48 heures rock’n'roll à Belfort

F1000016 Premier week-end de Juillet, Hellmut & moi (Ann Flore) somme allé aux Eurockéennes 2013, en pleine Franche-Comté. Le week-end sera rock et tout commence à la gare quand nous rencontrons l’équipe de bloggueurs et de journalistes avec laquelle nous partons. À son bord un certain Boris, le ton est donné : ces 48 heures oscilleront entre parfait moments beaufs et pure magie. Mais un bon reportage se prépare, et nous profitons d’un voyage en TGV assez mouvementée pour avancer sur les préparatifs. Ann flore très consciencieuse dans sa tâche…

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Un week-end rock !

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Sur place, après s’être installé à l’hôtel Ibis confort de la ville de Belfort, ci-joint la photo de notre Helmut national, ravi de troquer les places de TGV où nous étions assis à côté d’une folle qui enchaînait crise de panique sur crise d’angoisse, il faut se rendre sur le site du festival.

Après 35 minutes d’un périple en taco digne des plus grandes courses poursuites Hollywoodiennes, nous voilà arrivés. Le week-end est chargé : les découvertes seront nombreuses. À commencer par le spot, idéalement situé entre plusieurs lacs. Les membres de la presse ont eu à leur disposition des pédalos installés pour l’occasion, afin de profiter des concerts, sur l’eau.

Au total les Eurock ce sont 4 scènes, dont la nouveauté de l’édition 2013, la plage de Pedro Winter (en vrai sable, attention !) qui mélange electro et rap et rock indie . Cette plage est coincée entre l’un des lacs et le Desparos Wild Bar, ce qui donne un mélange assez cosmique durant la nuit.

Et l’espace Green Room, qui profite de la meilleure vue, surplombant l’ensemble du festoche avec son gros bar Heineken et sa terrasse avec une vue direct sur la scène d’une part et une vue direct sur le lac d’autre part. Ainsi, on peut se coller une mine en terrasse, au soleil, sans se manger de pogo et tout en matant le couché de soleil. C’est un peu pour ceux ou celles qui veulent être saoul avec classe sur la deuxième plus grosse scène du festival.

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Les « Eurocouennes »

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Samedi après-midi, à peine arrivés, nous passons le service de sécurité un peu bancal. Ils videront votre bouteille d’eau sans aucun procès mais vous laisseront rentrer avec votre camel bag rempli de 5l litres de Pastis sans problèmes. Sous un cagnard de plomb nous tomberont nez à nez avec l’un des nombreux festivalier qui nous donneront la couleur de ce weekend fast. Nous le soupçonnerons plus tard d’avoir fait fondre ses neurones sous son casque Top Gun.

Notre coup de coeur du week-end : le Stand 2000. Une groupe de théâtre à l’accent digne d’un Brad Pitt dans Snatch. Le principe ? Faire participer le public à des activités farfelues. Au programme : fléchettes, chansons paillardes ou encore bras de fer.
Vous noterez qu’Helmut a mis à Terre (et à deux reprises s’il vous plait !) un sacré caïd, qui s’en est trouvé plutôt énervé. A la clef, pour celui qu’ils appelleront notre « rappeur black américain », le bouquin « Les Dix Petits Nègres », rien que ça ! Les « Eurocouennes » (comme ils les surnomment) peuvent désormais commencer !

Les concerts s’enchaînent et on s’en met plein les oreilles, le rock est à l’honneur.
Parmi les grands noms, Phoenix, Black Rebel Motorcycle Club, seuls les concerts de Palma Violets, Cassius et A$AP m’auront marqué.
Le premier, car ce fut une véritable découverte, un véritable Pete Doherty en puissance qui monte sur scène imbibé d’alcool dans une chemise hawaienne fleurissante et qui débutera son concert en tombant de la scène comme une merde. Le second parce-qu’il clôtura une journée bien chargée dans un cadre assez fou et le dernier car ce fut le moment le plus cocasse du week-end. La foule entassée devant la scène du rappeur Ricain s’est en effet amenuisée au fil des « A$AP » répétés à outrance ! On notera tout de même que dans la fosse jeunes et plus vieux se sont côtoyés tous motivés par l’alcool de leur camel bag et l’euphorie du festival, une jolie image. Parce qu’à Belfort, même les papis font la fête !

Alors que pour Hellmut, ce fut une belle expérience musicale sauf pour Is Tropical qui n’auront semble t-il pas fait leur balance avant le concert car ce dernier comportait beaucoup trop de problèmes technique. Mais l’attente entre les différents gros concert éclatés sur les différentes scène du festival valaient la peine d’attendre. Mention spéciale pour Phoenix qui d’un point de vue scénographique à totalement électrisé l’ambiance sans parler de la prestation musicale qui vous transforme en groupie des 90′s ! En tant que personne de taille moyenne, lorsque tu te trouves dans une fosse avec plus de 5000 festivaliers éméchés, il vaut mieux savoir jouer des coudes pour résister aux pogos ainsi qu’aux caravanes de fans longues de 5m et qui défoncent tout sur leur passage.

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« A Belfort, même les papis font la fête ! »

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Le plus du festival ? Outre un paysage à couper le souffle et des accents à couper au couteau : l’atmosphère qui y règne. Tous les festivaliers, ou presque, sont déguisés et se baladent avec des drapeaux Franche Comté à la main, un verre de bière dans l’autre. Une vraie ambiance de festoche comme on les aime, où l’alcool est partout et la foule pas prise de tête. Mykki Blanco vous dira la même chose, il s’y est baladé pendant 48 heures avec son équipe de potes. Et pas en backstages, comme tout un chacun, posé sur l’herbe ou dans les fosses.