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Nous avons ouvert des vins de la Côte-Rôtie, lors du passage de cousins amateurs de cette appellation. Comme d’habitude, les vins ont été dégustés pour eux-mêmes avant d’être servis en accompagnement du plat (lapin de garenne au thym). Le reste des bouteilles a été dégusté sur une durée de 24 heures. Le vin de Rostaing s’est révélé être excellent dès l’ouverture du flacon, et est resté au même niveau par la suite. La Côte-Rôtie de Jamet a présenté des tannins plus saillants, lors de la première dégustation, ils étaient un peu plus fondus le deuxième jour (date de rédaction du commentaire). Il faudra attendre ce vin deux ou trois ans en cave, pour qu’il gagne en velouté de texture, et que les tannins se polissent un peu plus.
Côte-Rôtie : René Rostaing 2006
La robe est très soutenue, de teinte pourpre à rubis, le nez pur et intense, évoque les fruits noirs (cassis dominant), la violette, les épices variées (dont le poivre), avec des notes sanguines et très légèrement lardées. La bouche, de construction longiforme, à la texture très veloutée est élégante, délicieusement charnue et offre un corps d’une bonne densité dans un centre rehaussé de fruits gourmands. La finale est allongée, fraîche, bien dessinée, d’une belle douceur tactile soulignée par des fruits purs, des épices variées (très beau poivre) et des notes florales (violette). Noté 16,5, même note plaisir
Côte-Rôtie : Domaine Jamet 2004
La robe est assez profonde de couleur rubis à grenat, l’olfaction est nette et bien ouverte avec des arômes de cassis, de myrtilles, de poivre, de violettes et de lard fumé. L’attaque est veloutée, le vin se développe avec des tannins assez fermes qui se trament en donnant du corps et de la puissance dans un milieu de bouche agrémenté de fruits expressifs. La finale est très persistante, un peu tannique, avec une légère rusticité dans le grain du tannin, d’une bonne fraicheur, soulignée par des saveurs fruitées avenantes, poivrées et florales. Note potentielle 16, note plaisir 15