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LONE RANGER, NAISSANCE D'UN HEROS, film de Gore VERBINSKI

Par Geybuss
http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/056/21005616_20130514100052863.jpgSynopis : Tonto, le guerrier indien, raconte comment John Reid, un ancien défenseur de la loi, est devenu un justicier légendaire. Ces deux héros à part vont devoir apprendre à faire équipe pour affronter le pire de la cupidité et de la corruption. Le tandem fait des étincelles et entraîne le public dans un tourbillon de surprises et d’humour;           Avec Johnny Depp, Armie Hammer, Tom Wilkinson   -toile3.jpg Mon humble avis : Et bien même si j'ai passé un agréable moment, en décortiquant un peu mon ressenti, je réalise qu'il est divisé... Agréablement surprise je le fus par le fond de l'histoire qui prend sa place dans l'Histoire, et peut être pas la plus glorieuse des Etats Unis : celle de la spoliation des terres indiennes à tout prix pour faire passer le chemin de fer. Ainsi, ce film dénonce un fait historique en mélant diverses ingrédients made in Hollywood et Disney. Un film utile donc, qui rappelle en divertissant ce qui ne doit pas être oublié. L'intrigue à tiroir est judicieuse et bien menée, assez pour que les rebondissements ne manquent pas, qu'humour et autodérision parsèment ce film (attention, on ne rit pas non plus aux éclats pas) et que l'ensemble finisse dans une apothéose jubilatoire, tant de le visuel explosif que dans la bande originale entrainante, joyeuse et assez connue pour que vous puissiez la chantonner dans votre tête. L'aspect dénonciateur de ce film est peut-être ce qui n'a pas plu au public ricain qui n'apprécie peut-être pas qu'on le tacle sur ses origines. Je dis cela par ce que Lone Ranger est le plus grand flop ciné de l'histoire américaine sur le territoire US. Je l'ai lu sur un site sérieux, donc c'est de source sûre. Je ne sais juste plus si c'est le flop de tout Hollywood Story ou juste des studios Disney story. Il n'empêche, même si Lone Ranger fait un tabac sur tout autre continent, cela ne suffira pas à combler le gros déficite lié aux coûts phénoménaux de cette super production. Ce film à la sauce western nous mène aussi dans des paysages somptueux. Dommage qu'il nous fait croire que Monument Valley se trouve au Texas et non sur la frontière entre l'Utah et l'Arizona. J'imagine que le petit écolier ricain doit y perdre son latin dans la géographie de son pays. Paysages superbes donc, car j'ai comme l'impression que tous les parcs nationaux sont réunis dans un seul Etat. Ici, le Texas ! Hum hum. Les bonnes trouvailles dans les scènes d'actions et autres ne font pas oublier quelques longueurs. Deux heures trente qui auraient pu se réduire à deux heures, à mon humble avis, même si l'aspect tourbillonnant annoncé dans le pitch se révèle bien plus en deuxième partie du film. Répétitions et personnage de Johnny Deep sympa mais lassant à la longue à toujours répéter les mêmes choses, même si sa façon de surgir toujours tout le temps et de n'importe où est assez amusante. Mais, et c'est là que le bât blesse, on sent que par derrière, il y a la même équipe que pour la saga Pirates des Caraïbes. Et cela se sent jusque dans le jeu de Johnny Deep, qui joue des mêmes mimiques occulaires and co que ce soit dans la peau d'un commanche, ou dans celle de Jack Sparrow. Cela devient redondant, il faudrait songer à se diversifier, et à surprendre à nouveau autrement que dans les tabloids mon cher Johnny. C'est peut-être pour cela que ce quinquagénère à l'allure toujours rebelle évoque la possibilité d'une retraite anticipée. A suivre !  

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