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Qui suis-je ? Où suis-je ? Dans quelle étagère ?

Par Nelcie @celinelcie

La chick lit, c’est pas mon genre de prédilection. Et mes dernières lectures dans ce domaine ne m’ont pas aidé à apprécier plus que ça.

Oui mais il y a des exceptions, et Lexi Smart a la mémoire qui flanche en fait partie. Et j’ai franchement bien aimé. Bon, pas au point d’en faire mon livre de chevet et de déclarer la chick lit comme ma littérature de prédilection. Faut pas pousser ^^.

Qui suis-je ? Où suis-je ? Dans quelle étagère ?

Synopsis

Lexi Smart est une fille plutôt normale : vingt-cinq ans, un boulot assez assommant, les dents pas très alignées, le cheveu désespérément terne, quelques kilos en trop, un appart minuscule, un fiancé un peu nul et très fauché et trois super copines avec qui elle fait la fête le vendredi soir. Un beau matin, Lexi se réveille dans une chambre d’hôpital avec un sourire parfait, une cascade de boucles blondes, une silhouette de sirène, un beau gosse de mari richissime… et une amnésie partielle due à un accident de voiture : trois ans de sa vie viennent de s’effacer, Lexi ne se souvient de rien. Pour comprendre comment elle est passée de fille toute simple à garce carriériste, Lexi va devoir fouiller cette parenthèse de trois ans. Et ce qu’elle va y découvrir pourrait bien lui donner quelques leçons pour l’avenir…

Mon avis

J’ai trouvé l’histoire très sympathique. Alors certes, ce n’est pas ZE intrigue digne d’un thriller, mais l’histoire était suffisamment intéressante pour attiser mon intérêt jusqu’à la fin.

Je n’ai pas trouvé de temps morts ou de longueurs dans le récit. Celui-ci est très fluide.

L’intrigue, si elle n’est pas 100% prévisible, comporte quand même quelque chose de très attendu. Cependant, on va dire que les fils blancs sont suffisamment peu nombreux pour nous laisser tout de même quelques petites surprises.

J’ai bien aimé le ton léger employé par l’auteure, Sophie Kinsella. Une écriture légère, oui, mais pas nunuche pour autant. Enfin, disons qu’elle a l’art de ne pas faire de son héroïne une nunuche sans cervelle qu’on a envie de tarter.

Contrairement à Sonia Muller et son Athénaïs de la Taille dans « un amour de connasse », donc l’écriture était si infâme que je me demande comment j’ai fait pour aller au bout de ma lecture.

Contrairement à Andréa dans « le diable s’habille en Prada », que j’ai trouvé non pas naïve, mais carrément conne.

Deux personnages loin de mon univers et auxquels je ne m’identifie absolument pas. Et heureusement, en fait !!

En réalité, je ne m’identifie pas plus à Lexi Smart. Ni l’ancienne, ni la nouvelle. Mais ça ne m’empêche pas de l’apprécier quand même. Avec son côté un peu naïf,  miss catastrophe et très enfantin. Quoique… si en fait, elle est un peu comme moi ^^.

Ce livre n’a pas révolutionné ma vision de la littérature (faut pas exagérer), mais il aura au moins eu le mérite de me faire passer un agréable moment, sans prise de tête, le temps de quelques heures. Personnellement, je n’en demandais pas plus.


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