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Casanova et la femme sans visage - Olivier BARDE-CABUCON

Par Wakinasimba

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Actes Sud, 1er février 2012, 320 pages

Résumé de l'éditeur :

Après avoir sauvé Louis XV de la mort lors de l’attentat de Damiens, et malgré son peu de goût pour la monarchie, le jeune Volnay obtient du roi la charge de “commissaire aux morts étranges” dans la police parisienne. Aidé d’un moine aussi savant qu’hérétique et d’une pie qui parle, Volnay apparaît comme le précurseur de la police scientifique, appelé à élucider les meurtres les plus horribles ou les plus inexpliqués de son époque. Epris de justice, c’est aussi un homme au passé chargé de mystère, en révolte contre la société et son monarque qu’il hait profondément.

Lorsque, en 1759, le cadavre d’une femme sans visage est retrouvé dans Paris, Volnay doit conduire une enquête sur le fil du rasoir avant que le meurtrier ne frappe de nouveau. Surveillé de près par Sartine, le redoutable chef de la police qui voit d’un mauvais œil ce policier hors normes, Volnay, aidé à cette occasion par le libertin Casanova en personne et une jeune aristocrate italienne tournée vers les sciences et le progrès, remonte la piste d’un crime qui pourrait impliquer la Pompadour et Louis XV lui-même.

Mais entre des alliés incertains et des adversaires redoutables, à qui le commissaire aux morts étranges peut-il se fier ?

Mon avis :

Un roman policier au coeur de la cour de Louis XV, quel changement.

Mais, malheureusement, je n'ai pas cru à tout ce que raconte l'auteur. Difficile pour moi d'imaginer qu'un seul homme ai pu imaginer, au 18e siècle, vouloir que la scène de crime ne soit pas poluer. Et la Marquise de Pompadour en mère maquerelle m'a étonné. Mais après tout, pourquoi pas.

Ce que j'ai beaucoup aimé, en revanche, c'est la description de la quète de la Pierre Philosophale, capable de changer le plomb en or.

Dans un siècle qui ne croit déjà plus en rien, les gens se tournent vers n'importe quel charlatan. Toutes ressemblances avec des faits récents ne seraient que fortuites et involontaires....

Le personnage du moine, plein de mystères, m'a intrigué.

En revanche, j'ai trouvé le personnage de Volnay bien fat qui se mesure à Casanova pour les beaux yeux de Chiara ; Chiara qui a eut du mal à trouver sa place dans cette histoire, à mon avis.

Pas certaine de continuer la série des enquêtes de ce commissaire aux morts étranges.

L'image que je retiendrai :

Celle des carosses dans lesquels tout se joue.

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