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[Films] #7

Publié le 23 août 2013 par Haiyken @JALFDM
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Odd Thomas, écrit et réalisé par Stephen Sommers.Adapté du livre éponyme de Dean R. Koontz.
Synopsis : Dans une petite ville Californienne perdue au milieu du désert, un jeune cuistot est pourvu d'un pouvoir de clairvoyance depuis son enfance. Lorsqu'il se rend compte que des signes apparaissent aux quatre coins de la ville annonçant un terrible évènement, Odd Thomas mène l'enquête et traque un mystérieux inconnu qui semble lié à des forces sombres et malfaisantes.
Cela fait un moment que j'attendais de voir ce film pointer le bout de son nez au cinéma pour la bonne et simple raison que j'avais travaillé dessus pendant quelques semaines lors du début de production et de la prévisualisation des effets spéciaux. Mais si absolument rien de mon travail ne se trouve au final dans le film, c'est quand même très sympa de voir le projet terminé. Malheureusement, Odd Thomas n'a pas eut le succès escompté auprès des critiques et le film ne sera probablement jamais diffusé en France même si on peut toujours espérer une sortie Blu-Ray un jour ou l'autre.
  Je peux comprendre que le film ne soit pas d'une qualité supérieure, mais j'ai eut l'occasion de voir bien pire au cinéma donc je suis un peu perplexe. Peut être que ma connexion au projet m'empêche cependant d'être objectif. A vrai dire, avec Odd Thomas j'ai eut l'occasion de retrouver le genre de films qui me plaisait quand j'étais gamin avec un univers simple mais intriguant et une histoire sympathique, pas forcément épique, mais amusante à son niveau.
  Le principal atout du film c'est son humour et le décalage des personnages. On ne se prend pas au sérieux et c'est tant mieux. Que ce soit Odd, Stormy ou encore le Chief, c'est bourré de répliques amusantes et apporte une simplicité bienvenue. On a de la fraicheur et on ne se retrouve pas encombré de personnages complexes ou même clichés. C'est agréable.
  L'histoire du film m'a assez plu même si ne dois avouer ne pas avoir été tout le temps au même niveau d'attention. Le problème était aussi que je connaissais le gros de l'intrigue puisque j'avais travaillé dessus. Mais globalement, je trouve mon idée d'un film pour un public relativement jeune ou familial. C'est bien de passer un bon moment devant un film non pas parce qu'on doit déconnecter son cerveau face à un blockbuster mais parce que le film en lui même est simple et frais.
  Je reste relativement déçu du peu de reconnaissance qu'à et aura ce film et je pense qu'il mérite plus d'attention. Les acteurs principaux sont vraiment sympathiques et on retrouve même Willem Dafoe, ce qui est toujours bien. Anton Yelchin en rôle principal est très bon et j'aimerais le voir plus souvent dans le futur. Odd Thomas est un bon film, sans prétentions, au visuel plus que correct avec la dose d'émotion et de tension que l'on attendais au départ. Je suis ravis du résultat même si probablement personne n'aura l'occasion de le voir.
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Pitch Perfect, réalisé par Jason Moore et écrit par Kay Cannon.Adapté du livre éponyme de Mickey Rapkin.
Synopsis : Beca, fraichement arrivée à la Barden University, se retrouve forcée de rejoindre The Bellas, un groupe de chanteuses a capela. Contraintes d'injecter un peu d'énergie dans le répertoire vieillissant, The Bellas font leur possible pour tenir tête à leurs concurrents masculins à travers le campus et les compétitions régionales.
Je pense que de temps en temps c'est bien de se faire un petit film musical. Tout le monde aime la musique, non ? Je suis tombé relativement par hasard sur Pitch Perfect grâce à un épisode des Fine Brothers concernant la chanson Cups interprétée par Anna Kendrick, l’héroïne du film. J'ai trouvé la chanson sympa, le concept amusant et j'ai finit par récupérer le film.
   Le film en lui même n'a rien de bien original, au contraire il est extrêmement prévisible puisqu'il répond au schéma classique du film musical avec la fille prodigue qui vient bouleverser un ensemble qui fonctionne moyennement pour donner un peu de peps à tout ça. Saupoudrez le tout d'une histoire d'amour un peu simple et d'un panel de personnages hauts en couleur, et vous avez une recette qui fonctionne. Car même si on en a déjà mangé à toutes les sauces, c'est quand même bien sympa.
  Alors non, Pitch Perfect n'est pas le film de l'année. A vrai dire, l'humour est assez pauvre et l'émotion carrément plate. Mais l'ensemble d'acteurs donne quelque chose qui fonctionne relativement bien et permet de passer un bon moment. Malheureusement, la faiblesse de l'intrigue fait qu'on s'ennuie un peu au bout d'un moment et qu'on a juste envie qu'ils chantent pour se dandiner dans son fauteuil devant l'ordi. Oui car après tout, tout le monde aime la musique, surtout quand ce sont des chansons modernes et rythmées. Peu importe les styles qu'on aime, à part si on est fermé à tout autre univers que le sien, c'est toujours sympa à écouter.
  En résumé, ce film n'a à peu près rien d'original et se grignote tranquillement pendant qu'on surfe sur internet. J'aime cependant la présence d'Anna Kendrick en rôle principal car c'est une actrice qui commence à prendre son envol et fait partie de ces personnes talentueuses qui méritent d'être associées à plus de projets. 
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Gamer, écrit et réalisé par Mark Neveldine et Brian Taylor.
