Cocoon

genre: fantastique
Année: 1985
durée: 1h55

l'histoire: Un groupe de trois personnes âgées, pensionnaires d'une maison de retraite, entre par effraction dans une maison, afin de profiter des joies de la piscine. Ils trouvent dans celle-ci des "cocons", d'une taille équivalente à celle d'un homme. Les vieillards étant trop âgés, ils ne réussissent pas à sortir les cocons de l'eau et se baignent donc en leur compagnie. Quelques minutes après le début du bain, ils se rendent compte qu'ils ont subitement recouvré une nouvelle jeunesse.     

la critique d'Alice In Oliver:

Au début des années 80, le succès fulgurant de E.T. L'Extra-Terrestre, de Steven Spielberg, influence de nombreux avatars avec des aliens aux intentions bienveillantes. C'est par exemple le cas de Cocoon, réalisé par Ron Howard en 1985.
A l'origine, les producteurs avaient fait appel aux services de Robert Zemeckis, mais le cinéaste se voit obliger de décliner l'invitation car ce dernier est déjà sur le tournage de A la poursuite du Diamant Vert, avec Michael Douglas.

Au niveau de la distribution, ce film fantastique réunit Steve Guttenberg, Don Ameche, Wilford Brimley, Hume Cronyn, Brian Dennehy, Jessica Tandy, Jack Gilford, Maureen Stapleton, Gwen Verdon, Barret Oliver et Clint Howard. Cocoon rencontrera un énorme succès public et critique.
Le film cartonne dans les salles obscures et remporte plusieurs récompenses, entre autres l'Oscar pour un meilleur second rôle pour Don Ameche, l'Oscar des meilleurs effets visuels et le Saturn Award du meilleur réalisateur pour Ron Howard.

Le film connaît logiquement une suite, donc Cocoon, le retour, deux ans plus tard, cette fois-ci réalisé par les soins de Daniel Petrie. On se demande d'ailleurs ce qui a pu engendrer un tel succès car sincèrement, ce long-métrage n'est rien d'autre qu'un petit navet.
Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Trois locataires d'une résidence pour personnes âgées font régulièrement le mur d'une villa inoccupée pour jouir de la piscine couverte.

Pourtant, un jour, des personnes viennent louer la maison et immerger des cocons dans l'eau de la piscine. Très vite, les choses prennent une allure inattendue. En effet, les résidents retrouvent une nouvelle jeunesse dans la piscine infestée de cocons. 
Les étranges objets contiennent en réalité des êtres venus d'ailleurs, désormais menacés d'extinction. Certes, présenté comme cela, le scénario n'est pas forcément inintéressant. Toutefois, c'est le traitement opéré par Ron Howard qui fait la différence (mais pas dans le bon sens du terme).

La première partie du film, très longue par ailleurs, ressemble à un documentaire sur les personnes âgées et leurs divers troubles organiques. De ce fait, les extraterrestres de service sont largement mis de côté par le cinéaste. C'est un choix assez déroutant, d'autant plus que la seconde partie de Cocoon s'attarde sur la nouvelle jeunesse des pépés et des mémés de la maison de retraite.
Pendant plus d'une heure, il faudra donc supporter les personnes âgées se baigner dans une piscine, danser, chanter et même effectuer des saltos arrières pour conquérir à nouveau le coeur de leurs dames.

A force de s'attarder sur ce public du troisième âge, Ron Howard oublie presque totalement les aliens lumineux. Certes, il faut bien le reconnaître, les effets spéciaux restent de qualité. La plupart des acteurs délivrent une bonne prestation, à l'exception de Steve Guttenberg, qui ne sert strictement à rien. Enfin, Cocoon a plutôt mal supporté le poids des années.
Pour toutes ces raisons, je considère ce film comme un petit navet, d'autant plus que l'intrigue reste assez prévisible. Dans un premier temps, les aliens sont malades mais sont par la suite sauvés par les vieux de la maison de retraite. Désolé de révéler ainsi le film mais franchement, avouez que le scénario est archi prévisible ! Encore une fois, je ne comprends vraiment pas le succès de ce film ! Toutefois, la suite est encore plus médiocre.

Note: 06/20
Note naveteuse: 12.5/20