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Critique: tuez charley varrick

Par Cinedingue @cinedingue

charley_varrick

Charley Varrick cambriole une banque avec sa femme et un acolyte. Mais il comprend vite que la somme énorme qu’il a dérobée appartient à la mafia, qui lance un tueur à ses trousses…

Tourné en 1973, juste après l’Inspecteur Harry, Tuez Charley Varrick ne fait pas partie des films les plus connus de son réalisateur, Don Siegel, mais reste néanmoins l’un des plus réussis. Au premier degré, on assiste à un polar assez surprenant et palpitant d’un bout à l’autre. Dès le début, la surprise est là lorsqu’on voit Walther Matthau avec une postiche et sa jambe dans le plâtre se disputer devant des policiers avec sa jeune femme, nous faisant penser que l’on assiste à une comédie. Puis celui-ci entre dans la banque et un braquage sanglant a alors lieu. Perdant sa femme dans la fusillade, Charley Varrick prend la fuite avec l’un de ses complices et s’aperçoit alors que l’argent volé appartient à la mafia et qu’il était seulement en transit avant d’être blanchi. S’ensuit alors une course poursuite avec Varrick traqué par la police et par un tueur à la solde de la mafia.

Au-delà de ce postulat assez classique, le film de Siegel se veut une charge assez virulente contre le capitalisme, la finance et la corruption en général. Mis en scène avec un vrai brio, Tuez Cahrley Varrick bénéficie également de la superbe BO de Lalo Schifrin et d’un casting très astucieux. Le choix de Walther Matthau qu’on a coutume de voir dans des rôles de bon père de famille pour incarner ce braqueur est une vraie réussite. A ses côtés, Andy Robinson, le serial killer de Dirty Harry, Joe Don Baker dans le rôle du gros bras et John Vernon en cerveau sont également excellents.

L’un des grands polars des années 70 assurément!

NOTE: 8/10


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