Ranger, Dan le frère de John Reid.

    Dans Lone Ranger, on retrouve des traces de la filmographie du réalisateur Gore Verbinski, avec Pirates des Caribes pour l'aventure et Rango pour sa très bonne ambiance western. D'ailleurs on ressent une certaine maturité dans la réalisation, qui maitrise de plus en plus les scènes avec de l'ampleur.
    Par ailleurs, on ne peut pas s'empêcher de faire le rapprochement avec la saga Pirates des Caraïbes, principalement avec la première attaque du train qui ressemble beaucoup à l'esprit des films Johnny Depp / Gore Verbinski.

    Les parties mystiques sont magnifique et hérite d'une belle ambiance, on pense notamment au passage avec les lapins carnivores, mais il y en a très peu.

    La musique de Hans Zimmer rythme parfaitement le film. Largement inspiré d'Ennio Morricone par moments, on reconnait également des airs qui font penser à la bande originale de Sherlock Holmes.

    Enfin, même si elle est en léger décalage avec d'autres parties du film, la scène finale est vraiment magnifique, avec la poursuite des deux trains sur la musique de la chevauché "l'ouverture de Guillaume Tell de Rossini".

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    Le(s) moins

    Il y a de bons gags, mais parfois ils sont limites ras les pâquerettes, comme avec Tonto (Johnny Depp) qui s'amuse à mettre la tête de John Reid (Armie Hammer), dans du crottin de cheval.

    Pour les méchants de Lone Ranger, mis à part Butch Cavendish (William Fichtner) le principal ennemi, ils n'ont pas cherchés trop loin car ce sont les mêmes que dans Pirates des Caraïbes. Principalement un des hors-la-loi qui passe son temps à se déguiser en femme, comme le pirate Ragetti (Mackenzie Crook), celui avec l'œil de verre.

    Il y a des passages qui sont vraiment très long, alors qu'à côté de ça c'est très dynamique (voir trop pour les plus petits).

    Autre point perturbant, le film aurait pu s'appeler Tonto, tant le personnage de Johnny Depp est mis en avant par rapport au justicier Lone Ranger interprété par Armie Hammer.
    On se demande lequel est le sidekick de l'autre, de plus le Lone Ranger est finalement légèrement abruti.

    Mais les principaux défauts du film Lone Ranger, viennent de son hésitation d'appartenance à un genre et son rythme.
    C'est irrégulier, il y a des hauts et des bas, des grosses baisses de régime viennent après des scènes très dynamiques et on passe du western au fantastique sans raccord.
    D'ailleurs c'est vraiment dommage que la partie mystique soit mise de côté, le passage des lapins étant si prometteur on en attendait plus. Mais finalement, on reste sur sa faim.

    C'est dommage! Plus court, le film aurait sûrement gagné en intérêt.
    Dans Lone Ranger il y a de très bonnes scènes, mais c'est le montage final qui peut nous faire sortir des rails.

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    Conclusion

    Dans l'ensemble, Lone Ranger est plutôt réussit que ce soit pour la réalisation et l'ambiance western, mais c'est dommage que le film soit irrégulier dans son rythme(parfois très long) et que sa direction ne soit pas claire(comique, fantastique ou western sérieux ...).
    Il y a quelques éléments fantastiques (très intéressants) mais finalement laissés de côté.
    Sinon le duo Armie Hammer / Johnny Depp fonctionne à merveille et William Fichtner incarne un ennemi charismatique.

    Ma note: 6/10.

Spaz portrait
Le(s) plus

Pour les fans les plus âgés qui jouèrent aux cow-boys et aux indiens avant de jouer aux Jedis, c'est toujours un plaisir de voir un western !
(...)

  • L'Avis de Patrice S. - Cliquez pour lire la suite (6/10)

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    L'amour du genre est visible chez lez créateurs de Lone Ranger qui multiplient les citations et hommages aux classiques :
    La narration par un personnage très âgé évoque Little Big man, la chevauchée dans Monument Valley bien sur paie son tribut à John Ford et l'attaque de la ferme cite le "Il était une fois dans l'ouest" de Leone. La musique d'Hans Zimmer participe à ces hommages citant l'œuvre de Morricone.

