Encore une fois ….encore…..

Encore une fois, le Maroc se retrouve dans l’œil d’un cyclone dont il n’avait pas besoin!

Encore une fois, un acte, au départ de simple routine,  se retourne contre le pays et contre l’image que l’on voudrait en donner!

Encore une fois, un simple problème de communication se transforme en tsunami médiatique : du plus anonyme des internautes, ravi de prouver son existence par l’exubérance ses réactions, aux journaux internationaux les plus sérieux, ravis d’avoir trouver un sujet à traiter en cette période de vacances, le Maroc et son régime sert de proie facile!

Encore une fois, le “système” est pointé du doigt alors qu’un système  ne vaut que ce que valent les hommes qui le font fonctionner!

Cette fois-ci, un geste diplomatique relevant de la courtoisie entre chefs d’état a donné lieu à une énorme bourde : UN NOM glissé dans une liste et l’irréparable est commis!

Donnant lieu à tous les excès! !

Même si les excès sont insignifiants, comme celui qui met en cause le régime politique même du pays!

Même si les excès sont condamnables, comme celui qui met en cause la volonté personnelle du souverain dans l’acceptation de la pédophilie!

Même si les excès sont aussi compréhensibles, quand ils expriment le rejet de l’abject, le refus de l’impunité et le désaveu de l’incompétence et l’incurie de ceux qui participent à la décision.

Même si les excès des  journaux électroniques , nouvelle lubie de nos “journaleux” en quête de sensationnalisme, ont participé à faire monter la tension, en lançant des informations contradictoires quand elles n’étaient pas fausses ou simplement fantaisistes!

Même si les excès de certains internautes, dans leur fougue militante,  les ont fait cataloguer leurs collègues en “bons” et “méchants” selon que l’on partage leur point de vue ou pas!  Même si cela n’est qu’un détail infime!

Même si les excès de prudence politico-politiciennes des ministres PJD, Khalfi et Ramid, n’ont pas permis de dédouaner le gouvernement et son administration dans la gestion et le suivi de cette affaire.

Même si les excès  des forces de l’ordre, promptes à jouer de la matraque, contre des manifestants habitués à ce genre de confrontations, ne sont ni nécessaires, ni proportionnés, ni justifiés en tout cas!

A coté de cette fièvre cybernétique et médiatique, à coté des remous que l’on observe ici et là à travers le pays, la vie continue. Une nouvelle semaine s’engage, le calme va revenir sur la toile comme dans la rue!

Personne ne peut  nier que la libération de cet espagnol condamné pour pédophilie a été une erreur, une faute, une bourde, une bavure, un fourvoiement, une maladresse, une énormité, un scandale!

Peu importe le mot qu’on l’on choisisse! Peu importe les raisons qui ont prévalu à la prise de cette décision!

Faut-il condamner le responsable? Je n’en sais rien, je le dis très sincèrement!

Maintenant, il convient que cela ne se reproduise plus! Que des mesures soient prises en conséquence : le pouvoir de grâce prévu par  la constitution plébiscitée par le peuple ne suppose pas un refus de modernisation, de rationalisation et pourquoi pas de participation!

Le Maroc a connu des périodes de turbulences plus profondes que celle que nous traversons! Jusqu’à présent, nous sous en sommes sortis sans trop de dégâts! Il n’y a pas de raison pour que encore une fois la raison ne l’emporte pas!

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