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L’article où je me prends pour une ninja

Par Nelcie @celinelcie

C’est grâce à un troc sur Livraddict que j’avais fait l’acquisition de ce livre.
La couverture me plaisait bien, et le résumé semblait prometteur.

L’article où je me prends pour une ninja

Synopsis

En vacances dans leur maison du pays de Galles, Ignis, Allandra et Mike tentent d’échapper à leur père, un caïd de la drogue et du crime. Mike est rattrapé mais Ignis et Allandra parviennent à fuir. Ils échouent au milieu de la forêt dans une école mystérieuse où on leur enseigne le ninjutsu, la méthode de combat des chevaliers rebelles du Japon, les Ninja. Là, les deux adolescents vont aussi apprendre les codes d’honneur accompagnant cet art martial. Et acquérir le moyen d’affronter enfin leur père ?

Mon avis

Pour commencer, il y a deux choses qui m’ont quelque peu perturbée.

La première concerne les noms des personnages. En effet, dans le résumé on nous parle de Ignis, Allandra et Mike. Or, dans la lecture il est question de Dennis, Cassandra et Michael. Alors pourquoi ce changement de nom ? Une décision du traducteur Français ? Dans ce cas, pour quelles raisons ? Les prénoms d’origine étaient très bien, je trouve.

La deuxième est la mention « fantasy » inscrite sur la couverture. Car en aucun cas il n’en est question dans ce roman.

La Fantasy relève une dimension fantastique, comme par exemple des petits hommes aux pieds poilus qui veulent détruire un anneau maléfique. Ou alors un tortue qui se balade dans l’univers avec un disque plat juché sur son dos (même si, après tout, peut-être que la Grande A’Tuin existe réellement, quelque part, dans l’immensité de la galaxie. Après tout, nous sommes loin d’avoir tout découvert. M’enfin, comme pour l’instant nous n’en sommes pas sûrs, cela reste du domaine du fantastique ^^).

Or dans cette histoire, je ne vois pas ce qu’il y a de « fantasyque ». Les barons de la drogue, que je sache, cela est bien réel. Les ninjas et les écoles de ninja existent bel et bien. Et à aucun moment il n’est question d’une magie quelconque.

Bref, je ne vois pas ce que ce livre vient faire dans le rayon « Fantasy ». Il y a quelque chose de trompeur là-dedans qui me gêne un peu.

A part ça ?

Bah j’ai bien accroché à l’histoire.

Ce livre est classé littérature jeunesse. Et en effet, l’histoire comme la narration s’adresse en premier lieu à des jeunes. Mais l’histoire est loin d’être enfantine.

J’ai perçu dans cette lecture quelques clichés types. Le héros ados tête brûlée qui fonce dans le tas et s’énerve pour un rien… même si ça fait 5 fois qu’il se prend une râclée et qu’on lui explique qu’agir ainsi ne mène à rien. Le sage professeur qui a réponse à tout et ne s’énerve jamais…

Tout cela bien sûr, je l’analyse avec mon expérience d’adulte. Maintenant, peut-être que pour un jeune de dix ans, cela ne transparaîtra pas comme des clichés.

Ce qui m’a plu n’est pas tant l’histoire en elle-même que les thèmes qui y sont abordés sont intéressants et ne peuvent que toucher les jeunes ados et les enfants.

La famille, l’éducation, l’amitié et plus généralement la remise en question de soi-même sont autant de sujets abordés. Mais pour autant, ils ne sont pas traîtés de façon lisse et édulcorée, bien au contraire.

Ce roman peut attirer également pour son côté aventure. Des adolescents qui apprennent à se battre et aimeraient se prendre pour Jet Li. L’école secrète…. Bref, de quoi titiller le côté aventureux.

Enfin, la fin de l’histoire est intéressante dans le sens où elle incite à une suite (d’ailleurs c’est prévu), mais elle pourrait tout aussi bien se terminer là, laissant au lecteur le choix d’imaginer comment l’histoire pourrait se terminer.

En conclusion, Maître Ninja est un roman jeunesse sympathique et qui se lit très facilement.


Classé dans:Lecture Tagged: fantasy, lecture, littérature

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