Caractéristiques :
Genre : Roman
Format poche : 265 pages / 4,90 €
Résumé :
Icare, dit la Courgette, vit seul avec sa mère. Son père est parti avec une poule (comprenez « une autre femme », là où la courgette comprend une volaille), quant à sa mère, depuis son accident, elle est accaparée par la télévision et la bière. Alors qu’il joue avec l’arme de sa génitrice dans l’intention d’abattre le ciel, responsable de tous ses maux, un drame se produit et la Courgette tire sur sa mère… Retrouvé par Raymond, un gendarme au grand cœur et après un passage devant un juge clément, la Courgette intègre un foyer. Il y découvrira l’affection et la réelle amitié. Mais son plus beau cadeau reste encore l’arrivée de Camille, son « ange ». La vie n’est plus du tout la même, mais difficile de dire si elle est meilleure ou pire… Une chose est certaine : elle est forte en émotions.
Avis :
Avant de commencer le roman, j’avais fait promettre à Gilles Paris que je n’entamerais pas une histoire qui se finissait mal… Il a tenu parole et m’a permis de découvrir un livre magnifique. L’ambiance de l’histoire, et le style de l’écriture m’a rappelé « Tout ce que Joseph écrivit cette année là » de Patrick Cauvin. L’auteur ici parvient parfaitement à incarner la Courgette et à retransmettre le mode de fonctionnement et de penser d’un enfant de cet âge. L’effet nostalgique est garanti ! L’écriture est fluide, légère et vraiment très drôle. Les personnages sont quant à eux extrêmement touchants : Icare est un jeune garçon que la vie n’a pas épargné mais qui a sauvegardé son innocence initiale. Raymond, le gendarme est un homme au grand cœur, tout comme chacun des « zéducateurs » qui travaillent au foyer et font preuve d’une dévotion hors du commun. La trame est triste par moment, belle à d’autres, toujours vraie. L’histoire, plutôt que de miner le moral, donne au contraire du baume au cœur. Ce roman est émouvant, drôle et touchant… Tout simplement brillant.