Caractéristiques :
Genre : Policier
Grand format : 320 pages / 6,90 €
Résumé :
Aaron Tucker a un but dans la vie, c’est d’écrire et de vendre des scénarios de sitcoms à Hollywood. Il est à la fois, auteur, écrivain et journaliste à ses heures. Sa femme est avocate et ils ont 2 enfants dont un pré ado atteint du syndrome d’Asperger qui est une forme d’autisme. Il se considère comme « homme au foyer », car il peut écrire depuis sa maison. Sa vie est relativement simple et organisée, jusqu’au jour où son amie Lori qui dirige une association d’aide aux familles d’Asperger lui demande son aide. En effet un de ses protégés atteint de ce syndrome est non seulement accusé de meurtre mais a de plus avoué ! Le seul témoin est en fait le chien de la victime un dalmatien pas commode. Aaron se demande donc comment faire pour tenter d’innocenter le gamin, surtout qu’il doit retravailler son dernier scénario et qu’en plus son horrible belle-famille débarque pour les fêtes de fin d’année. De plus il semblerait que la mafia locale soit impliquée dans cette affaire qui va devenir de plus en plus saugrenue.
Avis par Lolo :
La couverture m’a tout de suite conquise et est bien révélatrice du contenu du livre. C’est un roman policier rempli d’humour, d’amour et d’auto dérision. Déjà le héros nous raconte l’histoire et parle à la première personne. Il ressemble d’ailleurs à s’y méprendre à l’auteur qui a lui-même un fils atteint d’Asperger. Jeffrey Cohen choisi l’humour pour nous expliquer une foule de choses sur ces enfants et mine de rien pour faire passer des messages. Le roman est à mi-chemin entre le polar et la comédie. Les répliques sont très drôles et l’ambiance est très agréable. On s’y plonge avec délice ! Aaron, sa femme et ses 2 enfants sont à la fois, attachants, sympathiques et proches de nous. La belle famille en revanche est horrible à souhait ! De plus il y a d’autres petites histoires en parallèle de l’enquête pour notre plus grande joie. Même si les thèmes abordés sont graves c’est fait de manière subtile sans jamais sombrer dans le tragique. Le fait d’y intégrer une mafia du genre des « Sopranos » avec des gardes du corps et tout ce qui va avec, ajoute du piquant dans la vie d’Aaron. L’humour du livre m’a fait pensé à celui de Donald Westlake qui est selon moi le maître incontesté du genre. C’est dire si je me suis régalée à sa lecture et il a sans conteste largement mérité le prix du « masque de l’année ». Un livre qui fait du bien tout simplement !