    Techniquement le film bénéficie du top de l'artisanat hollywoodien la photo de Bojan Bazelli sublime les décors naturels.
    Armie Hammer se sort très bien d'un rôle plutôt difficile puisqu'en fait essentiellement comique. Il apporte une honnêteté au personnage qui l'empêche de tomber dans le ridicule malheureusement le script ne lui donne jamais l'occasion de montrer plus.Son duo avec Johnny Depp même si on ne sent pas vraiment de complicité entre les comédiens fonctionne bien.
    Johnny Depp justement vedette du film , son Tonto est un personnage certes familier de l'acteur un "outsider" décalé un peu étrange mais il faut le chercher plus du coté de Edward ou Barnabas Collins que de Jack Sparrow ou Ed Wood. L'aspect le plus intéressant de sa composition est son coté Buster Keaton flagrant dans les scènes d'action.
    Gore Verbinski vient de l'animation et a toujours eu le gout du slapstick visible dés son premier film la Souris et présent dans ses Pirates des Caraïbes. Les poursuites en train du film lui donne l'occasion de grandes scènes entre cartoon et les film muet ou sa mise en scène se montre la plus efficace.Le choix de la musique qui illustre la scène finale renforce cette impression, on s'attend presque à voir passer le film à 16 images par secondes et au noir et blanc !

    Lone-Ranger-naissance-d-un-heros-Photo-William-Fichtner-01Le(s) moins

    Mais Lone Ranger a deux problèmes majeurs , un problème de ton et de rythme.
    A quel public le film s'adresse-t-il ? Est une aventure épique dans l'ouest pleine d'action pour les adolescents et les adultes ou un film burlesque et cartoonesque à destination des enfants ? Faute de faire leur choix l'équipe Bruckheimer-Verbinski-Depp accouche d'un produit composite qui n'est satisfaisant pour aucun des publics.
    Illustration exemplaire pourquoi cette scène ou le personnage de William Fichter dévore le cœur d'une de ses victimes devant son propre frère ? (oui c'est bien un film Walt Disney Pictures).
    De même ce duo d'acolytes censé évoquer la paire de pirates ridicules Pintel et Ragetti de "Pirates des Caraïbes", pourquoi sont ils à la fois ridicules mais aussi des meurtriers psychopathes déviants assez terrifiants ?
    Les exemples de cette dichotomie abondent :
    Pourquoi faire se succéder sans transition des charges épiques et tragiques comme celle des Comanches avec une poursuite cartoonesque sur fond de la musique de l'ouverture de Guillaume Tell de Rossini ?
    L'humour du film passe de gags pipi-caca à des allusions au viol homosexuel.
    Pourquoi introduire un éléments fantastique pour l'écarter définitivement par la suite?
    [Note : on sait que la première mouture jugée trop chère reprenait le concept Pirates des Caraïbes à savoir un vieux genre relevé par une dose de fantastique à effets spéciaux.Le Lone Ranger utilisant des balles en argent le choix fut fait d'utiliser des Loup-Garous dans le film.Le devis jugé trop cher par Disney l'aspect fantastique a été expurgé .Le budget du film rattrapera de toute façon le devis initial.]
    Enfin le marketing du film nous vend la naissance d'un héros pourtant jamais le personnage du Lone Ranger ne se révèle il reste toujours ce grand naïf maladroit et toute velléité d'embrasser la mythologie du personnage est tournée en dérision.
    Deuxième gros problème le film est très long 2 heures et demi mais surtout très lent.
    Certes il y a une volonté de renouer avec l'ampleur des grands westerns classiques mais on est aussi face à un spectacle d'été et jamais le film ne parvient à générer de l'enthousiasme.
    Les morceaux de bravoure se déroulant autour du chemin de fer et de trains, les personnages semblent tourner autour des rails leurs péripéties relèvent plus du remplissage que d'une intrigue travaillée.
    On rajoutera un méchant vu mille fois dans ce type de film et joué par Tom Wilkinson qui a du l'interpréter 900 fois sur les mille! Ce défaut touche l'ensemble des seconds rôles du film de William Fichtner à Helena Bonham Carter qui semblent peu impliqués. Seule Ruth Wilson apparaît concernée mais du coup semble jouer dans un autre film!
    Terminer un blockbuster par un final sur une musique pompière n'est pas non plus la meilleure des options.

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    Conclusion

    Au final Lone Ranger est un film patchwork qui n'a pas su dépasser sa genèse compliquée qui faute d'une unicité de ton ne parvient jamais à décoller.

    6/10.


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Lone Ranger, Naissance d'un héros

Réalisé par:Gore Verbinski.
Avec: Johnny Depp, Armie Hammer, Ruth Wilson et William Fichtner.
Genre: Action, Aventure, Western.
Nationalité: Américain.
Titre original: The Lone Ranger.
Distributeur: The Walt Disney Company France.
Durée: 2h29min.
Date de sortie: 7 août 2013
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Synopsis :
"Tonto, le guerrier indien, raconte comment John Reid, un ancien défenseur de la loi, est devenu un justicier légendaire. Ces deux héros à part vont devoir apprendre à faire équipe pour affronter le pire de la cupidité et de la corruption. Le tandem fait des étincelles et entraîne le public dans un tourbillon de surprises et d'humour."

