Deuxième parenthèse folklorique au-milieu de mes aventures alpines, le festival international de la pomme de terre à Crevant (36).
Cela peut prêter à sourire, et pourtant, hier encore et ce depuis très longtemps, la place était bourrée de monde, en plein soleil ou à l'ombre mais présents. Il y avait la queue pour visiter la petite maison du Pérou, l'un des pays d'origine de la "papa", augmentée d'automates figurant le travail des champs et du tissage, de maquettes, photos, et même d'un circuit électrique représentant en miniature le plus haut train des Andes. Plus loin, il y avait également foule dans le superbe parc fleuri d'énormes dahlias de toutes les couleurs, tel un véritable bouquet final de feu d'artifice. Dans de petites corbeilles, classées par ordre alphabétique tout le long des allées, des dizaines de variétés de pommes de terre aux noms tous plus originaux les uns que les autres. Les manèges et les forains étaient là, mais le clou du spectacle reste toujours les groupes invités. Il y a déjà eu des groupes péruviens, bien sûr. Seulement hier, c'était vraiment l'apothéose, avec ce groupe de mariachis mexicains et leurs danseurs : voix exceptionnelles, cordes et surtout cuivres joués à la perfection, costumes magnifiques. Et alors, les danseurs... Que dire, sinon qu'ils étaient renversants ! Surtout l'un d'eux, un jeune homme aux cheveux longs, à l'allure élégante et aux gestes virevoltants, qui nous a fait une démonstration de danza del machete, une machette dans chaque main. Du pur travail de professionnel. Encore une fois, vivement l'année prochaine !!