Synopsis : Walter White est professeur de chimie dans un lycée, et vit avec son fils handicapé et sa femme enceinte à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Lorsqu'on lui diagnostique un cancer du poumon en phase terminale avec une espérance de vie estimée à deux ans, tout s'effondre pour lui. Il décide alors de mettre en place un laboratoire et un trafic de méthamphétamine pour assurer un avenir financier confortable à sa famille après sa mort, en s'associant à Jesse Pinkman, un de ses anciens élèves devenu petit trafiquant.-
Avec la deuxième partie de la cinquième et ultime saison sur le point d'être diffusée, j'avais envie de reprendre la série à zéro une fois de plus en retraçant le parcours de notre ami Walter White. Au cours des années précédentes j'ai pas mal revu les premières (principalement là première et la seconde) saisons, je les connais donc vraiment bien, que ce soit sur la mise en scène ou même les dialogues. Mais étant donné que la série est sur le point de se conclure, pourquoi ne pas en profiter pour reprendre les saisons une à une ?
Je commence donc au commencement avec une première saison qui est probablement ma favorite de toute la série. Même si la suite est excellente, je dois avouer que le début de l'histoire possède un charme tout particulier. Je pense que c'est principalement du au fait qu'il y a ce plaisir de la (re)découverte présent au premier visionnage et même à chaque re-visionnage. Je ne peux m'empêcher d'être terriblement excité lors de la scène d'ouverture du pilote. On sait qu'on embarque pour une sacré aventure. Ce que j'aime particulièrement c'est que cette première saison a vraiment une narration travaillée. On ne voit pas ça dans beaucoup de série, en tout cas rarement aussi complexe et aussi travaillé. Je pense qu'il faut donner beaucoup de crédit à Vince Gilligan qui est le chef d'orchestre derrière Breaking Bad. J’apprécie l'intrigue emmêlée, les retours en arrière, les cliffhangers haletants et les ouvertures teaser fascinantes. Même après avoir vu cette première saison cinq ou six fois, c'est toujours un vrai plaisir et une certaine excitation.
La série se concentre autour du personnage de Walter White, ce prof de chimie un peu ringard, enfermé dans une vie monotone, qui se retrouve accablé par une horrible nouvelle : cancer des poumons, incurable, à peine quelques semaines à vivre. Bryan Cranston dans le rôle principal ne m'a pas vraiment surpris tellement il est capable d'incarner monsieur tout le monde. On l'avait déjà constaté dans Malcolm in the Middle, c'est un acteur très talentueux. Mais c'est vraiment avec Breaking Bad qu'il a réussit à se faire un nom dans le métier. Ce qui est fascinant ce n'est pas forcément la banalité qu'il parvient à incarner avec beaucoup de justesse, c'est d'avantage la transformation impressionnante de Walter en l'espace d'une saison. Car entre le pilote et le final, la différence est flagrante. On voit rarement, en sept épisodes, un développement de personnage aussi fulgurant. L'autre star à partager l'affiche est Aaron Paul dans le rôle de Jesse Pinkman. Je ne pense pas avoir vu Aaron Paul ailleurs avant de découvrir Breaking Bad lors de sa première diffusion. J'espère cependant le voir dans beaucoup d'autres choses à partir de maintenant. On pourrait penser que le rôle d'un jeune junkie qui vend de la drogue est d'une certaine banalité, pourtant, Pinkman a beaucoup d'autres épaisseurs à explorer (ce qui est le cas tout au long de la série). Dans cette première saison, on peut apercevoir son côté gangster de bas-étage mais aussi une vrai fragilité. On aperçoit sans difficulté le gamin qui a grandit trop vite et trop mal. Même si j'avais un peu de mal au début de la série avec Pinkman, je dois avouer qu'après tant de visionnage j'ai vraiment de l'affection pour lui. De tous les personnages secondaires, il y en a un qui surpasse tous les autres à mes yeux. A vrai dire, je pense qu'il est mon personnage préféré de la série et probablement un des plus importants dans l'ensemble de l'intrigue. Je veux bien sur parler de Hank. J'ignore vraiment ce qu'il y a chez ce personnage mais je suis un fan inconditionnel. Il est la touche d'humour qui vient éclairer la série et en même temps le principal danger pour Walter et Jesse.
Le succès de la série est aussi dû à un visuel tout particulier, qui se perd légèrement par la suite. De mon côté, j'aime beaucoup ces couleurs saturées et parfois décalées avec la réalité. Je pense que c'est vraiment cela qui a fait se démarquer Breaking Bad des autres séries - ça et la qualité de l'histoire. En faisant une série, il ne faut clairement pas négliger la photographie qui peut réellement devenir un atout dans la narration. Breaking Bad est clairement une des séries les mieux filmées que j'ai jamais eut l'occasion de regarder et cette première saison en est le parfait exemple.
J'aurais l'occasion de parler plus longuement de l'intrigue de la série dans les billets suivants, probablement lors de la seconde saison qui vraiment s'enfonce au cœur de l'histoire. La première saison est une belle mise en bouche que je ne me lasse pas de regarder. L'ambiance est géniale, les musiques splendides et les acteurs tous meilleurs les uns que les autres.
Jeu de briques
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Pacman
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