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Critique: alabama monroe

Par Cinedingue @cinedingue

alabama_monroe

Didier et Élise vivent une histoire d’amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l’Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle…

Il y a 4 ans, "La Merditude des Choses" révélait en France le réalisateur belge Felix Van Groeningen. Pour son nouveau film, il adapte une pièce qui connut un gros succès au plat pays, "The Broken circle breakdown featuring the Cover-Ups of Alabama" et utilise d’ailleurs le comédien qui incarnait déjà Didier dans celle-ci, Johan Heldenberg.

Pur mélodrame et véritable tragédie, Alabama Monroe est malgré tout un film débordant d’énergie. L’excellente idée du réalisateur est d’avoir explosé la chronologie de son récit, permettant à son film plutôt que de s’enfoncer progressivement dans un drame qui aurait été difficilement supportable, de passer de la mélancolie à la joie d’une scène à l’autre et rester toujours surprenant. Les respirations musicales données par les scènes de concert, avec des morceaux toujours en connexion avec le récit sont autant de jolis moments de pur plaisir. Quant au couple composé de Johan Heldenberg en ours américanophile et Veerle Baetens, muse aux tatouages, il restera comme l’un des plus beaux couples de cinéma de l’année!

En abordant des thèmes comme le couple, la religion, la musique ou le deuil, Van Groeningen réussit un film terriblement émouvant mais empreint d’une telle énergie qu’il fait partie des films qu’on n’oublie pas! Courez voir et écouter Alabama Monroe!

NOTE: 9/10

 


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