Synopsis : Dans un jeu futuriste basé sur le contrôle mental, des condamnés à mort se battent jusqu'à leur dernier souffle. Le détenu surnommé Kable par une horde de fans à travers le monde est contrôlé par Simon, un jeune joueur bourré de talent, et doit survivre 30 sessions de jeu pour pouvoir retrouver la liberté. Mais le pourra-t-il vraiment ?
Gamer c'est un film que j'avais vu lors de sa sortie et que j'avais relativement apprécié, principalement grâce à la présence de Michael C. Hall dans un des rôles principaux. Cet acteur n'a malheureusement pas joué dans beaucoup de films et est d'avantage connu pour ses rôles de séries, principalement Six Feet Under et Dexter. Cela faisait quelques temps que j'avais envie de revoir ce film qui traite d'un sujet qui m'intéresse beaucoup. Je me souvenais malheureusement très mal de ce qu'il s'y passait, à part la scène de danse complètement décalée de Hall vers la fin du film. Délicieusement macabre.
  Mais c'est surtout après avoir noté la présence de Kyra Sedgwick (The Closer), que je n'avais pas remarqué à l'époque, que j'ai sauté le pas et décidé de revoir Gamer. Et quel plaisir ! Mais soyons francs, le film souffre de pas mal de défauts, principalement à cause de l'intrigue prévisible (malgré un affrontement final complètement décalé grâce à la performance de Hall) et le visuel par moment discutable (il n'y avait clairement pas beaucoup de budget pour les effets spéciaux).
  On peut cependant noter des séquences tout à fait impressionnantes concernant les réalités virtuelles et les dérives de la société. L'idée qu'une partie de la population vend le contrôler de leur corps pour que le reste puisse les utiliser comme substitut, que ce soit pour le sexe, la drogue ou simplement donner cours à leurs pulsions les plus sordides. C'est un sujet qui ne cessera de devenir de plus en plus d'actualité au fil des années et ce qui est là de la science-fiction ne sera plus que de l'actualité.
  J'ai beaucoup aimé le visuel global du film et l'opposition entre le jeu de guerre et la simulation de réalité. D'un côté du gore, violent et froid; et de l'autre des prisonniers qui se tirent dessus. Les jeux de couleur et de montage sont vraiment habiles.
  Au final, Gamer est un film que j'aime beaucoup grâce à l'autodérision dont il fait preuve et la dureté du sujet qu'il traite en même temps. Le groupe d'acteur qui sert le film est grandiose. Michael C. Hall montre une fois de plus qu'il peut endosser la peau de n'importe quel personnage et lui apporter un je ne sais quoi supplémentaire. Kyra Sedgwick est géniale et toujours aussi élégante tandis que Gerard Butler incarne un soldat parfait, dur et fragile à la fois. On notera également la présence du jeune Logan Lerman qui commence tout juste sa carrière et qui joue ici un Simon déjanté et exemple d'une jeunesse décadente.
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The Call, réalisé par Brad Anderson et écrit par Richard D'Ovidio.
Synopsis : Lorsqu'une opératrice vétéran du 911 reçoit un appel terrifiant d'une jeune fille venant d'être kidnappée, elle se rend compte petit à petit que cet enlèvement pourrait être lié à un meurtre non élucidé l'ayant bouleversée par le passé à cause de son incapacité à sauver une autre adolescente à l'autre bout du téléphone.
The Call est un film qui m'a à la fois surpris et déçu. A vrai dire c'est principalement la fin qui m'a surpris et le reste qui m'a déçu. Il faut avouer que même si le film fonctionne bien et est un thriller efficace, l'histoire ne vole pas très loin et on devine rapidement jusqu'où cela va nous mener. On devine ainsi la fin un bon moment avant qu'elle arrive et seul le cliffhanger final et brutal m'a étonné.   Comme je l'ai dit, le film en lui même n'a rien de vraiment original. On retrouve une Halle Berry en forme dans un rôle à fleur de peau ce qui est une bonne chose. Malheureusement, l'idée de l'envers du décors avec comme principal lieu d'action le centre du 911 (les urgences aux États-Unis) est déjà vue, et pas qu'une fois. Et même si cela n'avait pas été déjà fait, est-ce que c'est assez excitant pour baser un film là dessus ? La course-poursuite est parsemée de rebondissements en tout genre, de plus en plus violents et incompréhensibles si bien qu'on a du mal à comprendre où le tueur veut en venir. On peut se dire qu'un bout d'un moment il faudrait arrêter la casse et se barrer fissa avant que les flics se ramènent. Mais non, notre tueur est un imbécile et parvient à se faire trouver non pas par la horde de policiers à sa poursuite mais par l'opératrice téléphonique qui décide de prendre les choses en main, car c'est clairement la bonne solution. J'ai du mal à comprendre l'idée derrière ce déroulement de l'histoire et ce n'est pas vraiment justifiable.   Il est clair à partir de là que tout le film est en réalité construit autour de l'idée finale qu'offre le film. Je pense que c'est une erreur et que la fin n'a en réalité que peu d'efficacité car justement, c'est la fin. Alors oui, on en repart sur le cul et on se dit que "quand même, ils ont fait fort". Mais cela n'occulte pas le reste du film qui est d'une linéarité impressionnante.   Même si je n'ai pas eut de mal à regarder le film et que je ne me suis pas spécialement ennuyé devant, je dois avouer que je n'ai pas trouvé The Call des plus intéressants. Les personnages manquent de profondeur (comme dans tous les films thrillers de ce genre) et l'intrigue est faible. La présence de quelques bons acteurs ne suffit pas à rattraper le coup.
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