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Secundary School

Publié le 28 août 2013 par Pomdepin @pom2pin

Il n’ y a pas que les adorables petits bouts de 4 ans qui vont faire le grand saut et aller à l’école. Il faut aussi penser aux pré ados boutonneux, déjà le cheveux gras et la voie qui mue, trois poils incongrus sur le menton pour les garçons et coiffure choucroute pour les filles ( apparemment, il y a un revival des années 80. C’était déjà pas une réussite la première fois…). C’est moins mignon mais tout aussi stressant.

L’équivalent du collège, le secundary School est encore plus difficile à comprendre pour une française de base comme moi que le primary. Les enfants doivent avoir 11 ans révolus au premier septembre, donc beaucoup seraient déjà au collège en France. Et cela dure 5 ans, pas 4. Avant d’aller en secundary School, les enfants passent les terribles SATS ( Standart Assesment Test) en dernière année de primaire. Ils en font une maladie, les instits aussi car les résultats sont publics, et comptent dans le classement national des écoles, public lui aussi. Il s’agit d’une série de tests en math, lecture, orthographe, grammaire et rédaction. Les premiers de la classe, ou ceux qui ont des parents ambitieux ( les enfants de super Mum n’y coupent pas), auront passé le 11+ pour rentrer dans les grammar schools. Les autres iront au collège le plus près, non pas de leur domicile, ce serait quand même trop simple, mais de leur école primaire. Ou dans un collège public mais confessionnel, ou dans le privé. Dans tous les cas, le résultats des SATS déterminent le niveau de la classe qu’ils intégreront.

Il y a toujours des Houses ou Forms ( voir School of children), avec des prefects, un head boy et une head girl, toujours comme dans Harry Potter. Je ne veux pas crâner, mais mon fils aîné est prefect cette année. Il n’a pas voulu se présenter pour être head boy, car apparemment, c’est carrément fasciste, il fallait carrément avoir les cheveux courts! Carrément! ( il parle très bien français , mais il est un peu limité au niveau langage jeune…par contre, il jure allègrement en anglais). Ils passeront toute leur scolarité dans la même form: si ils sont Year 7 X, ils feront Year 8X …jusqu’à Year 11X. Mais ils sont par groupes de niveau pour les matières principales et uniquement avec leurs Houses pour le reste ( sport, art, technologies..). On retrouve un peu les mêmes matières qu’en France, avec cuisine, ( Ils ramènent leur creation à la maison, je croyais bêtement qu’on ne pouvait pas rater une tarte aux pommes…ahaha, c’est fait 3 ans que je ne peux plus regarder une pomme!). L’histoire et la géographie sont deux matières séparées, de même que la physique et la chimie. Il y a une langue étrangère obligatoire, très souvent le français, c’est pratique. Pensez à prévenir votre ado qu’il ne vaut mieux pas hurler de rire à chaque fois que le prof de français ouvre la bouche…les gens se vexent facilement, et l’accent gallois, ça peut être très joli aussi, même en français. Au bout de 2 ans, les élèves choisissent leurs options, ça permet d’abandonner certaines matières ( c’est ou dessin ou musique par exemple) pas essentielles et d’en prendre d’autres, comme une deuxième langue. C’est là qu’on découvre que le prof d’espagnol est français, alors que la nouvelle prof de français, elle, est danoise, mais tout va bien, puisque le prof de sport est justement espagnol!

A la fin de Year 11, tous doivent avoir passé les GCSE, (General Certificate in Secundary Education) dans chaque matière étudiée. On peut les passer avant, par exemple se débarrasser la première année de collège du français. On ne fait pas une moyenne générale, comme pour le bac en France, mais chaque matière est considérée individuellement. Pour avoir son GCSE dans une matière, il faut minimum C: les notes vont de A* ( 20/20) à G (0/20). Leurs résultats dans les différentes matières déterminent ce que les ados peuvent faire ensuite : le lycée (6th form) où l’on étudie qu’une poignée de sujets, le technique ou l’apprentissage. A 16 ans, pas facile de savoir ce qu’on veut faire de sa vie. Personnellement,après 5 enfants, je ne sais toujours pas çe que je veux faire quand je serai grande…


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