Robert Zemeckis

État civil : Né le 14 mai 1951 à Chicago (Illinois - États-Unis).
Métier cinématographique : Réalisateur - Producteur - Scénariste.
Filmographie sélective : A la poursuite du diamant vert, Retour vers le futur, Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, La mort vous va si bien, Forrest Gump, Contact, Seul au monde, Apparences, Le Pôle Express, La légende de Beowulf, Le drôle de Noël de Scrooge, Flight...
Film que je préfère à ce jour : Retour vers le futur, Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, Forrest Gump, Seul au monde, Le Pôle Express.
Film que j'aime le moins à ce jour : La mort vous va si bien.
"C'est de plus en plus difficile de surprendre le public."

Robert Zemeckis est un cinéaste un peu à ma part dans ma liste de mes réalisateurs préférés. Non pas que ses films soit particulier, ils sont même plutôt facile d'accès malgré un sous texte toujours intéréssant, mais en fait c'est tardivement que je me suis rendu compte que j'adorais son travail. Au début de ma cinéphilie, je regardais les films avec plaisir sans trop regarder qui œuvré derrière en coulisse et quand un jour je me suis penché sur le cas de Robert Zemeckis, je me suis rendu compte qu'il avait fait un paquet de films culte et que bon nombre d'entre eux figure parmi une liste de films que j'adore.
De mémoire, il me semble que mes premiers pas avec ce cinéaste remonte à quand j'étais très jeune en salles avec "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?", film indémodable qui passe à merveille le temps. Associé à cette découverte qui m'as toujours beaucoup plu (même si c'est en grandissant que j'ai capté que c'était à Robert Zemeckis qu'on devait ce film), il y avait aussi la découverte des "Retour vers le futur", une trilogie tout aussi mythique.
Bon là encore je ne vais pas vous faire toute sa filmographie car la plupart de ses œuvres sont maintenant répertorié sur mon blog où je me suis fait une joie de donner mon avis mais force est de constater que des ses débuts, il à su mettre la barre très hautes (même avec "Crazy day" et "La grosse magouille" malgré le côté anecdotique de ses films en France ou encore avec le plaisant "A la poursuite du diamant vert").
Ce que j'aime chez lui, c'est aussi sa sobriété et la façon avec laquelle il va nous divertir tout en proposant quand même un sous texte intéréssant avec des thèmes récurrent chez lui comme la technologie, les moyens de transport, l'impact du passé etc etc. D'ailleurs, lorsque l'on voit une telle cohérence dans son travail, il n'est pas étonnant de voir que sur sa route il à souvent croisé Steven Spielberg (qui à d'ailleurs produit certains de ses films et lié une amitié avec le cinéaste). Quand je vois des films de Robert Zemeckis, je pense d'ailleurs souvent aux films de Steven Spielberg. Lui aussi assez à l'aise dans tous les genres et n'hésitant pas à innover et à se mettre en danger pour se bonifier (comme ses années de films en performance capture même si ce ne sont pas ses années que je préfère), Robert Zemeckis va avoir aussi ce côté léger tout en sachant parfaitement bien où il va.
On ressens de la passion aussi pour ce cinéaste. Il aime ce qu'il fait, il y croit et du coup c'est très communicatif. Ses fidélités avec par exemple Bob Gale au scénario (qu'on ne cite pas assez) ou encore Alan Silvestri aux bandes originales (qui sont souvent remarquable) font qu'à chacun de ses films, j'ai vraiment l'impression qu'il s'inscrit dans une logique que j'aime beaucoup. Certains de ses films sont vraiment devenu mythique à mes yeux et comme pour Steven Spielberg, même en choisissant le film que j'aime le moins pour le moment de sa filmographie (à savoir "La mort vous va si bien"), je suis quand même sûr de passer un bon moment.
Si Steven Spielberg à su créer des plans qui font office de références aujourd'hui, Robert Zemeckis en à lui fait beaucoup moins je trouve (et je ne dis pas ça parce que sa filmographie est moins conséquente) mais il maitrise quand même son sujet et reste très habile avec sa caméra. On pourra quand même évoquer la mythique exploitation de la DoLorean, les courbes de rêve de Jessica Rabbit, le ballon Wilson ou les fameuses images d'archives qui s'incorpore dans les récits mais c'est vrai que je trouve quand même que ce réalisateur offre moins de plans marquant. Ça ne l'empêche pas de maitrisé la technique et de nous offrir à chaque fois une véritable leçon de cinéma.
Il nous propose à chaque fois des plans d'une rare beauté, des travellings à tomber par terre et à chaque film, on sens qu'il se bonifie même si il n'évite pas parfois certaines maladresses. Il n'y à qu'à voir son cycle performance capture pour se rendre compte de sa progression à chaque fois et du fait qu'il ne reste jamais sur ses acquis. Visuellement en général, ses films sont si agréable qu'il ne font pas leurs âge je trouve. Quand on voit "Forrest Gump", on à bien du mal à croire que le film à 20 ans au moment où j'écris ses lignes ou encore que "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?" à 26 ans...
De plus, j'aime beaucoup la neutralité qu'il mets dans ses films. Il évoque des questions très intéressante, possède un vrai regard sur notre société et derrière son côté enfantin parfois, il se cache dans ses films une profonde réflexion et bien que parfois on peut s'amuser à deviner le point de vue sur le sujet du réalisateur, ça reste quand même hypothétique comme la religion souvent évoqué dans ses films de façon très neutre avec plusieurs points de vue comme dans le récent "Flight". Cette neutralité, je l'affectionne beaucoup car du coup, Robert Zemeckis se concentre uniquement sur son sujet et laisse le soin aux spectateurs de se poser les questions et d'avoir leurs propres points de vue sur la question. J'aime cette discrétion qu'il peut avoir derrière la caméra où malgré sa maitrise et le fait qu'on reconnaisse son cinéma, son style n'étouffe jamais le récit, bien au contraire, il est même au service du récit.
Quant j'évoque parfois Robert Zemeckis avec des amis, je me rends compte que je ne suis pas le seul d'ailleurs à avoir mis du temps à capter qu'il est derrière de grands classique cinématographique (preuve aussi de sa discrétion par rapport au sujet qu'il traite) mais une fois que la révélation est faite, je ne peux que rester ébahi devant, l'ensemble de sa carrière. J'aime la cohérence qu'elle à, j'aime la qualité qu'elle à et si aujourd'hui, il fait parti de mes réalisateurs préférés, ce n'est pas sans raison. Préférant la qualité à la quantité, mon cycle consacré à Robert Zemeckis m'a en tout cas énormément botté et j'ai hâte de découvrir ses prochains long métrage.
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