  • Bande Annonce

  • Les Anecdotes !


    Lone Ranger, Naissance d'un héros est l'adaptation d'une série télévisée américaine des années 1950, elle-même adaptée d'un feuilleton radiophonique, diffusé pour la première fois le 30 janvier 1933, et qui a connu un succès colossal pendant plus de 20 ans et près de 3 000 épisodes. Avec pour acolyte un Amérindien du nom de Tonto, il s'agit d'un personnage extrêmement connu au pays de l'Oncle Sam mais dont la popularité n'a jamais traversé l'Atlantique.

    Incarné à l'écran par Johnny Depp, le guerrier indien se fait appeler "Tonto" ; un mot qui en espagnol signifie "stupide, bête, idiot" et qui a donc posé quelques problèmes pour la future exploitation du film dans les pays hispanophones. Ainsi, le nom est devenu "Toro", taureau en espagnol. En réalité, le nom de Tonto viendrait à l'origine de l'ojibwé, une langue amérindienne, voulant dire "celui qui est sauvage" ou "changer".

    Alors que le premier album solo de Jack White, intitulé "Blunderbuss", est sorti en avril 2012, les studios Walt Disney en ont profité pour annoncer que l'ancien membre des White Stripes serait en charge de la composition de la bande-originale du film.

    Depuis 2005 et leur collaboration vocale sur Les Noces funèbres, Johnny Depp et Helena Bonham Carter ont toujours travaillé ensemble devant la caméra de Tim Burton : Charlie et la chocolaterie, Sweeney Todd, Alice au Pays des Merveilles, ainsi que Dark Shadow. Lone Ranger, Naissance d'un héros est le premier film dans lequel les deux comédiens se donnent la réplique en dehors de l'univers de Burton. Le film marque également les retrouvailles de Depp et du metteur en scène Gore Verbinski après les trois premiers "Pirates des Caraïbes" et Rango.

    Pendant le tournage d'une scène de cavalcade, Johnny Depp est tombé de sa monture et s'est fait piétiner par son cheval...

    Jessica Chastain et Abbie Cornish ont failli interpréter le rôle de Rebecca Reid, finalement attribué à Ruth Wilson.

    Comme pour Jack Sparrow dans Pirates des Caraïbes, Johnny Depp a lui-même construit sa propre vision du personnage de Tonto avec le maquilleur Joel Harlow, avant de tenter de convaincre les producteurs de réaliser le film - et de lui donner le rôle. Le maquillage de l'acteur est en réalité une réplique exacte du tableau "I Am Crow" de Kirby Sattler, que Joel Harlow a découvert en 2009 lors du tournage de Rhum Express.

    Avec un maquillage composé de prothèses (nez et visage) et demandant 1h30 de préparation quotidienne, Johnny Depp restait parfois plusieurs jours sans le retirer après le tournage : "non seulement parce que cela lui faisait gagner du temps (...), mais également parce que plus on le porte – sans dépasser cependant trois jours d'affilée – plus il a l'air naturel", explique Joel Harlow. Il a également fallu masquer les tatouages de l'acteur (hormis ceux n'étant pas anachroniques). Depp s'est même fait tatouer un éclair sur la main, qui n'était à l'origine qu'un élément de maquillage pour le personnage. Enfin, 15 versions du corbeau présent sur la tête de Tonto, et symbole de puissance chez les Comanches, ont été réalisées en utilisant taxidermie et sculpture.

    Le masque du Lone Ranger a nécessité une préparation minutieuse avant de trouver sa forme définitive, après dix ébauches créées. Selon l'histoire, il a été créé à partir du gilet de son frère assassiné de deux balles, dont les trous correspondaient à l'emplacement des yeux. Il a été moulé sous vide pour épouser parfaitement le visage de Armie Hammer.

    Les costumes ont été entièrement créés pour être parfaitement fidèles à ceux que l'on pouvait porter en 1869. Au nombre de 1 500, auxquels il faut ajouter des centaines de chapeaux et d'accessoires, ils ont également subi un traitement spécial pour leur vieillissement au moyen d'une bétonnière, de râpes à fromage ou de chalumeau !

