Fleuve noir, 7 mai 2013, 592 pages
Résumé de l'éditeur :
Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, et deux autres complices, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. C'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts et un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors je dois chercher une planque sûre où Will pourra reprendre des forces.
Je m'appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là...
Je croyais avoir trouvé un refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer.
Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit...
Mon avis :
Quand on ouvre un roman de Karine Giebel, on sait que ça va cogner dur, que l'on aura droit à du sang, de la sueur et des larmes.
Une fois encore, ce roman de l'auteur ne déçoit pas.
Ca cogne, dur : nez cassés, blessures par balles, un peu d'acide....
Du sang : pas de cadavres sanglants, mais des tortures plus psychologiques.
De la sueur : celle des personnages qui ne se laissent pas faire, trouvant toujours au fond d'eux un reste d'énergie pour tenter d'échapper à leur destin.
Des larmes : celles que j'ai versée à la fin de ma lecture. Et oui, première fois qu'un polar cruel me fait pleurer.
Un roman qui vous poursuit, mais sans nous enfermer totalement dans la folie des personnages.
Merci, Madame GIEBEL.
L'image que je retiendrai :
Celle des cellules dans lesquelles sont enfermées les personnages, les garçons d'un côté, les filles de l'autre.