genre: science fiction, space opera
Année: 1979
durée: 1h45
l'histoire: La Terre est envahie par une armée de cyborgs. A sa tête se trouve un télépathe aux intentions démoniaques. Heureusement, un groupe de soldats va se rebeller contre la tyrannie de cet être machiavélique.
la critique d'Alice In Oliver:
Il ne faut pas l'oublier: en 1977, l'immense succès du premier Star Wars, donc La Guerre des Etoiles, de George Lucas, influence de nombreux ersatz du même genre. La plupart du temps, ce sont de véritables nanars fauchés. C'est par exemple le cas de Starcrash, un space opera à la sauce italienne. Starcrash apparaît alors une sorte de Star Wars du pauvre mais d'autres réalisateurs italiens.
C'est par exemple le cas d'Alfonso Brescia. Celui-ci se lance lui aussi dans l'aventure avec Star Odyssey, sorti en 1979.
En vérité, Star Odyssey appartient à une longue saga en cinq épisodes. Les deux premiers opus, à savoir La Bataille des Etoiles et La Guerre des Robots, ont rencontré un succès inattendu, tout du moins, en vhs et dans les vidéos clubs. Quant aux deux épisodes suivants, ils sont restés dans l'anonymat et ne sont même pas sortis en France. Star Odyssey est donc l'ultime volet d'une franchise définitivement nanarde. Comme je l'ai déjà souligné, cette modeste série B surfe sur le succès du premier Star Wars.
Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario, plutôt simpliste en l'occurrence.
Attention, SPOILERS ! Dans un avenir très lointain, la Terre est envahie par une armée de cyborgs. A sa tête se trouve un télépathe aux intentions démoniaques. Heureusement, un groupe de soldats va se rebeller contre la tyrannie de cet être machiavélique.
Vous l'avez donc compris: le scénario n'est pas le gros point fort de ce space opera du pauvre. En vérité, les séquences d'action sont plutôt rares et il faut bien reconnaître que le film se suit avec un ennui poli.
Pourtant, ce sont les décors fantasques, conçus en carton-pâte, les extraterrrestres moisis et les robots confectionnés avec quelques casseroles de cuisines, qui apportent un certain charme à cette production honteuse et franchement laborieuse.
Aussi est-il nécessaire de s'attarder un peu sur les extraterrestres en question. Sur ce dernier point, les concepteurs des effets spéciaux tentent de composer avec les moyens du bord. En vérité, ces aliens sont des cyborgs à visage humain, dotés de perruques à la mode "seventies".
Par là, comprenez que le look des cyborgs est particulièrement ringard. Mais que dire alors des robots de service ? Il faudra donc se contenter de boîtes de conserve qui ressemblent à un mélange entre R2-D2 (le petit robot dans Star Wars) et l'épagnol breton.
Je vous laisse imaginer deux secondes le carnage. Dans ce désastre filmique, les acteurs sont évidemment tous inconnus au bataillon, et pourvu qu'ils le restent ! Bien sûr, dans Star Odyssey, il y a aussi quelques batailles spatiales, plutôt rares dans l'ensemble.
A ce sujet, Alfonso Brescia utilise plusieurs stock-shots de bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Ce qui est hélas visible à l'écran. Bref, sans pour autant arriver à la cheville de Starcrash (tout du moins, en terme de médiocrité), Star Odyssey reste une valeur sûre dans le monde du nanar.
Note: pas question de noter ça !
Note nanardeuse: 16/20