    Lone Ranger, Naissance d'un héros n'est pas la première adaptation cinématographique des aventures de John Reid et Tonto. Afin de se familiariser avec les deux héros, on peut notamment regarder Le Justicier masqué(1958) de Lesley Selander, ou encore Le Justicier solitaire(1981) signé William A. Fraker.

    Dans un souci d'exactitude culturelle et historique, Johnny Depp a dû apprendre quelques bases de la langue comanche pour les besoins de Lone Ranger, Naissance d'un héros. L'acteur, d'origine Cherokee, a même été adopté par une famille comanche après le tournage et a gardé d'étroits liens avec la communauté.

    Pour Lone Ranger, Naissance d'un héros, le travail sur les décors a été particulièrement colossal, allant jusqu'à recréer des villes entières et non de simples façades de maison (gare, saloon, bureau du shérif, commerces...) se fondant avec les paysages naturels. Des kilomètres de voie ferrée ont même été installés sur les différents sites en plus de trains grandeur nature afin de pouvoir réaliser toutes les cascades. Plus de 100 figurants ont même été formés à la construction de rails pour les besoins de certaines scènes.

    Les trains, spécialement construits pour Lone Ranger, Naissance d'un héros, devaient donner l'illusion d'être d'époque tout en répondant aux exigences du tournage ; des moteurs diesel, utilisés en cas de vitesse supérieure à 50 km/h, étaient donc dissimulés dans les locomotives, elles-mêmes commandées de manière électronique. Un véritable conducteur de trains gérait toutefois le freinage en cas d'urgence. Les wagons ont également été transportés par la route pour certaines scènes de paysages, remorqués par des camions.

    Clin d'oeil aux débuts du personnage de Lone Ranger : deux figurantes apparaissant dans le film de Gore Verbinski sont la petite-fille et l'arrière-petite-fille de James Jewell, qui a participé au développement du personnage pour la radio dans les années 1930.

    Pour plus de réalisme dans Lone Ranger, Naissance d'un héros, les acteurs ont dû maîtriser plusieurs gestes simples en apparence mais essentiels pour que le public puisse croire aux personnages. Savoir tirer au pistolet et le faire tournoyer comme tout cow-boy, seller et monter à cheval, dresser un campement ; tout a donc fait l'objet d'un entraînement en amont du tournage mais également pendant, pour maintenir un niveau de sécurité et de contrôle constant.

    Le tournage de Lone Ranger, Naissance d'un héros s'est étalé sur pas moins de sept mois, et a permis de voyager dans cinq états du sud des États-Unis. Les équipes ont notamment pu tourner dans des réserves navajos habituellement préservées et vivre auprès des familles amérindiennes, tout en devant parfois faire face à des conditions difficiles comme des tempêtes de sable au Nouveau-Mexique.

    Spécialement pour Lone Ranger, Naissance d'un héros, le logo de l'entreprise de production de Jerry Bruckheimer a remplacé son habituelle route par un chemin de fer.

    Bobby Lovgren, qui s'est occupé du dressage des chevaux pour Lone Ranger, Naissance d'un héros, a également travaillé pour Steven Spielberg sur le film Cheval de Guerre.

    Tous les plans de Lone Ranger, Naissance d'un héros sont composés selon une règle précise que Tim Alexander, superviseur des effets visuels, explique : "Toutes les images sont composées d'au moins une moitié de prises de vues réelles afin que le film soit aussi réaliste que possible". Les scènes ont également toutes été tournées en extérieur, même lorsqu'un fond bleu a été utilisé, afin de garder une lumière naturelle et cohérente pendant tout le film.

    Lors d'une scène particulièrement périlleuse, montrant Armie Hammer traverser un wagon chevauchant un cheval et tirant des coups de feu, la crème des cascadeurs a été mise à contribution - dont beaucoup sont les descendants de cascadeurs ayant joué dans des westerns de l'Age d'or hollywoodien. Les acteurs eux-mêmes n'ont pas été en reste : par exemple, William Fichtner saute véritablement d'un train en marche avant d'atterrir sur son cheval !

    Un des membres de l'équipe est décédé d'un arrêt cardiaque alors qu'il nettoyait une piscine qui devait servir pour l'une des scènes.

    Bien qu'il s'agisse d'un film des Studios Disney, Lone Ranger, Naissance d'un héros a été déconseillé aux moins de 13 ans dans les salles américaines après la franchise Pirates des Caraïbes, Prince of Persiaet John Carter.

IndianConnectionLogoMerci à "Indian Connection", pour le lieu de tournage.
Restaurant indien, Bar, Music, Lounge
33/35 rue de Lappe 75011 Paris - site internet

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