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Je n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7)

Par Mademoizela

Je n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7)J’arrive toujours après la guerre, je suis toujours « à la ramasse », toujours dans la lune (rien qu’un peu), toujours à côté de la plaque, je plane à quinze mille… Autant d’expressions ringardes et vintage qui me caractérisent bien en somme. Serais-je donc une « has been » ? Aïe beaucoup d’anglicismes depuis ce début pour une soi-disant fanatique de la langue française. C’est une liberté langagière que je m’octroie… Rétro, certes ; mais pas réac.
Après quelques lectures de la biblioblogosphère, je suis tombée sur un « rendez-vous » amusant qui a commencé en juin. Même si j’ai loupé le coche (j’exploite à fond le filon des expressions du terroir), je compte bien rattraper le retard et reprendre le train en marche.
Semaine 1 : une photo de votre (vos) bibliothèque(s)
Je n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7) Ce ne sont que quelques morceauxJe n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7)Je n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7)Je n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7)Je ne suis pas une pro de la photo et ça se voitJe n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7)
 
Je n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7)Ma bibliothèque en dit long sur moi. Des livres rangés par édition et par ordre alphabétique, avec des petites étiquettes indiquant l’édition sur chaque rangée. (Livres qui sont répertoriés sur ordinateur, classés par lettre, sous forme de tableau : nom de l’auteur, titre de l’œuvre, édition. Ce qui est surligné en rose correspond à ma P.A.L. Les titres écrits en rouge sont les œuvres que j’ai prêtées et qui ne me sont jamais revenues…) Organisée ? oui ! Toquée ? Assurément.
Semaine 2 : votre prénom dans un livreJe n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7)
Je n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7)On trouve mon prénom dans la Chanson de Roland. Seul personnage féminin… Lorsque Roland meurt, elle se laisse dépérir et meurt de chagrin.
Semaine 3 : le livre qui vous a fait le plus pleurerIl y en a beaucoup. La Délicatesse de Foenkinos et Le Filsde Rostain qui parle de la perte d’un fils. Originalité : le narrateur est ce fils décédé.
Semaine 4 : lecture et musiqueJ’ai cette fâcheuse tendance à jeter des ponts entre littérature et musique, entre littérature et films…
J’ai adoré les reprises respectives de Jenifer et Elodie Frégé :" Je te l’ai dit" d’Eluard et "Il n’y a pas d’amour heureux" d’Aragon.
Egalement L’Echappée belle d’Anna Gavalda qui évoque une playlist dont l’inégalable Goldman.  Il y a aussi deux chansons de Brian Ferry qui me font penser à Mes amis, mes amours de Marc Lévy : c’est par association d’idées puisque dans ce film tiré du livre, on a ces deux chansons. Semaine 5 : petit(e) ami(e) livresque
Les personnages masculins de Marc Lévy : Arthur de Et si c’était vrai ou bien Antoine de Mes amis, mes amours. Ce sont deux handicapés sentimentaux, blessés en amour et qui demeurent touchants de maladresse et tellement humains. On n’a qu’une envie : les réparer, les extraire de leur mélancolie. Ce sont deux personnages poétiques.
Je n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7)
Semaine 6 : une citation«2èmeligne de la page 11 : « Et la comtesse, sur sa chaise longue n’a pas bougé. » Zola, Comment on meurt.
Citation choisie : « Les vrais paradis sont les paradis qu’on a perdus », Proust.
Semaine 7 : couple préféré ?C’est un couple réel qui a été évoqué dans La Mise à mort d’Aragon : Elsa Triolet et Louis Aragon. Leur histoire est magnifique.
Un vrai couple fictif qui fait rêver ? Il y a le couple formé par Sainte-Colombe et sa femme dans Tous les matins du monde de Quignard ; Orphée et Eurydice modernes.Je n’ai pas le sens du timing… et alors ? (#1-#7) 
« Chacun des souvenirs que j’ai gardés de mon épouse est un morceau de joie que je ne retrouverai jamais. »
« C’était sa femme et ses larmes coulaient. Quand il leva les paupières, après qu’il eût terminé d’interpréter son morceau, elle n’était plus là. »
« Ma tristesse est indéfinissable. Vous avez raison de m’adresser ce reproche. La parole ne peut jamais dire ce dont je veux parler et je ne sais comment le dire. »
« Votre barque est pourrie depuis longtemps dans la rivière. L’autre monde n’est pas plus étanche que ne l’était votre embarcation. »

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