La Rentrée littéraire en trois temps:

I.   La servante du seigneur de Jean-Louis Fournier (sortie le 21/08)L’auteur en (très voire extrêmement) bref…Jean-Louis Fournier né 1938 est un écrivain, humoriste et réalisateur. Il a été le complice de Desproges dans La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède. En 2008, il obtient le prix Femina pour Où on va, Papa ? Il revient en 2013 avec La Servante du Seigneur.
Ce qu’en dit le magazine LIRE:  Ce que je pense de cette mise en bouche: ce roman ne me tente pas du tout. Le thème ne m’interpelle pas. Cette alternance entre le « elle » et le « tu » ne m’emballe pas. La micro critique ne crée pas la magie escomptée.

Ce que je pense de l’extrait: J’adore le style de l’auteur. Le phrasé est bref, concis, efficace. Le style est assez baroque avec les jeux sur les sons et les sens. C’est une prose poétique : le style bref de la poésie et les retours à la ligne sont à la limite de la versification. Les phrases sont souvent assonancées voire rimées. L’alternance des pronoms personnels n’est pas un obstacle à la lecture mais un apport tout à fait intéressant. Cynique sans être cruel, tendre sans être mièvre, c’est simple sans être simpliste. Conclusion: La Servante du Seigneur de Jean-Louis Fournier est le premier roman de cette rentrée littéraire que j’ai choisi de lire.

II.   Faber. Le destructeur de Tristan Garcia. L’auteur en brefissime: Tristan Garcia est né en 1981 à Toulouse. Il a vécu son enfance en Algérie. Normalien et docteur en philosophie, il publie en 2007 un ouvrage en lien avec sa thèse : L’Image. Il remporte le prix de Flore en 2008 avec la Meilleure part des hommes adapté au théâtre en 2012. Il publie un roman (Les Cordelettes de Browser) et un recueil de nouvelles (En l’absence de classement final) en 2012. Il signe en 2013 Faber. Le destructeur, sorti le 22/08.

Ce qu’en dit le magazine Lire: Ce que j’en pense: La quête m’intéresse, me plait bien. Sans plus. L’avis ne crée pas en moi l’envie frénétique de lire.

Ce que je pense de l’extrait: Un auteur qui s’inscrit dans la lignée d’Alain Fournier, de Camus, de Beigbeder (en plus tendre). C’est agréable à lire. Le récit est fluide, drôle par moments, touchant à d’autres. L’extrait lu est très énigmatique et a éveillé fortement ma curiosité.
Conclusion: Cela ne m’étonnerait pas de voir d’ici peu Faber. Le destructeur trône sur mon étagère.
III.   L’échange des Princesses de Chantal Thomas.
L’auteure  (toujours) en bref: Née en 1945, Chantal Thomas, philosophe, directrice de recherche au CNRS et spécialisée dans l’étude du XVIII°. Grande connaisseuse de Sade, de Casanova et de Marie-Antoinette. Son roman Les Adieux à la reine reçoit le prix Femina en 2012. Elle publie en 2013, L’Echange des princesses, sorti le 22/08.Ce qu’en dit le magazine Lire: Lire raconte, va à l’essentiel, critique efficacement et de façon fulgurante : « Remarquablement documentée, nourrie d’anecdotes surprenantes, cette tranche d’Histoire se savoure avec délectation. Et un peu d’effarement aussi. »

Ce que j’en pense: les récits trop liés à l’histoire me laissent perplexe. Le commentaire de Lire est trop élogieux pour être honnête...A moins que ce roman ne le mérite à l'excès.Ce que je pense de l’extrait: L’écriture est simple, non hermétique contrairement aux récits historiques. Le thème ne me plait que moyennement, le genre ne correspond pas à mes lectures. Néanmoins, je trouve que ce roman peut être une bonne alternative aux ouvrages historiques. En tant que « Quiche » en histoire (n’ayons pas peur des mots), ce roman va me permettre de mieux situer et cerner les personnages. Quand je lis un ouvrage d’histoire, je ne retiens rien à moins d’apprendre par cœur ou en utilisant des moyens mnémotechniques ou encore en me figurant les scènes, les personnages, les lieux. Avec ce roman… Quel gain de temps !!

Conclusion: Ce roman va casser ma routine littéraire et apporter un vent de nouveauté et d’inédit dans ma bibliothèque.