Un joyeux anniversaire… Enfin c’est ce qu’il paraît

Mon anniversaire approche à grands pas. Un peu trop grands à mon goût.

Je vais avoir 26 ans. Non mais 26 ans quoi! Le temps a passé si vite. Je réalise pas. Me voilà déjà plus prés des 30 que des 20. Mais quelque soit les années qui passent, le problème est toujours le même.

Je n’aime pas mon anniversaire.

Pendant longtemps, je trouvais ça bizarre, mais je me rend compte que je suis loin d’être la seule dans ce cas.

Résultat, je suis à fleur de peau quelques jours avant et je suis à prendre avec des pincettes le jour même ainsi que le lendemain.

Pourquoi j’en suis là?

Je sais pas vraiment en fait, c’est une sorte d’instinct j’ai l’impression. Je me protège de ce mauvais moment. Moment que j’ai moi-même rendu mauvais sans trop savoir pourquoi ni comment d’ailleurs. Petite, je n’avais pas de problème avec le jour de mon anniversaire il me semble. au contraire, j’avais qu’une hâte d’ouvrir mes cadeaux et de profiter de cette journée où tout tournait autour de moi (en bonne égocentrique que je suis c’est un peu le paradis ce genre de chose lol)

Le fait d’être née en plein milieu du mois d’août n’aide pas.

Ben oui, au mois d’août, tout le monde est en vacances. J’ai jamais pu passer le jour de mon anniversaire avec mes copains. Bien sûr, ma maman s’est organisé pour que j’ai des fêtes d’anniversaires, mais c’était bien plus compliqué. Souvent avant ou après. Plus loin, je parle d’intention. Là aussi on peut dire que l’intention est bonne et elle m’a touché. Mais le fait que ça ne soit pas le jour même, ça rend les choses différentes. Parce que le jour venu, on se sent malgré tout bien seule.

Ce manque de "spontanéité" m’a manqué. J’ai jalousé et je jalouse encore mes amis qui sont entourés de tous leur proches le jour de leur anniversaire, pour qui on chantait "joyeux anniversaire" en classe, pour qui on organise des resto, des soirées surprises, où les gens se cotisent pour des cadeaux. J’ai rarement des cadeaux de mes amis. Je leur en veux pas, et le côté matériel ne me manque pas, ce n’est pas ça que je veux dire mais l’intention me manque. J’ai l’impression parfois de réclamer ces marques d’attention, de ne pas compter pour les autres. Savoir que l’on pense à moi ou en tout cas autrement que par un mot laissé sur mon mur Facebook, que je remercie d’ailleurs parce que depuis, beaucoup plus de gens y pensent.

Malheureusement, ça ne suffit pas à effacer cette désagréable sensation ce jour-là. Je ne sais mettre des mots dessus. J’ai à la fois envie d’être seule et je prends mal le fait qu’on ne pense pas à moi ou qu’on ne veuille pas être avec moi ce jour-là. Toujours tout en paradoxe… Mon côté de petite fille capricieuse et gâtée qui ressort sûrement.

Je veux être seule mais je ne veux pas me sentir seule. Je veux qu’on pense à moi, qu’on me montre que je compte, qu’on me prouve qu’on tient à moi. Mais je ne veux pas le fêter, célébrer ce temps qui passe sans que je puisse rien faire pour le rattraper, le ralentir.

Je m’excuse de cet article qui me semble un peu brouillon. Je suis dessus depuis plusieurs jours. Je le tourne et le re-retourne, mais j’arrive à rien de bon. Je le publie donc tel quel parce que je tenais à exorciser cette drôle de relation que j’entretiens avec mon anniversaire à l’approche de la date fatidique. L’année 2013 n’est pas folichonne jusque là, qui sait, peut-être que le 19 août 2013 lui fera prendre un nouveau tournant?

XOXO