L’excitation fait place parfois aux difficultés et la réalité nous rattrape
Certains projets sur Kickstarter ont du mal à assumer leur succès. Kickstarter vient de mettre en garde récemment ses utilisateurs, sur l’habitude qui est prise par les porteurs de projet après l’atteinte de leur objectif, de lancer de nouveaux buts à atteindre et de nouvelles contreparties.
S’il est tout à fait compréhensible et légitime qu’un porteur de projet essaye de récolter le maximum d’argents possibles et d’agrandir sa communauté, qui représente aussi à terme des futurs clients, la proposition de contreparties non officiels représente aussi des risques comme le souligne Yancey Strickler, le cofondateur de Kickstarter dans un poste sur le blog de la plateforme :
« Élargir le champ d’un projet peut en changer la vision créative et faire prendre des risques au projet. Nous avons déjà vu des objectifs additionnels rendre des projets ingérables, dépassant leur budget et livrés en retard « .
Le risque surtout d’une mauvaise évaluation des coûts de production
II faut faire attention également paradoxalement à l’emballement de la campagne, aux nombres trop important de contributeurs que l’on ne pourrait pas satisfaire, aux exigences de temps de remise de récompense, à la réalisation concrète des projets ( passage de l’artisanat au quasi mode industriel ).
Il y a de plus en plus d’exemples de porteurs de projets qui ne maîtrisent plus leurs projets, qui déterminent mal les coûts de production, d’envoi aux contributeurs ou pire n’ont tout simplement pas les moyens de les réaliser. Ce n’est plus uniquement le cas d’amateurs ou de particuliers qui ont mal estimé leurs projets, mais aussi de studios ou d’entreprises installées
On peut rappeler le cas de Double Fine Adventure, dont le montant record rassemblé, avait défrié la chronique, mais dont les objectifs trop ambitieux obligent ses créateurs à devoir lancer le jeu en version alpha via Steam Early Access, afin de pouvoir en financer la fin.
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