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Un livre qui aurait pu me passionner …..

Par Citoyenhmida

Mohamed Benchicou, le journaliste-écrivain  algérien, avait entre les mains un sujet en or et il avait, par ailleurs,  toute la légitimité intellectuelle et personnelle de le traiter !

Ecrire un roman qui relate la saga douloureuse et dramatique d’une famille algérienne, étalée sur trois générations!

Traverser une histoire tourmentée d’un peuple en quête de liberté mais aussi d’identité!

Le choix était parfait, l’auteur se devait  de réussir son œuvre!

Mohamed BENCHICOU nous a donc servi “LE MENSONGE DE DIEU” paru en mai 2011 chez les Editions MICHALON.

mensonge

Le roman a déjà une histoire propre, qui s’inscrit très normalement dans l’histoire personnelle de l’auteur : il sera le quatrième roman de Benchicou censuré  par   les autorités de son pays. Et Benchicou lui-même avait fait l’objet en 2004 de poursuites, sanctionnées d’un emprisonnement de quelques mois, pour avoir publié un pamphlet contre le président Bouteflika.

L’ouvrage est déjà impressionnant par son volume : un pavé de 650 pages,  format que les auteurs maghrébins francophones ne sont pas habitués à produire.

J’ai prêt à plonger cette “grande fresque romanesque” – dixit la quatrième de couverture – avec beaucoup d’empathie !  Je me suis dit que Mohamed Benchicou était capable de nous offrir un “un texte engagé contre l’obscurantisme”  – toujours selon la quatrième de couverture!

Mais pour lire un roman historique, la sympathie pour l’auteur et l’attrait pour le sujet ne suffisent pas!

Il faut que l’ouvrage vous prenne, vous entraine, vous captive, vous envahisse, nous plonge dans son ambiance!

Dommage, LE MENSONGE DE DIEU, écrit d’une  plume “vibrante et sensuelle” – merci la quatrième de couverture – n’a pas réussi la magie de me faire vibrer!

Dommage, car il y avait de quoi vibrer!

Pourquoi, khouya Benchicou avoir choisi ce mode de narration si compliqué! Tu es journaliste, un grand journaliste, tu n’as pas à prouver que tu domines la langue dans laquelle tu écris si bien!

Tu as dû de te donner beaucoup de peine pour écrire ces 650 pages ; j’ai eu pour la part beaucoup de peine aussi à en lire les 100 premières d’affilé. J’ai dû poser et reprendre ton romain plusieurs fois! J’ai dû sauter quelques pages que je trouvais indigestes. J’ai lai rouvert  au hasard, pour lire avec intérêt quelques pages avant de le refermer, rebuté par je ne sais trop quoi…

La  tension qui règne ces derniers jours sur le pays m’empêche peut-être d’accorder à ton livre toute mon attention, mais  je te promets, d’ici la fin des vacances, j’aurai lu ton roman de la première à la dernière page! Il n’a pas de raison pour que ne pas faire le même  l’effort que tu as fait.


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