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Du vendredi 30 août au samedi 7 septembre, à L’Institut Lumière : Fedora de Billy Wilder

Publié le 02 août 2013 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Séances : Ve 30/08 à 19h – Di 1er/09 à 14h30 – Me 4/09 à 17h – Je 5/09 à 19h – Ve 6/09 à 17h15 – Sa 7/09 à 14h30

Plus d’information sur le site de L’Institut Lumière

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Fedora
De Billy Wilder
Avec William Holden, Marthe Keller, Hildegard Knef, Stephen Collins
RFA/Fr, 1978, 1h56, couleur
Date de reprise : 21 août 2013

Synopsis

Fedora, grande star hollywoodienne désormais retirée en Europe, met fin à sa vie en se jetant sous un train. Deux semaines auparavant, le producteur Barry Detweiler était parti à sa recherche dans l’espoir de la faire revenir sur le devant de la scène. Mais la mystérieuse Fedora vit désormais recluse auprès de gens étranges et s’avère difficile à approcher…

 « Le sujet de ce film, ce n’est pas la mort, c’est le désir de finir sa vie en beauté : toute légende est faite pour se perpétuer. » Billy Wilder

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 Autour du film

Fedora est adapté de la nouvelle de Thomas Tryon, qui a connu son heure de gloire en tant que comédien notamment dans Le Cardinal et Première victoire, deux films d’Otto Preminger. L’écrivain s’était notamment inspiré de Marlene Dietrich et Greta Garbo pour Fedora.

Fedora a beaucoup de points similaires avec Boulevard du crépuscule, de par son sujet traitant de Hollywood et de ces stars vieillissantes, et aussi de son acteur principal commun aux deux films : William Holden. Billy Wilder et le comédien n’avaient pas travaillé ensemble depuis 1954 et Sabrina.

Fédora, l’avant-dernier film de Billy Wilder, est un formidable réquisitoire contre le star system hollywoodien et son mythe de la jeunesse éternelle. Entre nostalgie et irrévérence, Billy Wilder porte ici un regard presque désabusé sur la génération de réalisateurs et producteurs américains du Nouvel Hollywood.

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Festival

Fedora a été présenté en avant-première mondiale au Festival de Cannes 1978, dans le cadre d’une rétrospective consacrée à Billy Wilder

Fedora

Fiche technique

  • Réalisateur : Billy WILDER
  • Adaptation : Billy WILDER et I.A.L. DIAMOND d’après une histoire de Thomas TRYON
  • Avec : Marthe KELLER, William HOLDEN, Hildegard KNEF, Stephen COLLINS
  • Musique : Miklós ROZSA
  • Décorateur : Alexandre TRAUNER
  • Producteur : Billy WILDER
  • Production : BAVARIA ATELIER GMBH, NF GERIA II FILM GMBH et SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PRODUCTION (SFP)

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Billy Wilder

"Samuel Wilder est né en 1906 en Autriche. Après des études de journalisme, il pénètre dès 1929 le monde du cinéma en écrivant les scénarios de Der Teufelsreporter (Le Reporter diabolique) d’Ernst Laemmle et Menschen am Sonntag (Les Hommes le dimanche) de Robert Siodmak. Il décide alors de se consacrer au métier de scénariste, et travaille sur de nombreux films, dont Emil und die Detektive (Emile et les détectives, 1931) de Gerhard Lamprecht.

 Quand Hitler devient chancelier en 1933, Wilder part aussitôt pour la France. Il y co-réalise avec Alexandre Esway le film Mauvaise Graine, avant de s’exiler aux Etats-Unis. Il accède à Hollywood en vendant plusieurs scénarios aux studios, et entame une collaboration avec le scénariste et producteur Charles Brackett, qui se révèlera longue et fructueuse. En effet, ils enchaînent ensemble une série de scénarios à succès comme La Huitième femme de Barbe Bleue et Ninotchka d’Ernst Lubitsch. Mais peu satisfait des adaptations de ses scénarios, Wilder décide finalement de les porter lui-même à l’écran.

 Ses deux premiers films The Major and the Minor (Uniformes et jupons courts, 1942) et Five Graves to Cairo (Les Cinq secrets du désert, 1943) sont perçus comme des comédies prometteuses. Il remporte un grand succès avec le film noir Double Indemnity (Assurance sur la mort), puis atteint la consécration avec The Lost Weekend (Le Poison) pour lequel il reçoit l’Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et enfin du meilleur acteur (Ray Milland). En 1950, il remporte à nouveau l’Oscar du meilleur scénario pour son film Sunset Boulevard (Boulevard de la mort). Ses œuvres étant jusqu’ici produites par Charles Brackett, Wilder choisit l’autonomie totale en devenant producteur de ses films, et se lance également dans l’adaptation de pièces de théâtre de Broadway.

 En 1955, la Fox l’engage pour mettre en scène Marilyn Monroe dans The Seven Year Itch (Sept Ans de réflexion), que Wilder retrouvera quelques années plus tard pour Some Like it Hot (Certains l’aiment chaud, 1959). En 1960, sa nouvelle comédie The Appartment (La Garçonnière) qui met en scène Jack Lemmon, remporte les Oscars du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario. Fort de son succès, Wilder poursuit sa carrière en réalisant plusieurs films dont Embrasse moi, idiot qui fait scandale, et est rejeté par tout Hollywood.

Finalement, il retrouve les faveurs du public et des critiques grâce sa dernière grande comédie, The Fortune Cookie (La Grande combine). Dès les années soixante dix, Wilder se fait de plus en plus rare. Il travaille à l’adaptation de ses scénarios pour la télévision, et réalise plusieurs films considérés comme mineurs (The Private Life of Serlock Holmes (La Vie privée de Sherlock Holmes), Avanti !).

 Disparu en 2002, et malgré une fin de carrière difficile, le scénariste, réalisateur et producteur Billy Wilder reste une figure incontournable de la comédie et un des cinéastes les plus marquants de sa génération. " Carlotta film

 Filmographie sélective :

  •  1934 : Mauvaise graine
  •  1942 : Uniformes et jupons courts (The Major and the Minor)
  •  1943 : Les Cinq Secrets du désert (Five Graves to Cairo)
  •  1944 : Assurance sur la mort (Double Indemnity)
  •  1945 : Le Poison (The Lost Weekend)
  •  1949 : Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard)
  •  1954 : Sabrina
  •  1955 : Sept Ans de réflexion (The Seven Year Itch)
  •  1957 : Ariane (Love in the Afternoon)
  •  1959 : Certains l’aiment chaud (Some Like It Hot)
  •  1960 : La Garçonnière (The Apartment)
  •  1964 : Embrasse-moi, idiot (Kiss Me, Stupid)
  •  1966 : La Grande Combine (The Fortune cookie)
  •  1970 : La Vie privée de Sherlock Holmes (The Private Life of Sherlock Holmes)
  •  1972 : Avanti!
  •  1974 : Spéciale première (The Front Page)
  • 1981 : Buddy Buddy

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