Ce que je voulais te dire

Envie ou besoin, quoi qu’il en soit, il faut que ça sorte. J’ai attendu, trop attendu. Par peur, peur de gâcher encore plus les choses, peur d’avoir toujours plus mal, peur de savoir, peur de couper ce dernier petit lien qui semble me rattacher à toi.

Mais ça ne peut plus durer. Je m’épuise à analyser le moindre de tes gestes, à contrôler la moindre de mes paroles, à vivre dans le doute.

Il est temps de briser la glace et d’avancer, quelque soit l’issue…

Je ne rentrerai pas dans les détails de mes sentiments. Je ne suis pas prête pour ça, je n’ose pas, je ne saurai pas encore l’assumer.

Il n’y a pas si longtemps, on était amis. Est-ce qu’il y avait déjà quelque chose de plus? Que s’est-il passé? Je l’ignore mais je sais qu’on était bien. Tu l’as dit toi-même. On était proche, on pouvait parler des heures, on pouvait tout se dire. Je me suis confiée à toi comme jamais je n’avais osé le faire juste parce que je me sentais bien avec toi, à l’aise, pas jugée, en sécurité et acceptée comme je suis. Ca n’a pas de prix.

C’est en partie pour ça que je veux briser ce malaise entre nous.

Je tiens à toi, tu me manques, nos moments de complicité me manquent.

Je sais que les choses ont changé, je sais que tu as quelqu’un dans ta vie. Et même si j’ai du mal à m’y faire, j’apprends à l’accepter. Mais je refuse de ne pas t’avoir dans ma vie. Je suis pas encore prête à me séparer de toi.

Alors s’il te plaît, faisons un effort. Toi comme moi. Car je sais que je ne suis pas facile à suivre.

Et un jour, je finirai par réussir à t’avouer que mon coeur continue de s’accélérer quand je te vois, que ton regard me trouble toujours autant. Que je crois toujours à un "nous". Que je suis  persuadée que nous avons encore de jolies choses à vivre ensemble.

Je ne te demande rien. Vis ce que tu as à vivre, tu sais où me trouver. Laisse moi juste un indice, un encouragement. Rassure-moi, montre moi que je n’ai pas tort de continuer d’y croire. Que ce que je vois, ces moments où je te surprends à me regarder, tes regards troublés, tes joues qui rougissent quand je te parle, que tout ça est bien réel.

Pour le moment, je ne suis pas encore capable d’autre chose. Mais je trouverai la force.