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Creep

Publié le 14 août 2013 par Olivier Walmacq

creep

genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
Année: 2005
durée: 1h25

l'histoire: A minuit, après une soirée arrosée, Kate guette vainement un taxi avant de se résoudre à prendre le dernier métro. Sous l'effet de l'alcool, la jeune femme ne tarde pas à s'assoupir. A son réveil, la rame est déserte. Affolée, Kate se dirige vers la sortie, mais les grilles sont déjà fermées. Un train s'arrête alors, elle y monte, quelque peu inquiète d'en être la seule occupante. Au beau milieu du tunnel, le convoi s'arrête brutalement, toutes les lumières s'éteignent... Et le cauchemar commence.   

la critique d'Alice In Oliver:

Le métro fait partie de ces lieux sombres et terrifiants qui ont inspiré plus d'une fois le cinéma horrifique. Et c'est ce qu'a parfaitement compris Christopher Smith, réalisateur de Creep, sorti en 2005. Le cinéaste précise avoir eu l'idée du scénario en se rendant dans le métro londonien.
Au niveau de la distribution, ce film d'horreur réunit Franka Potente, Vas Blackwood, Jeremy Sheffield et Ken Campbell. Creep est aussi une
co-production anglo-allemande qui sort dans un contexte particulier.

Au milieu des années 2000, Hollywood se lance dans plusieurs remakes de grands classiques horrifiques. Au hasard, nous citerons Massacre à la Tronçonneuse, La Colline a des Yeux ou encore Amityville-La Maison du Diable. Christopher Smith doit donc faire face à une concurrence de poids, surtout en terme de budget, d'autant plus que le réalisateur ne dispose pas des mêmes moyens.
Creep s'appuie sur un scénario simpliste qui vise avant tout l'efficacité. Attention, SPOILERS !

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A Londres, après une soirée arrosée, Kate guette vainement un taxi avant de se résoudre à prendre le dernier métro. Sous l'effet de l'alcool, la jeune femme ne tarde pas à s'assoupir.
A son réveil, la rame est déserte. Affolée, Kate se dirige vers la sortie, mais les grilles sont déjà fermées.
Un métro s'arrête alors, elle y monte, quelque peu inquiète d'en être la seule occupante. Mais Kate n'est pas seule et un invité de la soirée tente de la violer. Mais ce dernier est alors assailli par une étrange créature.

Kate va devoir trouver une issue et se débarrasser du monstre sanguinaire. Au niveau de ses influences, le style de Creep n'est pas sans rappeler celui des giallos sortis dans les années 80. Le film mise avant tout sur son ambiance, à la fois sordide et lugubre.
Creep nous entraîne également dans l'univers des marginaux et des SDF. Malgré elle, Kate va devoir sauver sa peau en demandant de l'aide auprès de quelques reclus de la société. C'est d'ailleurs le cas de la mystérieuse créature, qui semble être le fruit de terribles expériences de laboratoire.

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On comprend aussi que le monstre démoniaque a grandi dans les bas fonds du métro londonien. Creep se démarque des productions habituelles, tout du moins de celles réalisées au milieu des années 2000, en refusant de céder à des séquences de tortures gratuites.
En résumé, Creep n'a pas grand chose à voir avec des productions souvent grandiloquentes et tape-à-l'oeil telles que Saw ou encore Hostel. Sur ce dernier point, le film délivre quelques séquences fort réussies.

Pourtant, malgré d'indéniables qualités, Creep reste assez décevant dans l'ensemble. Par exemple, dommage que le film ne donne pas davantage de détails et d'explications sur le monstre de service. A ce sujet, le design de ce dernier laisse clairement à désirer.
En résumé, on a déjà vu des créatures bien plus effrayantes dans le genre horrifique. Enfin, dommage également que le film ne se résume qu'à une course poursuite entre son héroïne (Franka Potente) et le monstre du métro. Certes, dans le même genre, on a vu largement pire mais aussi largement mieux.

Note: 10.5/20


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