Qui a peur d’Ayn Rand ?
Ma réponse : ce sont ceux et celles qui ont abandonné la vérité. Ceux et celles qui ont oublié qu’ils existaient et, que pour survivre, il faille penser. Ayn Rand a le mérite de nous rappeler certains «faits» métaphysique élémentaires. Il est en effet toujours plus aisé, mais combien plus périlleux, de laisser penser les autres à notre place. Je salue son courage, et je n’ai pas hésité un seul instant à lui consacrer cet essai.[1]Voir son texte «Bertrand Russell, le sceptique passionné», in Raison oblige. Essai de philosophie sociale et politique, PUL, 2009, p. 23-38. [2]Diderot, Pensées philosophiques # 29. [3]Cité dans Baillargeon, op. cit., p. 36.