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Le Sabre de sang tome 1 – Thomas Geha

Par Arieste @Arimya35

sabre de sang

Pourquoi ce livre ?

Aujourd’hui c’est la lecture commune du Challenge les Lieux Imaginaires, consacrée aux sagas de fantasy. J’ai donc choisi de vous parler de ce roman lu au mois de juillet.

Vos billets (à venir) :

Ce qu’en dit la quatrième de couverture :

"Mon nom est Tiric Sherna. J’ai survécu à la guerre.
Mais la défaite que vient de subir mon peuple, les shaos, me laisse un sale goût dans la bouche, comme une envie de vengeance. Les qivhviens – des reptiliens belliqueux- nous ont massacré ou pire encore, réduit en esclavage. Une caravane nous convoie vers Ferza, la capitale de l’Empire qivhvien. Là-bas, dans ce nid de vipères, les plus forts d’entre-nous seront destinés aux arènes, spectacles dont sont si friands ces satanés serpents. Autant dire que je suis voué à une mort certaine…"

Mon avis :

L’auteur m’avait beaucoup diverti avec son space-opera La guerre des Chiffonneurs, m’avait touché avec son recueil de nouvelles Les Créateurs (les liens renvoient à mes billets sur mon ancien blog overblog), et voilà que je le retrouve dans un diptyque de fantasy !

Mais il ne faudrait pas croire que ce côté touche-à-tout nous condamne à lire de la fantasy non-maîtrisée, bien au contraire. L’auteur connaît visiblement bien ce genre et nous offre donc un très bon roman de fantasy avec tous les ingrédients nécessaires pour l’amateur du genre :

- L’univers : pas de bon livre de fantasy sans un univers qui tienne la route. Ici, on nous plante bien le décor. Un décor bien solide, pas de carton-pâte dont les incohérences sauteraient aux yeux du premier pinailleur venu (de la pinailleuse dans le cas présent), mais aussi assez original avec par exemple les qivhviens, une espèce reptilienne peu commode. L’auteur ne se perd pas pour autant dans les détails inutiles et l’on comprend rapidement toutes les subtilités de la situation compliquée du narrateur.

- "Blood, toil, tears, and sweat" ("Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur", je cite Churchill hors-contexte si je veux, c’est mon blog) : un bon personnage de fantasy est un personnage à qui il va arriver un sacré nombre d’emm… d’ennuis. De vrais ennuis dans le cas de Tiric Sherna, le pauvre se faisant réduire en esclavage par les reptiliens susnommés et condamné à se battre à mort dans une arène (cela vous rappelle l’Antiquité romaine ? c’est normal). De vrais bons combats, dont la description précise et vivante mettra l’amateur de ce genre de choses en joie. Et là je vous narre juste le début du tome 1 pour vous donner une idée de l’ambiance.

- un petit peu de magie : nul n’est besoin de trop en mettre, ici elle est présente sous la forme d’un sabre forgé dans le sang et j’ai hâte d’en connaître tous les secrets dans le deuxième tome.

- des personnages complexes : les gentils trop gentils, les méchants juste méchants, c’est dépassé. Ici, le narrateur a pour seul objectif de survivre et comme tout shao digne de ce nom, il emploiera les moyens nécessaires pour y parvenir. Le narration interne faite par le personnage nous montre qu’il n’est cependant pas exempt de tout sens des valeurs, ce qui fait que l’on peut tout de même s’identifier à lui. Les autres personnages sont à cette image, complexes, plus ou moins prévisibles.

- le style et le rythme : un style fluide tout en étant précis, de l’action alternant avec des scènes plus calmes qui donnent à l’ensemble un rythme de lecture très agréable et assez prenant. La fin du tome annonce une suite des plus prometteuses et qui ne tardera pas à sortir de ma PAL.

En bref : vous attendez quoi pour allez voir votre libraire ? Oui je sais on est dimanche, vous irez demain.

Du côté des challenges

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Classé dans:Challenge Les Mondes imaginaires, Littérature française, Littératures de l'imaginaire Tagged: Thomas Geha

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